L’association des copropriétaires de la résidence Ataya (situé dans la commune de Yoff) a tenu ce mercredi, un point de presse pour dénoncer le promoteur immobilier et expliquer les difficultés auxquels ils font face.
« C’est avec amertume et angoisse que, nous prenons la population sénégalaise à témoin pour nous adresser aux autorités de ce pays, afin alerter sur une situation alarmante qui a assez duré. Un premier incendie au bâtiment 4 nous a surpris dans la nuit du 3 au 4 mars 2023, jusqu'au moment où nous vous parlons, ses résidents n'ont pu rejoindre leurs domiciles à cause de l'énormité des dégâts et du dilatoire du promoteur Mr Paul Libens », a déclaré la première présidente du conseil syndical de la résidence, Aissatou Samb.
A l’en croire, il y a eu un autre incendie au bâtiment 6, ce 22 janvier, avec à peu près les mêmes dégâts sans compter les débuts d'incendie aux bâtiments 1 et 6. La résidence compte 7 immeubles de 34 appartements chacun, soit au total 238 appartements. On pourra dire qu'ils sont habités à peu près par 238 chefs de familles avec leurs démembrements, ascendants comme descendants et par rapport au nombre d'occupants, elle peut être érigée en quartier.
« Le Promoteur de la résidence Paul Libens est rentré tranquillement en Belgique, alors que la livraison définitive du chantier n'est toujours pas effective. Ce dernier nous a vendu les appartements au fur et à mesure qu'il construisait les bâtiments, avec beaucoup de promesses non réalisées. Ce qui fait aussi que les nombreux vices, malfaçons et non conformités, n'ont pu être décelés que plus tard », a ajouté Aissatou Samb.
En plus des manquements au niveau des installations électriques qui sont à l'origine des incendies et souvent d'étincelles, basées sur les rapports de cabinets d'expertise publics ou privés comme Apave et Cossuel, Mme Samb a également précisé que « la résidence a de sérieuses infiltrations d'eau au niveau de presque tous les appartements. L’eau passe dans les murs au niveau des câbles électriques et c'est un gros risque pour la fragilité des bâtiments. Nous avons des problèmes au niveau des installations de la plomberie, avec beaucoup d'anomalies qui lui ont été déjà signalées, des bâches à eau et des réservoirs d'eau dont la contenance ne peut satisfaire le nombre d'habitants de Ataya surtout en cas de baissé de pression de la Sen'eau » (...).
L’association des copropriétaires de la résidence interpelle le président de la République, garant de la sécurité des populations et de leurs biens, les autorités compétentes (la direction de la protection civile s/c du ministère de l'intérieur, le gouverneur…), de venir faire le constat et de mettre ce promoteur face à ses responsabilités avant que l’irréparable ne se produise.
« C’est avec amertume et angoisse que, nous prenons la population sénégalaise à témoin pour nous adresser aux autorités de ce pays, afin alerter sur une situation alarmante qui a assez duré. Un premier incendie au bâtiment 4 nous a surpris dans la nuit du 3 au 4 mars 2023, jusqu'au moment où nous vous parlons, ses résidents n'ont pu rejoindre leurs domiciles à cause de l'énormité des dégâts et du dilatoire du promoteur Mr Paul Libens », a déclaré la première présidente du conseil syndical de la résidence, Aissatou Samb.
A l’en croire, il y a eu un autre incendie au bâtiment 6, ce 22 janvier, avec à peu près les mêmes dégâts sans compter les débuts d'incendie aux bâtiments 1 et 6. La résidence compte 7 immeubles de 34 appartements chacun, soit au total 238 appartements. On pourra dire qu'ils sont habités à peu près par 238 chefs de familles avec leurs démembrements, ascendants comme descendants et par rapport au nombre d'occupants, elle peut être érigée en quartier.
« Le Promoteur de la résidence Paul Libens est rentré tranquillement en Belgique, alors que la livraison définitive du chantier n'est toujours pas effective. Ce dernier nous a vendu les appartements au fur et à mesure qu'il construisait les bâtiments, avec beaucoup de promesses non réalisées. Ce qui fait aussi que les nombreux vices, malfaçons et non conformités, n'ont pu être décelés que plus tard », a ajouté Aissatou Samb.
En plus des manquements au niveau des installations électriques qui sont à l'origine des incendies et souvent d'étincelles, basées sur les rapports de cabinets d'expertise publics ou privés comme Apave et Cossuel, Mme Samb a également précisé que « la résidence a de sérieuses infiltrations d'eau au niveau de presque tous les appartements. L’eau passe dans les murs au niveau des câbles électriques et c'est un gros risque pour la fragilité des bâtiments. Nous avons des problèmes au niveau des installations de la plomberie, avec beaucoup d'anomalies qui lui ont été déjà signalées, des bâches à eau et des réservoirs d'eau dont la contenance ne peut satisfaire le nombre d'habitants de Ataya surtout en cas de baissé de pression de la Sen'eau » (...).
L’association des copropriétaires de la résidence interpelle le président de la République, garant de la sécurité des populations et de leurs biens, les autorités compétentes (la direction de la protection civile s/c du ministère de l'intérieur, le gouverneur…), de venir faire le constat et de mettre ce promoteur face à ses responsabilités avant que l’irréparable ne se produise.