Interview-Giresse à Lamouchi: "J’ai beaucoup plus de temps à la tête de sélections africaines que lui"

Dans un entretien accordé à RFI, le sélectionneur du Sénégal Alain Giresse, rassemblé à Goussainville avec son équipe, fait le point sur ce qui attend les Lions de la Teranga en Côte d'Ivoire, samedi en barrage aller d'accès à la Coupe du monde 2014.



La Côte d’Ivoire favorite
Oui, on est face à une montagne. A nous de trouver le meilleur endroit pour l’escalader ! Il faut éviter les complexes chez les joueurs, vis-à-vis d’une équipe que je respecte.

La jeunesse du groupe
Le fait que je fasse appel à des joueurs moins expérimentés et plus jeunes, c’est un fait, mais pourquoi toujours comparer au passé ? Face à la Côte d’Ivoire, il est évident que nous avons moins de qualité individuelle et de vécu. Progressivement, un groupe prend ses marques, s’enracine chez chacun une volonté d’apporter au collectif… On ne construit pas une équipe d’un coup de baguette magique. Il faut laisser le temps que ça mature… Les joueurs binationaux (comme Saivet et I.Cissokho) se sont bien intégrés, grâce à l’état d’esprit du groupe… Les leaders se font naturellement. Ce n’est pas quelque chose que l’on décrète. Ce n’est pas une équipe compliquée. Les joueurs respectent bien les horaires et les consignes.

Les données de ce match
Il est important de bien souligner l’aspect mental. Dans ce genre d’environnement, le propre des bons joueurs est de toujours garder de la lucidité.

Une efficacité à améliorer
On marque toujours un peu plus de buts qu’on en prend. Bien entendu qu’on doit marquer plus. On a les occasions, à nous de les concrétiser davantage… Contre l’Ouganda, le contenu n’était pas des meilleurs, mais si nous gagnions à chaque fois que nous faisons un mauvais match, je serais satisfait.

Papiss Cissé de retour
C’est déjà un ancien. Il a cet amour de porter le maillot et de défendre le pays. C’est un plus pour la sélection. La forme du moment est une chose, l’implication en est une autre.

Le match retour à Casablanca
A partir du moment où on a des bonnes conditions de jeu, ça me convient. Même s’il y a du public, il n’y aura jamais autant de soutien qu’il y en aurait eu à Dakar. C’est fatalement un désavantage.

Le match Giresse-Lamouchi
J’ai beaucoup plus de temps à la tête de sélections africaines que lui. C’est une donnée mathématique. Je ne porterais pas d’appréciation sur le fait de savoir si c’est un atout.

Source: footafrica365.fr

 


Mamadou Sakhir Ndiaye

Jeudi 10 Octobre 2013 11:36


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