La Fédération nationale des associations coraniques du Sénégal ne veut point entendre parler d’interdiction de la mendicité des enfants dans la rue ce sans mesures d’accompagnement. Les maîtres coraniques, au cours d’une conférence de presse, demandent à l’Etat de revenir sur sa décision, à défaut, ils menacent de se radicaliser.
« Nous avons tous écouté le président de la République et son premier ministre sur la question de la mendicité et sur la décision majeure qui est de fermer tous les daaras (écoles coraniques) qui ne répondent pas aux normes. C’est une question qui est très complexe. De prendre cette décision majeure sans impliquer les principaux acteurs concernés, je pense que c’est une grande erreur », martèle Adama Seck, porte-parole des maîtres coraniques.
Plus loin dans son allocution, il ajoute que « nous interpellons le président de la République de revoir cette décision, parce qu’il y a des enfants, des talibés mendiants mais qui apprennent le coran convenablement. Alors qu’il n’y a même de mesures d’accompagnement afin de poursuivre leurs études correctement. Il faut qu’ils (l’Etat du Sénégal) prennent la responsabilité de trouver les mesures d’accompagnement avant de prendre ces genres de décision ».
Par ailleurs, la Fédération nationale des associations coraniques du Sénégal ne compte pas se laisser faire. « Nous ne sommes pas du tout d’accord. En tout cas, vous verrez que la Fédération est prête à prendre des décisions qu’il faut, même si elle sera radicale. Ceux dont nous sommes capables de le faire, nous ne pouvons le dire actuellement. Tout dépendra du comportement de l’Etat », préavis Adama Seck sur la Rfm.
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