La loi contre la traite des personnes tarde à être appliquée. Du moins c’est le constat fait ce matin dans la capitale sénégalaise avec des mendiants qui persistent dans la demande de l’aumône. Ces talibés, munis de leurs pots de tomate ne donnent pas l’impression d’être concernés par la nouvelle mesure annoncée par le gouvernement de Souleymane Ndéné Ndiaye.
Sont-ils au courant de la proscription de la mendicité dans la voie publique ? «Notre marabout nous a dit de mendier seulement dans les maisons et d’éviter d’encombrer les rues car c’est interdit là bas», laisse entendre un des leurs en continuant leur porte-à-porte.
L’affluence de mendiants qui bouchaient les grandes artères de la banlieue dakaroise, du centre ville, surtout en ces temps de ramadan, a connu une forte baisse ce matin
Dans les arrêts de cars, les embouteillages ou feux rouges, quelques aveugles et handicapés agitant les mains à travers les vitres des véhicules résistent encore. Ce handicapé, lui, affirme avoir bien été au courant de la nouvelle décision.
Cependant «ce serait pire de rester chez soi et crever de faim» se défend-il au moment où son collègue lance «commet peut-on interdire à un invalide de mendier si on ne songe même pas à l’aider» ?
A Castor, des femmes, avec leurs progénitures assis sur leur pagne étalé le long de la route ne semblent pas inquiétées par « cette épée gouvernementale» qui est tendue contre elles.
Quant à une éventuelle descente des policiers, les nécessiteuses en doute fort car «ils nous sont habitué à ce genre de menace qu’ils ne prennent pas au sérieux et qu’ils oublieront bientôt», assure une mendiante, la quarantaine bien sonnée. Avec un air naïf, les familles mendiantes s’entêtent à décrocher leur gagne-pain à n’importe quel prix.
Les piétons, eux s’étonnent de la non-tenue des promesses de la part des autorités. Ce travailleur dit sa déception après avoir constaté que la mesure n’est pas encore effective. «Je m’attendais vraiment à assister à une scène de chasse aux mendiants après avoir suivi le premier ministre sur ce sujet mardi », dit-il. «Je me disais que ce serait un travail difficile mais ça m’étonne de voir tranquillement les mendiants au jour-j où le déguerpissement doit commencer». «Ou bien c’était seulement pour divertir», a ajouté ce jeune homme le sourire au coin.
Sont-ils au courant de la proscription de la mendicité dans la voie publique ? «Notre marabout nous a dit de mendier seulement dans les maisons et d’éviter d’encombrer les rues car c’est interdit là bas», laisse entendre un des leurs en continuant leur porte-à-porte.
L’affluence de mendiants qui bouchaient les grandes artères de la banlieue dakaroise, du centre ville, surtout en ces temps de ramadan, a connu une forte baisse ce matin
Dans les arrêts de cars, les embouteillages ou feux rouges, quelques aveugles et handicapés agitant les mains à travers les vitres des véhicules résistent encore. Ce handicapé, lui, affirme avoir bien été au courant de la nouvelle décision.
Cependant «ce serait pire de rester chez soi et crever de faim» se défend-il au moment où son collègue lance «commet peut-on interdire à un invalide de mendier si on ne songe même pas à l’aider» ?
A Castor, des femmes, avec leurs progénitures assis sur leur pagne étalé le long de la route ne semblent pas inquiétées par « cette épée gouvernementale» qui est tendue contre elles.
Quant à une éventuelle descente des policiers, les nécessiteuses en doute fort car «ils nous sont habitué à ce genre de menace qu’ils ne prennent pas au sérieux et qu’ils oublieront bientôt», assure une mendiante, la quarantaine bien sonnée. Avec un air naïf, les familles mendiantes s’entêtent à décrocher leur gagne-pain à n’importe quel prix.
Les piétons, eux s’étonnent de la non-tenue des promesses de la part des autorités. Ce travailleur dit sa déception après avoir constaté que la mesure n’est pas encore effective. «Je m’attendais vraiment à assister à une scène de chasse aux mendiants après avoir suivi le premier ministre sur ce sujet mardi », dit-il. «Je me disais que ce serait un travail difficile mais ça m’étonne de voir tranquillement les mendiants au jour-j où le déguerpissement doit commencer». «Ou bien c’était seulement pour divertir», a ajouté ce jeune homme le sourire au coin.