Une victoire devant le Maroc pour votre première avec les lions du Sénégal. Vous ne pouviez pas rêver mieux ?
Joseph Koto: Oui c’était un résultat positif. Je suis satisfait de cette rencontre parce qu’elle était importante. D’abord pour moi parce que c’était mon premier match, ensuite ce n’était pas évident avec les nouveaux joueurs que j’ai convoqué en équipe nationale, il fallait discuter et se faire comprendre. Mais je peux dire que je suis satisfait de ce match qui m’a permis de voir le comportement de certains joueurs. De plus après la coupe d’Afrique, il fallait une remobilisation de l’équipe, ce que les « gosses » ont bien réussi. Ils ont donné le maximum d’eux-mêmes, ils ont montré de l’envie et c’était le plus important.
Une remobilisation faite autour de nouveaux joueurs ?
Joseph Koto: Absolument ! Il fallait faire une revue d’effectif avec de jeunes joueurs qui sont en train de faire leurs preuves. J’ai jugé utile de travailler avec ces jeunes joueurs là, d’autant plus que je venais d’arriver à la tête de l’équipe. Pour le moment les joueurs m’ont donné raison par rapport à ce choix. Mais ce n’est pas une raison pour dormir sur nos lauriers. Rien n’est encore fait. Ce n’était qu’un match amical. Le match révélateur, ce sera face au Libéria, samedi. Il faut une réconciliation des joueurs avec le public, parce que c’est important après les déboires de Bata.
Pourquoi n’avez-vous pas voulu convoquer certains joueurs de Bata ?
Joseph Koto: La plupart de ces joueurs étaient découragés et pour l’instant, ils ont mal et ne peuvent pas revenir. En tant qu’ancien joueur, on sait ce que c’est. La déception, elle est mortelle. Il faut leur laisser le temps de retrouver confiance. On ne peut pas dire que ce sont des gens qui n’aiment pas leur peuple. Ils se sont beaucoup battus pour leur pays et ils ont donné énormément de plaisir à leur public. Maintenant qu’ils veuillent prendre du recul c’est normal. Mais petit à petit, ils vont se remettre et s’adapter à cette équipe. De toute façon, la porte est ouverte à tout le monde.
Ne pensiez-vous pas qu’une participation à ces éliminatoires du Mondial aurait pu leur permettre de retrouver confiance ?
Joseph Koto: Chaque individu a sa façon de voir. Pour eux, c’était peut être trop tôt pour revenir dans cette équipe. Venir en équipe nationale ne se négocie pas. Il faut avoir envie et venir. Quant on n’a pas envie, il faut le faire savoir et le dire en gentleman.
Samedi, vous allez vers un match décisif face au Libéria, avez-vous pu avoir des infos sur vos adversaires ?
Joseph Koto: A vrai dire pas beaucoup.
Des réglages après votre match amical ? Une revue d’effectif pour affronter la "Lone star"?
Joseph Koto: Des réglages oui, c’était un match amical face au Maroc. On travaille pour apporter ces réglages au niveau de l’équipe. Mais c’est un groupe qui nous a fait plaisir et je pense que si ces joueurs continuent sur cette lancée, avec l’envie, ils pourront atteindre leurs objectifs.
Face au Libéria, allez-vous reconduire le même groupe qui a débuté la rencontre contre le Maroc ?
Joseph Koto: C’est possible. Mais le football, c’est la forme du moment. On va voir avec les entrainements et côté physique. S’il y a des joueurs malades ou blessés… Il y a tout un ensemble. Mais on essayera de mettre la meilleure équipe possible. L’entraineur peut faire confiance à un joueur mais c’est à lui de s’imposer. C’est le joueur qui joue qui se classe lui-même. C’est à lui de montrer à l’entraineur, les raisons pour lesquelles il doit être sur le terrain. On a été des joueurs et notre objectif c’est les aider à ne pas commettre certaines erreurs. C’est ma philosophie.
Un joueur comme Sadio Mané a fait sensation face au Maroc, comment avez-vous apprécié sa prestation ?
Joseph Koto: Ça n’a pas été une surprise pour moi, parce que je le connais. C’est un jeune joueur pétri de qualités et qui a envie. Avec sa mentalité, il nous a beaucoup fait plaisir. Si je l’ai sorti en fin de match, c’était pour le protéger parce qu’il commençait à prendre beaucoup de coups. S’il ne s’enflamme pas, s’il reste lucide, je pense qu’avec ce qu’il a montré, il est capable d’évoluer dans n’importe quelle équipe.
D’entraineur national local, vos êtes passé à adjoint de Lechantre et malheureusement ou heureusement vous retrouvez à la tête de cette équipe à un moment crucial...
Joseph Koto: Vous savez avec la grâce de Dieu tout est possible. Moi je suis très très croyant. Au début rien ne le présageait et je me suis dit que c’était peut être ma chance. Rien n’était au départ conclu. C’est Dieu qui a voulu que je sois là à ce moment et rien ne pouvait le présager. Peut être que demain je serai la ou je ne serai plus là, ce sera la volonté divine. En tant que sénégalais et entraineur, si on me propose cette équipe je ne vais pas la prendre avec deux mains mais avec dix mains si possible.
Koto qui réussit à décrocher une deuxième qualification au mondial pour le Sénégal ?
Joseph Koto: Inch’Allah je le souhaite vivement. Je serai heureux de décrocher une qualification pour le mondial et pourquoi pas me qualifier en coupe d’Afrique et la gagner. C’est mon souhait pour mon frère Bocandé qui s’est battu pour notre football. Et sur sa tombe je lui ai promis de faire le maximum pour y arriver.
avec ndamli.sn
Joseph Koto: Oui c’était un résultat positif. Je suis satisfait de cette rencontre parce qu’elle était importante. D’abord pour moi parce que c’était mon premier match, ensuite ce n’était pas évident avec les nouveaux joueurs que j’ai convoqué en équipe nationale, il fallait discuter et se faire comprendre. Mais je peux dire que je suis satisfait de ce match qui m’a permis de voir le comportement de certains joueurs. De plus après la coupe d’Afrique, il fallait une remobilisation de l’équipe, ce que les « gosses » ont bien réussi. Ils ont donné le maximum d’eux-mêmes, ils ont montré de l’envie et c’était le plus important.
Une remobilisation faite autour de nouveaux joueurs ?
Joseph Koto: Absolument ! Il fallait faire une revue d’effectif avec de jeunes joueurs qui sont en train de faire leurs preuves. J’ai jugé utile de travailler avec ces jeunes joueurs là, d’autant plus que je venais d’arriver à la tête de l’équipe. Pour le moment les joueurs m’ont donné raison par rapport à ce choix. Mais ce n’est pas une raison pour dormir sur nos lauriers. Rien n’est encore fait. Ce n’était qu’un match amical. Le match révélateur, ce sera face au Libéria, samedi. Il faut une réconciliation des joueurs avec le public, parce que c’est important après les déboires de Bata.
Pourquoi n’avez-vous pas voulu convoquer certains joueurs de Bata ?
Joseph Koto: La plupart de ces joueurs étaient découragés et pour l’instant, ils ont mal et ne peuvent pas revenir. En tant qu’ancien joueur, on sait ce que c’est. La déception, elle est mortelle. Il faut leur laisser le temps de retrouver confiance. On ne peut pas dire que ce sont des gens qui n’aiment pas leur peuple. Ils se sont beaucoup battus pour leur pays et ils ont donné énormément de plaisir à leur public. Maintenant qu’ils veuillent prendre du recul c’est normal. Mais petit à petit, ils vont se remettre et s’adapter à cette équipe. De toute façon, la porte est ouverte à tout le monde.
Ne pensiez-vous pas qu’une participation à ces éliminatoires du Mondial aurait pu leur permettre de retrouver confiance ?
Joseph Koto: Chaque individu a sa façon de voir. Pour eux, c’était peut être trop tôt pour revenir dans cette équipe. Venir en équipe nationale ne se négocie pas. Il faut avoir envie et venir. Quant on n’a pas envie, il faut le faire savoir et le dire en gentleman.
Samedi, vous allez vers un match décisif face au Libéria, avez-vous pu avoir des infos sur vos adversaires ?
Joseph Koto: A vrai dire pas beaucoup.
Des réglages après votre match amical ? Une revue d’effectif pour affronter la "Lone star"?
Joseph Koto: Des réglages oui, c’était un match amical face au Maroc. On travaille pour apporter ces réglages au niveau de l’équipe. Mais c’est un groupe qui nous a fait plaisir et je pense que si ces joueurs continuent sur cette lancée, avec l’envie, ils pourront atteindre leurs objectifs.
Face au Libéria, allez-vous reconduire le même groupe qui a débuté la rencontre contre le Maroc ?
Joseph Koto: C’est possible. Mais le football, c’est la forme du moment. On va voir avec les entrainements et côté physique. S’il y a des joueurs malades ou blessés… Il y a tout un ensemble. Mais on essayera de mettre la meilleure équipe possible. L’entraineur peut faire confiance à un joueur mais c’est à lui de s’imposer. C’est le joueur qui joue qui se classe lui-même. C’est à lui de montrer à l’entraineur, les raisons pour lesquelles il doit être sur le terrain. On a été des joueurs et notre objectif c’est les aider à ne pas commettre certaines erreurs. C’est ma philosophie.
Un joueur comme Sadio Mané a fait sensation face au Maroc, comment avez-vous apprécié sa prestation ?
Joseph Koto: Ça n’a pas été une surprise pour moi, parce que je le connais. C’est un jeune joueur pétri de qualités et qui a envie. Avec sa mentalité, il nous a beaucoup fait plaisir. Si je l’ai sorti en fin de match, c’était pour le protéger parce qu’il commençait à prendre beaucoup de coups. S’il ne s’enflamme pas, s’il reste lucide, je pense qu’avec ce qu’il a montré, il est capable d’évoluer dans n’importe quelle équipe.
D’entraineur national local, vos êtes passé à adjoint de Lechantre et malheureusement ou heureusement vous retrouvez à la tête de cette équipe à un moment crucial...
Joseph Koto: Vous savez avec la grâce de Dieu tout est possible. Moi je suis très très croyant. Au début rien ne le présageait et je me suis dit que c’était peut être ma chance. Rien n’était au départ conclu. C’est Dieu qui a voulu que je sois là à ce moment et rien ne pouvait le présager. Peut être que demain je serai la ou je ne serai plus là, ce sera la volonté divine. En tant que sénégalais et entraineur, si on me propose cette équipe je ne vais pas la prendre avec deux mains mais avec dix mains si possible.
Koto qui réussit à décrocher une deuxième qualification au mondial pour le Sénégal ?
Joseph Koto: Inch’Allah je le souhaite vivement. Je serai heureux de décrocher une qualification pour le mondial et pourquoi pas me qualifier en coupe d’Afrique et la gagner. C’est mon souhait pour mon frère Bocandé qui s’est battu pour notre football. Et sur sa tombe je lui ai promis de faire le maximum pour y arriver.
avec ndamli.sn