Au 31 juillet prochain, les inscriptions sur les listes électorales seront closes à l’interne et elles le seront au 30 septembre à l’étranger si une nouvelle prolongation ne vienne rallonger ces dates. Au jour d’aujourd’hui, vendredi 10 juin, confient des sources proches de la Direction générale des élections (Dge) du ministère de l’Intérieur, ils sont 35.589 nouveaux inscrits dans l’ensemble des 14 régions du pays et 45 départements. Ils sont dans les 42 pays à l’étranger où vivent nos compatriotes, quelque 13.255 à s’inscrire à la date d’hier. On note qu’à ce niveau, les inscriptions sont couplées à l’obtention de la carte d’identité pour tous ceux qui ne l’ont pas où l’ont perdu. Une situation qui a entraîné un engouement de l’électorat de la diaspora qui s’est rué vers les consuls et les ambassades ainsi que les bureaux ouverts pour ces opérations dans leurs localités respectives.
Ce qui n’a pas été sans accros dans certains pays, consécutivement à leur législation ou leur réglementation en vigueur et/ou aux réticences observées de la part de leurs autorités locales qui refusent souvent de permettre l’ouverture de centres d’inscriptions dans leurs villes. Elles sont, ces autorités des Amériques à l’Asie en passant par l Europe, les Caraïbes et l’Afrique, une quinzaine à refuser aux électeurs sénégalais dans leurs pays à s’inscrire en dehors des consulats, ambassades ou représentations du Sénégal. Si ce n’est pas l’introuvable bureau d’inscription, c’est l’impossibilité d’obtenir un certificat de perte auprès des services compétents pour ceux qui auraient perdu leurs pièces d’identité.
Pour parer à tout ça et permettre une inscription massive des Sénégalais de l’extérieur qui en font une demande pressante, la Dge a dépêché une mission depuis un mois dans ces pays. Conduite par le Directeur général des élections, Cheikh Guèye, la mission du ministère de l’Intérieur supervise les inscriptions et s’applique à trouver des solutions aux problèmes posés.
Taux d’inscription Satisfaisant pour l’administration, Insuffisant pour l’opposition
L’opposition, non alignée comme celle regroupée dans des coalitions, notamment dans Benno Siggil Senegaal, ainsi que plusieurs mouvements dits citoyens, comme le mouvement « Y’en a marre » invitent leurs compatriotes à s’inscrire massivement. Une communication qui tarde cependant à trouver l’écho escompté auprès des électeurs.
Malgré cependant la faiblesse des inscriptions, seulement 48 844 nouveaux inscrits, rapportée à l’importance d’un électorat estimé à 1.300.000 Sénégalais de tous les sexes âgés de 18 ans à plus, soit moins de 4% d’inscrits nouveaux, on souligne à la Dge que le taux d’inscription est pourtant le plus important observé depuis la refonte totale du fichier électoral d’avant les élections de 2007.
A moins d’un mois et quelques jours de la clôture des inscriptions sur les listes électorales au Sénégal et à deux mois pour l’étranger, force est cependant de constater que les Sénégalais ne se sont pas pressés à s’inscrire sur les listes électorales, pour voter à la présidentielle et aux législatives de 2012.
Situation difficilement compréhensible au regard des campagnes de communication de l’Administration et des partis politiques ainsi que des mouvements dits citoyens appelant toutes à l’inscription massive des Sénégalais. D’autant moins intelligible que le nombre d’électeurs intéressés par cette révision exceptionnelle est relativement élevé surtout dans sa frange jeune. On l’estime entre un million à un million trois cent mille électeurs. Ce qui représente plus que ce qui a permis au président Wade de rempiler en 2007. Dès le premier tour !
Les inscriptions sur les listes électorales préoccupent beaucoup les partis politiques. L’opposition, notamment son cadre de lutte pour la régularité et la transparence des élections, « Clarté dey leer » (transparence) trouve elle ; qu’il y a encore beaucoup d’irrégularités à ce niveau. Elle continue à dénoncer les nombreux manquements qu’elle dit observer et le refus des autorités du ministère de l’Intérieur de délivrer les cartes d’identité aux jeunes.
Faux rétorque-t-on à ce niveau en déclarant que plusieurs cartes d’identité déjà confectionnées sont en souffrance dans les commissariats de police où leurs propriétaires légitimes tardent à venir les prendre. Mieux, tout en indiquant que l’inscription était simplement volontaire et non obligatoire, on signale que désormais avec un simple récépissé de dépôt, on pouvait d’inscrire. Une trouvaille que l’opposition a vite fait de qualifier de moyen pour une fraude à « l’échelle industrielle » en rappelant les ordonnances de tristes souvenirs.
En tout état de cause, « Clarté Dey Leer » a décidé de dérouler visant sensibiliser davantage les jeunes et les amener à s’inscrire massivement. Le temps lui est compté cependant.
Madior FALL (Sud quotidien)
Ce qui n’a pas été sans accros dans certains pays, consécutivement à leur législation ou leur réglementation en vigueur et/ou aux réticences observées de la part de leurs autorités locales qui refusent souvent de permettre l’ouverture de centres d’inscriptions dans leurs villes. Elles sont, ces autorités des Amériques à l’Asie en passant par l Europe, les Caraïbes et l’Afrique, une quinzaine à refuser aux électeurs sénégalais dans leurs pays à s’inscrire en dehors des consulats, ambassades ou représentations du Sénégal. Si ce n’est pas l’introuvable bureau d’inscription, c’est l’impossibilité d’obtenir un certificat de perte auprès des services compétents pour ceux qui auraient perdu leurs pièces d’identité.
Pour parer à tout ça et permettre une inscription massive des Sénégalais de l’extérieur qui en font une demande pressante, la Dge a dépêché une mission depuis un mois dans ces pays. Conduite par le Directeur général des élections, Cheikh Guèye, la mission du ministère de l’Intérieur supervise les inscriptions et s’applique à trouver des solutions aux problèmes posés.
Taux d’inscription Satisfaisant pour l’administration, Insuffisant pour l’opposition
L’opposition, non alignée comme celle regroupée dans des coalitions, notamment dans Benno Siggil Senegaal, ainsi que plusieurs mouvements dits citoyens, comme le mouvement « Y’en a marre » invitent leurs compatriotes à s’inscrire massivement. Une communication qui tarde cependant à trouver l’écho escompté auprès des électeurs.
Malgré cependant la faiblesse des inscriptions, seulement 48 844 nouveaux inscrits, rapportée à l’importance d’un électorat estimé à 1.300.000 Sénégalais de tous les sexes âgés de 18 ans à plus, soit moins de 4% d’inscrits nouveaux, on souligne à la Dge que le taux d’inscription est pourtant le plus important observé depuis la refonte totale du fichier électoral d’avant les élections de 2007.
A moins d’un mois et quelques jours de la clôture des inscriptions sur les listes électorales au Sénégal et à deux mois pour l’étranger, force est cependant de constater que les Sénégalais ne se sont pas pressés à s’inscrire sur les listes électorales, pour voter à la présidentielle et aux législatives de 2012.
Situation difficilement compréhensible au regard des campagnes de communication de l’Administration et des partis politiques ainsi que des mouvements dits citoyens appelant toutes à l’inscription massive des Sénégalais. D’autant moins intelligible que le nombre d’électeurs intéressés par cette révision exceptionnelle est relativement élevé surtout dans sa frange jeune. On l’estime entre un million à un million trois cent mille électeurs. Ce qui représente plus que ce qui a permis au président Wade de rempiler en 2007. Dès le premier tour !
Les inscriptions sur les listes électorales préoccupent beaucoup les partis politiques. L’opposition, notamment son cadre de lutte pour la régularité et la transparence des élections, « Clarté dey leer » (transparence) trouve elle ; qu’il y a encore beaucoup d’irrégularités à ce niveau. Elle continue à dénoncer les nombreux manquements qu’elle dit observer et le refus des autorités du ministère de l’Intérieur de délivrer les cartes d’identité aux jeunes.
Faux rétorque-t-on à ce niveau en déclarant que plusieurs cartes d’identité déjà confectionnées sont en souffrance dans les commissariats de police où leurs propriétaires légitimes tardent à venir les prendre. Mieux, tout en indiquant que l’inscription était simplement volontaire et non obligatoire, on signale que désormais avec un simple récépissé de dépôt, on pouvait d’inscrire. Une trouvaille que l’opposition a vite fait de qualifier de moyen pour une fraude à « l’échelle industrielle » en rappelant les ordonnances de tristes souvenirs.
En tout état de cause, « Clarté Dey Leer » a décidé de dérouler visant sensibiliser davantage les jeunes et les amener à s’inscrire massivement. Le temps lui est compté cependant.
Madior FALL (Sud quotidien)
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