Les forces irakiennes « ont encore beaucoup de chemin à faire » mais « elles s'améliorent chaque jour. » Selon le général James Terry, haut responsable de la coalition anti-jihadiste, l’armée irakienne a enregistré quelques progrès ces derniers temps, mais elle besoin d’un coup de pouce.
Les membres de la coalition se sont réunis les 2 et 3 décembre et se sont donc engagés à envoyer près de 1 500 hommes pour entraîner et aider les forces irakiennes. Ces soldats vont s’ajouter aux conseillers militaires américains déjà sur place. Le mois dernier, Washington avait déjà annoncé l’envoi de 1 600 militaires supplémentaires pour former l’armée irakienne, en plus des 1 400 soldats américains déjà déployés en Irak, à Bagdad et à Erbil, la capitale du Kurdistan irakien.
Les détails de l’envoi de ces renforts sont encore en train d’être discutés. Il n’y pas encore de précision sur les pays contributeurs. Actuellement, une soixantaine d’Etats prend part à la coalition, avec des rôles variés. Les Etats-Unis mènent des frappes contre les positions jihadistes en Irak depuis le 8 août. Ils ont ensuite été rejoints par la France, l'Australie, la Grande-Bretagne, le Canada, le Danemark, la Belgique et les Pays-Bas. D’autres fournissent des armes, notamment aux autorités kurdes dans le nord de l'Irak, ou partagent du renseignement.