"L'Etat se débine une fois de plus" a résumé le leader du LKP, (Ensemble contre la surexploitation), Elie Domota, cité par France Info.
Les représentants du gouvernement ont quitté la table des négociations lundi soir, en précisant qu'ils ne pourraient pas répondre à la demande de hausse de 200 euros mensuels pour les salaires de 900 euros. L'Etat ne croît pas qu'il devrait financer ou rembourser les hausse de salaires à la place des employeurs privés, a expliqué Nicolas Desforges, l'envoyé spécial du gouvernement. Il a précisé qu'il devait prendre de nouvelles instructions à Paris avant de revenir à la table de négociation.
"S'ils ne veulent pas discuter, nous mettrons la pression populaire dans les rues et nous leur ferons partager le sort du peuple guadeloupéen" a prévenu Patrice Tacita, un responsable du LKP, devant la foule assemblée en face du bâtiment portuaire où se tient la rencontre.
Plusieurs milliers de manifestants avaient accompagné les représentants du LKP jusqu'à la capitainerie du port autonome de la Guadeloupe, où se déroulaient les discussions. Parmi eux, le porte-parole du NPA Olivier Besancenot qui marchait derrière les grévistes brandissant des drapeaux rouges portant le portrait du héros révolutionnaire Ernesto "Che" Guevara. Les manifestants scandaient en créole "nous venons négocier" et chantaient "La Guadeloupe est nous".
A une suspension des discussions, Rosan Mounien, un porte-parole du LKP, en appelait à la responsabilité du gouvernement. "Nous attendons une réponse ou tout de suite, ou dans les heures à venir", a-t-il lancé. "En tout cas nous n'avons pas l'intention de passer la nuit ici". "Ce que nous disons c'est que l'Etat français a eu suffisamment de temps pour prendre la mesure du mouvement", "pour répondre aux revendications du LKP", a-t-il dit.
Rappelant les propos de Nicolas Sarkozy qui jugeait samedi que le "paroxysme de la crise" était "peut-être" passé, il a prévenu: "nous disons que nous sommes en pleine crise et que loin de s'estomper la mobilisation ne pourra que se renforcer et que si d'ici ce soir nous ne sortons pas avec un résultat qui soit significatif il faut s'attendre à une amplification et à un renforcement du mouvement et que la parole sera donnée au peuple".
Le mouvement a commencé le 20 janvier, le LKP (Liyannaj kont pwofitasyon, Ensemble contre la surexploitation) réclame toujours une hausse des bas salaires de 200 euros par mois pour les plus bas salaires. AP
Source : AP
Les représentants du gouvernement ont quitté la table des négociations lundi soir, en précisant qu'ils ne pourraient pas répondre à la demande de hausse de 200 euros mensuels pour les salaires de 900 euros. L'Etat ne croît pas qu'il devrait financer ou rembourser les hausse de salaires à la place des employeurs privés, a expliqué Nicolas Desforges, l'envoyé spécial du gouvernement. Il a précisé qu'il devait prendre de nouvelles instructions à Paris avant de revenir à la table de négociation.
"S'ils ne veulent pas discuter, nous mettrons la pression populaire dans les rues et nous leur ferons partager le sort du peuple guadeloupéen" a prévenu Patrice Tacita, un responsable du LKP, devant la foule assemblée en face du bâtiment portuaire où se tient la rencontre.
Plusieurs milliers de manifestants avaient accompagné les représentants du LKP jusqu'à la capitainerie du port autonome de la Guadeloupe, où se déroulaient les discussions. Parmi eux, le porte-parole du NPA Olivier Besancenot qui marchait derrière les grévistes brandissant des drapeaux rouges portant le portrait du héros révolutionnaire Ernesto "Che" Guevara. Les manifestants scandaient en créole "nous venons négocier" et chantaient "La Guadeloupe est nous".
A une suspension des discussions, Rosan Mounien, un porte-parole du LKP, en appelait à la responsabilité du gouvernement. "Nous attendons une réponse ou tout de suite, ou dans les heures à venir", a-t-il lancé. "En tout cas nous n'avons pas l'intention de passer la nuit ici". "Ce que nous disons c'est que l'Etat français a eu suffisamment de temps pour prendre la mesure du mouvement", "pour répondre aux revendications du LKP", a-t-il dit.
Rappelant les propos de Nicolas Sarkozy qui jugeait samedi que le "paroxysme de la crise" était "peut-être" passé, il a prévenu: "nous disons que nous sommes en pleine crise et que loin de s'estomper la mobilisation ne pourra que se renforcer et que si d'ici ce soir nous ne sortons pas avec un résultat qui soit significatif il faut s'attendre à une amplification et à un renforcement du mouvement et que la parole sera donnée au peuple".
Le mouvement a commencé le 20 janvier, le LKP (Liyannaj kont pwofitasyon, Ensemble contre la surexploitation) réclame toujours une hausse des bas salaires de 200 euros par mois pour les plus bas salaires. AP
Source : AP
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