La déflagration, entendue à des dizaines de kilomètres à la ronde, s'est produite samedi 27 avril vers midi (8h30 TU) sur un quai du port Shahid Rajaï, où passent 85% des marchandises de l'Iran. Ce port est proche de la grande ville côtière de Bandar Abbas, sur le détroit d'Ormuz par où transite un cinquième de la production mondiale de pétrole, à environ un millier de kilomètres au sud de Téhéran.
Une enquête pour établir les causes de la catastrophe a été ordonnée par le président Massoud Pezeshkian. Elle est probablement due à un incendie dans un dépôt de stockage de matières dangereuses et chimiques, selon un communiqué repris par la télévision d'État.
L'explosion a été provoquée par du perchlorate de sodium, une substance entrant dans la composition de carburants solides pour missiles, affirme le New York Times, citant une source anonyme proche des Gardiens de la Révolution, l'armée idéologique de la République islamique d'Iran.
L'explosion de samedi s'est produite au moment où des pourparlers sur le nucléaire entre l'Iran et les États-Unis, ennemis depuis quatre décennies, se déroulaient à Mascate. Israël, qui soupçonne l'Iran de vouloir de doter de l'arme nucléaire, se livre depuis des années à une guerre de l'ombre contre l'Iran, son ennemi juré, pour contrer son influence régionale. Selon le quotidien américain Washington Post, Israël avait lancé en mai 2020 une cyberattaque contre le port Shahid Rajaï. La thèse d'un sabotage n'a pour l'heure pas été évoquée par les autorités iraniennes pour l'explosion de samedi.
« L'incendie est sous contrôle, mais n'est toujours pas éteint », a indiqué dimanche un correspondant de la télévision d'Etat présent sur les lieux, tandis qu'une épaisse fumée noire était visible derrière lui. Les pompiers tentent de contenir les flammes, plus de 20 heures après le sinistre.
Des avions bombardiers d'eau et des hélicoptères sont mobilisés pour les opérations, selon des images de la télévision d'État. Au sol, d'immenses lances à incendie ont été déployées par les pompiers. Bureaux et établissements scolaires sont fermés dimanche à Bandar Abbas, ville d'environ 650 000 habitants, alors que la fumée continue à se propager dans les environs, selon un responsable des secours, Mehrdad Hassanzadeh.
Le ministère de la Santé a appelé dans un communiqué les habitants à rester chez eux « jusqu'à nouvel ordre » et à utiliser des masques pour ceux qui doivent impérativement sortir. Un appel aux dons de sang a été lancé pour les blessés. Les autorités ont décrété trois jours de deuil à compter de dimanche dans la province d'Hormozgan, dont Bandar Abbas est le chef-lieu. La ville abrite la principale base de la marine iranienne.
Le nombre d'employés présents au port au moment de l'explosion n'est pas connu. Le samedi est le premier jour ouvré de la semaine en Iran. Les opérations de dédouanement et de chargement des conteneurs ont repris, a déclaré dimanche à la télévision le ministre de l'Intérieur, Eskandar Momeni, dépêché sur les lieux.
Une enquête pour établir les causes de la catastrophe a été ordonnée par le président Massoud Pezeshkian. Elle est probablement due à un incendie dans un dépôt de stockage de matières dangereuses et chimiques, selon un communiqué repris par la télévision d'État.
L'explosion a été provoquée par du perchlorate de sodium, une substance entrant dans la composition de carburants solides pour missiles, affirme le New York Times, citant une source anonyme proche des Gardiens de la Révolution, l'armée idéologique de la République islamique d'Iran.
L'explosion de samedi s'est produite au moment où des pourparlers sur le nucléaire entre l'Iran et les États-Unis, ennemis depuis quatre décennies, se déroulaient à Mascate. Israël, qui soupçonne l'Iran de vouloir de doter de l'arme nucléaire, se livre depuis des années à une guerre de l'ombre contre l'Iran, son ennemi juré, pour contrer son influence régionale. Selon le quotidien américain Washington Post, Israël avait lancé en mai 2020 une cyberattaque contre le port Shahid Rajaï. La thèse d'un sabotage n'a pour l'heure pas été évoquée par les autorités iraniennes pour l'explosion de samedi.
« L'incendie est sous contrôle, mais n'est toujours pas éteint », a indiqué dimanche un correspondant de la télévision d'Etat présent sur les lieux, tandis qu'une épaisse fumée noire était visible derrière lui. Les pompiers tentent de contenir les flammes, plus de 20 heures après le sinistre.
Des avions bombardiers d'eau et des hélicoptères sont mobilisés pour les opérations, selon des images de la télévision d'État. Au sol, d'immenses lances à incendie ont été déployées par les pompiers. Bureaux et établissements scolaires sont fermés dimanche à Bandar Abbas, ville d'environ 650 000 habitants, alors que la fumée continue à se propager dans les environs, selon un responsable des secours, Mehrdad Hassanzadeh.
Le ministère de la Santé a appelé dans un communiqué les habitants à rester chez eux « jusqu'à nouvel ordre » et à utiliser des masques pour ceux qui doivent impérativement sortir. Un appel aux dons de sang a été lancé pour les blessés. Les autorités ont décrété trois jours de deuil à compter de dimanche dans la province d'Hormozgan, dont Bandar Abbas est le chef-lieu. La ville abrite la principale base de la marine iranienne.
Le nombre d'employés présents au port au moment de l'explosion n'est pas connu. Le samedi est le premier jour ouvré de la semaine en Iran. Les opérations de dédouanement et de chargement des conteneurs ont repris, a déclaré dimanche à la télévision le ministre de l'Intérieur, Eskandar Momeni, dépêché sur les lieux.
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