L’Etat a-t-il fait machine arrière dans sa volonté de saucissonner le conseil rural de Mbane ou est-il en train de reculer pour mieux endormir les populations de la localité qui s’opposent farouchement à ce découpage administratif ? Tout porte à croire à la seconde hypothèse. En effet, le ministère de la Décentralisation et des Collectivités locales a annoncé hier la décision de procéder à partir de ce vendredi, à l’installation des dix-sept délégations spéciales chargées de faire fonctionner les collectivités locales issues du dernier découpage administratif. Parmi les collectivités locales ciblées, il y a, entre autres, les communes de Sendou, Jaxxay, Sangalkam, Bambilor, Tivaouane Peulh, etc. Toutes les nouvelles collectivités créées, sauf celle de Ndombo, dans la communauté rurale de Mbane, qui est au centre d’un grand mouvement de contestation des populations de cette localité sous la houlette du président du conseil rural Aliou Diack. Dans le communiqué du ministre de la Décentralisation et des Collectivités locales, il est cependant précisé que ‘pour le reste des collectivités locales concernées, les arrêtés portant nomination des membres des délégations spéciales seront pris incessamment’. C’est dire donc que l’Etat n’a pas encore dit son dernier mot à Mbane. Et qu’Aliou Diack et ses amis n’ont pas encore gagné la guerre.
En réalité, il ne serait pas très indiqué de vouloir affronter les populations de Mbane en procédant à l’installation de la délégation spéciale à Ndombo, alors que les grévistes de la faim n’ont pas encore quitté les lieux de leur diète. En effet, le professeur Aliou Diack et les trente-quatre conseillers municipaux sur les quarante-six que compte le conseil rural de Mbane ont juste suspendu leur grève de la faim samedi dernier à la demande de plusieurs autorités politiques, civiles et religieuses. ‘Nous avons, après analyse de la situation globale et de l'objectif largement atteint, collégialement et unanimement pris la décision d'arrêter notre mouvement de grève de la faim, le samedi 21 mai 2011 à minuit, sur demande de Serigne Mansour Sy Djamil’, avait déclaré samedi Aliou Diack, le président du conseil rural de Mbane qui s’érige contre le découpage administratif. Les grévistes de la faim de souligner que ‘dans ce combat que nous avons mené et gagné, les jeunes de la Communauté rurale, particulièrement ceux de Ndombo Sandjiry Diop, Ndombo Alarba, Diamguene et Matamoulana, ont mené à côté de nos femmes Linguères et Amazones, une résistance hors du commun, à l'image de Fatou Diop Guèye et Oulèye Djiby Sow, conseillères, qui ont mené sans faiblesse la grève de la faim du début à la fin. Nous les félicitons et leur disons qu'il ne faut, en aucun moment, baisser la garde devant l'injustice, l'impunité et l'arrogance.’
Aliou Diack et ses conseillers qui ont juré fidélité aux populations, ont promis d’aller jusqu’au bout dans cette affaire. Une question de vie ou de mort. ‘Soyez rassurés, nous faisons le serment solennel devant vous et le peuple sénégalais, que jamais nous n'accepterons le découpage administratif de notre Communauté rurale, sous quelque forme que ce soit ! C'est une question de survie ou de mort pour Mbane et le Walo’, avait martelé Aliou Diack avant de suspendre la grève de la faim. C’est dire que la décision du ministre de la Décentralisation et des Collectivités locales de surseoir à l’installation de la délégation spéciale de Ndombo n’est pas un simple fait du hasard.
Mais en attendant, le ministre Aliou Sow signale que ‘la suspension des opérations financières dans les collectivités locales modifiées prend fin dès l’installation des délégations spéciales dont les membres veilleront, conformément aux instructions, de Monsieur le Ministre de la Décentralisation et des Collectivités locales, sur la préservation des acquis et autres avantages sociaux légaux que la collectivité locale accordait aux populations avant le découpage administratif’.
En réalité, il ne serait pas très indiqué de vouloir affronter les populations de Mbane en procédant à l’installation de la délégation spéciale à Ndombo, alors que les grévistes de la faim n’ont pas encore quitté les lieux de leur diète. En effet, le professeur Aliou Diack et les trente-quatre conseillers municipaux sur les quarante-six que compte le conseil rural de Mbane ont juste suspendu leur grève de la faim samedi dernier à la demande de plusieurs autorités politiques, civiles et religieuses. ‘Nous avons, après analyse de la situation globale et de l'objectif largement atteint, collégialement et unanimement pris la décision d'arrêter notre mouvement de grève de la faim, le samedi 21 mai 2011 à minuit, sur demande de Serigne Mansour Sy Djamil’, avait déclaré samedi Aliou Diack, le président du conseil rural de Mbane qui s’érige contre le découpage administratif. Les grévistes de la faim de souligner que ‘dans ce combat que nous avons mené et gagné, les jeunes de la Communauté rurale, particulièrement ceux de Ndombo Sandjiry Diop, Ndombo Alarba, Diamguene et Matamoulana, ont mené à côté de nos femmes Linguères et Amazones, une résistance hors du commun, à l'image de Fatou Diop Guèye et Oulèye Djiby Sow, conseillères, qui ont mené sans faiblesse la grève de la faim du début à la fin. Nous les félicitons et leur disons qu'il ne faut, en aucun moment, baisser la garde devant l'injustice, l'impunité et l'arrogance.’
Aliou Diack et ses conseillers qui ont juré fidélité aux populations, ont promis d’aller jusqu’au bout dans cette affaire. Une question de vie ou de mort. ‘Soyez rassurés, nous faisons le serment solennel devant vous et le peuple sénégalais, que jamais nous n'accepterons le découpage administratif de notre Communauté rurale, sous quelque forme que ce soit ! C'est une question de survie ou de mort pour Mbane et le Walo’, avait martelé Aliou Diack avant de suspendre la grève de la faim. C’est dire que la décision du ministre de la Décentralisation et des Collectivités locales de surseoir à l’installation de la délégation spéciale de Ndombo n’est pas un simple fait du hasard.
Mais en attendant, le ministre Aliou Sow signale que ‘la suspension des opérations financières dans les collectivités locales modifiées prend fin dès l’installation des délégations spéciales dont les membres veilleront, conformément aux instructions, de Monsieur le Ministre de la Décentralisation et des Collectivités locales, sur la préservation des acquis et autres avantages sociaux légaux que la collectivité locale accordait aux populations avant le découpage administratif’.