À Andramiarana, le riz se récolte à l'aide de pirogues depuis les fortes précipitations. De l'eau jusqu'aux épaules, une faucille dans les mains, Bernard Razanamandimby, s'empresse de couper les épis: « On coupe tout ce que l'on peut parce que l'eau n'arrête pas de monter. Quand l'eau sera au-dessus de nos têtes, on ne pourra plus rien récolter. C'est difficile et on a froid mais c'est notre travail. Si on ne le fait pas ça, on ne mange pas. »
Sur la terre ferme, Marie-Jeanne Razanadrasoa est déjà en train de battre le riz récolté : « Ce paddy devrait être bien doré. Là, on voit que ce n'est pas mûr. Ce sont des grains à peine formés. Quand on va le piler après, on va avoir de tout petits grains de riz. On aurait dû attendre encore quinze jours avant de le couper mais on a été obligé de le récolter vert parce que tout est inondé. C'est une grande perte pour les agriculteurs. »
A quelques mètres de là, Dinah, dont les trois quarts des rizières sont déjà sous l'eau, prévoit un rendement divisé par deux par rapport à l'année dernière: « Quand le riz est vert foncé comme ça, on ne peut rien faire avec. On ne peut pas le manger, on ne peut pas s'en servir comme semences… On donne la tige aux zébus et les grains aux canards et aux oies. Notre récolte cette année est très petite. Quand on a vu la pluie, il y a quatre jours, on s'est précipités pour récolter et avoir quand même un peu de riz. Comme dit le proverbe, il vaut mieux manger peu, que ne rien manger du tout. »
Dans la Grande Île, les précipitations vont se poursuivre au moins jusqu'à la fin de la semaine, indiquent les autorités. Le nord-ouest, le nord-est et le centre-est du pays ont été placés en vigilance fortes pluies.
Sur la terre ferme, Marie-Jeanne Razanadrasoa est déjà en train de battre le riz récolté : « Ce paddy devrait être bien doré. Là, on voit que ce n'est pas mûr. Ce sont des grains à peine formés. Quand on va le piler après, on va avoir de tout petits grains de riz. On aurait dû attendre encore quinze jours avant de le couper mais on a été obligé de le récolter vert parce que tout est inondé. C'est une grande perte pour les agriculteurs. »
A quelques mètres de là, Dinah, dont les trois quarts des rizières sont déjà sous l'eau, prévoit un rendement divisé par deux par rapport à l'année dernière: « Quand le riz est vert foncé comme ça, on ne peut rien faire avec. On ne peut pas le manger, on ne peut pas s'en servir comme semences… On donne la tige aux zébus et les grains aux canards et aux oies. Notre récolte cette année est très petite. Quand on a vu la pluie, il y a quatre jours, on s'est précipités pour récolter et avoir quand même un peu de riz. Comme dit le proverbe, il vaut mieux manger peu, que ne rien manger du tout. »
Dans la Grande Île, les précipitations vont se poursuivre au moins jusqu'à la fin de la semaine, indiquent les autorités. Le nord-ouest, le nord-est et le centre-est du pays ont été placés en vigilance fortes pluies.
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