La décision du Conseil constitutionnel n’a pas découragé les juristes qui avaient vilipendé et dénoncé les «vices de formes et erreurs graves» pouvant servir d’éléments de recours. En effet, le Professeur Ngouda Mboup est revenu à la charge avec force de détails.
«Le Conseil Constitutionnel devait se prononcer impérativement sur les recours introduits par les candidats à la candidature qui n'avaient pas satisfait à la condition du parrainage. Parce qu'en réalité, il s'agit d'un droit fondamental. Et on ne peut pas se prévaloir d'un titre quelconque pour restreindre la liberté de candidatures et venir arrêter la liste», a-t-il déclaré sur Rfm.
Et de poursuivre : «Il me semble que le Conseil Constitutionnel a fait deux poids deux mesures. Parce qu'il ne peut pas faire une instruction sur un élément. S'il fait une instruction il doit le faire sur tous les éléments de la candidature. La loi le lui permet. C'est pour cela que le Conseil Constitutionnel a jugé nécessaire d'invalider la candidature de Khalifa Sall».
Cependant, ajoute-t-il, «la candidature de Khalifa Sall ne pouvait pas être invalidée par le Conseil Constitutionnel, parce que le dossier qu'il avait entre ses mains était un dossier où il n'y avait pas de condamnation sur le dossier n°3 du casier judicaire. Donc dans le cas d'espèce, le Conseil Constitutionnel devait juger sur pièce et sur place. C'est là où intervient la nécessité d'une liste provisoire.»
Sur sa lancée, Pr Mboup indique que le Conseil Constitutionnel avait la latitude de regarder d'autres éléments tels que «la situation fiscale des candidats…»
«Le Conseil Constitutionnel devait se prononcer impérativement sur les recours introduits par les candidats à la candidature qui n'avaient pas satisfait à la condition du parrainage. Parce qu'en réalité, il s'agit d'un droit fondamental. Et on ne peut pas se prévaloir d'un titre quelconque pour restreindre la liberté de candidatures et venir arrêter la liste», a-t-il déclaré sur Rfm.
Et de poursuivre : «Il me semble que le Conseil Constitutionnel a fait deux poids deux mesures. Parce qu'il ne peut pas faire une instruction sur un élément. S'il fait une instruction il doit le faire sur tous les éléments de la candidature. La loi le lui permet. C'est pour cela que le Conseil Constitutionnel a jugé nécessaire d'invalider la candidature de Khalifa Sall».
Cependant, ajoute-t-il, «la candidature de Khalifa Sall ne pouvait pas être invalidée par le Conseil Constitutionnel, parce que le dossier qu'il avait entre ses mains était un dossier où il n'y avait pas de condamnation sur le dossier n°3 du casier judicaire. Donc dans le cas d'espèce, le Conseil Constitutionnel devait juger sur pièce et sur place. C'est là où intervient la nécessité d'une liste provisoire.»
Sur sa lancée, Pr Mboup indique que le Conseil Constitutionnel avait la latitude de regarder d'autres éléments tels que «la situation fiscale des candidats…»