La police des Parcelles Assainies a reçu un rapport médical transmis par le chef de service de la maternité du centre de santé Nabil Choucair. Ledit rapport, établi par le Docteur Ayan Abdallah, gynécologue obstétricien, fait état de deux cas d’interruptions volontaires de grossesses provoquées par la prise de médicaments. Des patientes qu’il a reçues le même jour à quelques minutes d’intervalle.
Immédiatement après avoir reçu ce rapport, les policiers se sont rendus au centre de santé Nabil Choucair aux fins de constat. Sur place, ils ont constaté qu’il s’agissait de deux cas distincts d’interruption volontaire de grossesse concernant deux dames qui se sont présentées au centre de santé pour une consultation médicale, suite à des complications. Les deux mises en cause, Oumou Obeye et Soukeyna Diop ont tenté d’interrompre leurs grossesses non désirées.
Et par le fait du hasard, elles se sont retrouvées toutes les deux à l’hôpital Nabil Choucair et face au même médecin. Ceci, à la suite de fortes douleurs abdominales qu’elles ressentaient. D’après le docteur Ayan Abdallah, il a reçu sa première patiente, Oumou Obèye, admise suite à des métrorragies abondantes. Cette dernière aurait pris des comprimés que son petit ami lui a remis pour mettre un terme à sa grossesse. Quelques minutes plus tard, la seconde patiente, Soukeyna Diop, s’est présentée pour les mêmes faits. Elle aussi avait déjà commencé son processus d’avortement avec des comprimés pris par voie orale et vaginale.
Sachant avoir affaire à deux tentatives d’avortement, le médecin a mis les deux dames à la disposition de la police. Face aux enquêteurs, les deux mises en cause sont passées à table en reconnaissant les faits qui leur reprochés. « La semaine passée, je me tordais de douleurs abdominales atroces et continues. Je suis également restée sans voir mes menstrues ce mois-ci. Inquiète, j’ai fait un test de grossesse avec un testeur que j’ai acheté à la pharmacie et les résultats se sont révélés positifs. C’est ainsi que j’en ai parlé à mon petit ami qui m’a convaincu d’interrompre la grossesse… Il m’a apporté un flacon de médicaments en me suggérant d’en prendre deux pilules dont j’ignore les noms et qui m’aideraient à entamer le processus d’avortement », raconte Oumou Obèye qui a failli passer de vie à trépas. Quant à Soukeyna Diop, elle a raconté la même histoire que la première patiente.
Divorcée récemment, elle entretenait une liaison avec un autre homme. Ne voulant pas souffrir du regard de la société, elle a tenté d’interrompre sa grossesse. « La semaine passée, alors que j’étais dans un bus, un homme m’a aidé à me relever lorsque je suis tombée. Après avoir discuté avec lui, il m’a remis des comprimés pour m’aider à me débarrasser de ma grossesse ».
Telle est la version servie par Soukeyna Diop aux policiers. Après leurs aveux, ces deux dames ont été déférées au parquet en attendant d’être fixées sur leur sort, rapporte Le Témoin.
Immédiatement après avoir reçu ce rapport, les policiers se sont rendus au centre de santé Nabil Choucair aux fins de constat. Sur place, ils ont constaté qu’il s’agissait de deux cas distincts d’interruption volontaire de grossesse concernant deux dames qui se sont présentées au centre de santé pour une consultation médicale, suite à des complications. Les deux mises en cause, Oumou Obeye et Soukeyna Diop ont tenté d’interrompre leurs grossesses non désirées.
Et par le fait du hasard, elles se sont retrouvées toutes les deux à l’hôpital Nabil Choucair et face au même médecin. Ceci, à la suite de fortes douleurs abdominales qu’elles ressentaient. D’après le docteur Ayan Abdallah, il a reçu sa première patiente, Oumou Obèye, admise suite à des métrorragies abondantes. Cette dernière aurait pris des comprimés que son petit ami lui a remis pour mettre un terme à sa grossesse. Quelques minutes plus tard, la seconde patiente, Soukeyna Diop, s’est présentée pour les mêmes faits. Elle aussi avait déjà commencé son processus d’avortement avec des comprimés pris par voie orale et vaginale.
Sachant avoir affaire à deux tentatives d’avortement, le médecin a mis les deux dames à la disposition de la police. Face aux enquêteurs, les deux mises en cause sont passées à table en reconnaissant les faits qui leur reprochés. « La semaine passée, je me tordais de douleurs abdominales atroces et continues. Je suis également restée sans voir mes menstrues ce mois-ci. Inquiète, j’ai fait un test de grossesse avec un testeur que j’ai acheté à la pharmacie et les résultats se sont révélés positifs. C’est ainsi que j’en ai parlé à mon petit ami qui m’a convaincu d’interrompre la grossesse… Il m’a apporté un flacon de médicaments en me suggérant d’en prendre deux pilules dont j’ignore les noms et qui m’aideraient à entamer le processus d’avortement », raconte Oumou Obèye qui a failli passer de vie à trépas. Quant à Soukeyna Diop, elle a raconté la même histoire que la première patiente.
Divorcée récemment, elle entretenait une liaison avec un autre homme. Ne voulant pas souffrir du regard de la société, elle a tenté d’interrompre sa grossesse. « La semaine passée, alors que j’étais dans un bus, un homme m’a aidé à me relever lorsque je suis tombée. Après avoir discuté avec lui, il m’a remis des comprimés pour m’aider à me débarrasser de ma grossesse ».
Telle est la version servie par Soukeyna Diop aux policiers. Après leurs aveux, ces deux dames ont été déférées au parquet en attendant d’être fixées sur leur sort, rapporte Le Témoin.