Trois mois après l’interdiction de la coupe du bois adoptée par les autorités en réponse aux événements de Bofa, les conséquences se font lourdement sentir par les professionnels du secteur dont la plupart ont fermé leurs ateliers. Certains sont traînés devant les tribunaux pour n’avoir pas honoré les contrats avec leurs clients.
«Il y a beaucoup de menuisiers qui ont fermé leurs ateliers faute de bois. D’autres qui ont des problèmes. Ils ont été convoqués à la gendarmerie. Certains ont des difficultés à payer le loyer », soutient Sadibou Bodiang, président des menuisiers du Sénégal section Ziguinchor.
Pour eux, ce qui s’est passé à Bofa aurait pu être évité, si les autorités n’avaient pas rangé dans les tiroirs les conclusions émises après les concertations de 2013 et qui proposaient un schéma d’exploitation rationnelle des ressources forestières.
Toutefois, ils appellent les autorités étatiques à ouvrir de larges concertations sur la question pour lever le préjudice et tout ce que la mesure porte au secteur.
«Il y a beaucoup de menuisiers qui ont fermé leurs ateliers faute de bois. D’autres qui ont des problèmes. Ils ont été convoqués à la gendarmerie. Certains ont des difficultés à payer le loyer », soutient Sadibou Bodiang, président des menuisiers du Sénégal section Ziguinchor.
Pour eux, ce qui s’est passé à Bofa aurait pu être évité, si les autorités n’avaient pas rangé dans les tiroirs les conclusions émises après les concertations de 2013 et qui proposaient un schéma d’exploitation rationnelle des ressources forestières.
Toutefois, ils appellent les autorités étatiques à ouvrir de larges concertations sur la question pour lever le préjudice et tout ce que la mesure porte au secteur.