« C’est une décision surprenante et inquiétante. Ce n’est pas exact de dire que les journalistes proclament des résultats, mais ils ne font que relayer des informations. C’est le code électoral qui prévoit qu’un procès verbal soit affiché à la porte du bureau de vote, alors le journaliste relaie l’information en la mettant à la connaissance du public », précise l’avocat défenseur des droits de l’Homme.
Au moment où les radios diffusent les résultats, ajoute-t-il, les représentants des partis politiques ont déjà une copie du procès verbal. « C’est donc une diffusion de l’information », estime l’avocat. « Nous ne pensons pas que dans un Etat de droit que l’on puisse interdire à un journaliste de diffuser une information vraie qui ne porte pas atteinte à l’ordre public. Aucune autorité ne peut l’interdire. Avec Internet et à l’ère des autoroutes de l’information, c’est dérisoire de vouloir supprimer la liberté d’expression », ajoute-t-il.
Un représentant de bureau de vote peut, à partir d’un procès verbal, diffuser les informations sans passer par les journalistes, rappelle Me Assane Dioma Ndiaye.
A son avis, la proposition va à l’encontre de la liberté de presse, « elle est inopportune ».
« Le danger, c’est vouloir domestiquer la démocratie alors que c’est un principe universel. Dans un monde planétaire, à l’ère de l’universalisme, on ne peut pas faire un mauvais procès aux journalistes sénégalais qui ont participé à l’accentuation de la démocratie », ajoute l’avocat.
Malick CISS
Le Soleil
Au moment où les radios diffusent les résultats, ajoute-t-il, les représentants des partis politiques ont déjà une copie du procès verbal. « C’est donc une diffusion de l’information », estime l’avocat. « Nous ne pensons pas que dans un Etat de droit que l’on puisse interdire à un journaliste de diffuser une information vraie qui ne porte pas atteinte à l’ordre public. Aucune autorité ne peut l’interdire. Avec Internet et à l’ère des autoroutes de l’information, c’est dérisoire de vouloir supprimer la liberté d’expression », ajoute-t-il.
Un représentant de bureau de vote peut, à partir d’un procès verbal, diffuser les informations sans passer par les journalistes, rappelle Me Assane Dioma Ndiaye.
A son avis, la proposition va à l’encontre de la liberté de presse, « elle est inopportune ».
« Le danger, c’est vouloir domestiquer la démocratie alors que c’est un principe universel. Dans un monde planétaire, à l’ère de l’universalisme, on ne peut pas faire un mauvais procès aux journalistes sénégalais qui ont participé à l’accentuation de la démocratie », ajoute l’avocat.
Malick CISS
Le Soleil
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