Les membres de l'opposition Sydia Touré, Lansana Kouyaté et Cellou Dalein Diallo. O.Rogez/RFI
Le pouvoir a réagi le premier à la déclaration de Saïd Djinnit et des ambassadeurs étrangers. Le porte-parole Albert Damantang Camara a déclaré en conférence de presse que le gouvernement était en phase avec la déclaration des observateurs internationaux car le camp présidentiel dénonce également des irrégularités dans certaines villes : « Sur les 38 circonscriptions, explique-t-il, il y en a huit qui seraient affectées, puisque c'est au conditionnel. Et clairement, sur ces huit circonscriptions, il y en a six qui ont été gagnées par l'opposition. Donc il est clair que si irrégularités il y a eu, elles ont profité à l'opposition et pas à la mouvance présidentielle ».
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De leur côté, les leaders de l'opposition se félicitent des déclarations des observateurs étrangers qui viennent confirmer en partie leurs accusations. En partie seulement, car l'opposition regrette que les irrégularités relevées ne sont qu'une goutte d'eau dans l'océan : « Les irrégularités soulevées se cantonnent uniquement à huit circonscriptions, ne tenant pas compte de ce que nous avons tous observé dans d'autres villes, notamment en Haute-Guinée, où des scores soviétiques nous ont été livrés, comme en Basse-Guinée d'ailleurs ».
L'opposition maintient donc sa demande d'annulation du scrutin et répète que les résultats des importantes communes de Ratoma et Matoto restent inconnus et font l'objet de manipulations du pouvoir.
Source : Rfi.fr
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L'opposition maintient donc sa demande d'annulation du scrutin et répète que les résultats des importantes communes de Ratoma et Matoto restent inconnus et font l'objet de manipulations du pouvoir.
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