Le garde des Sceaux sortant Ismaila Madior Fall a exprimé toute sa gratitude à l’endroit du président de la République qui lui a confié les clés du département de la Justice pendant 18 mois, avant de juger son bilan très positif, ce mardi lors de la cérémonie de passation de service avec son successeur Me Malick Sall.
"Mon premier mot sera un mot de gratitude. En effet, après avoir rendu grâce à Dieu, je voudrais exprimer ma gratitude à son excellence, le Président Macky Sall pour nous avoir fait confiance en nous nommant à la tête du ministère de la Justice", a-t-il indiqué.
Ismaila Madior Fall de rappeler ensuite les différentes missions qui lui ont été confiées par le chef de l'Etat. "Après m’avoir confié par le passé beaucoup de mission comme conseiller juridique, il m’avait confié la réforme de l’Acte 3 de la Décentralisation, il m’avait confié la réforme constitutionnelle qui a abouti au référendum de 2016, il m’avait demandé de mettre sur pied l’initiative sur la transparence dans les éditions extractives, il m’a nommé ministre de la Justice, Garde des Sceaux et aujourd’hui il m’a nommé ministre d’Etat auprès du Président de la République", dit-il .
Toutefois, le ministre sortant n’a pas manqué de prévenir son remplaçant, sur la sensibilité de la Justice, surtout que si les justiciables sont des politiques à l’instar de Khalifa Ababacar Sall ou même Karim Wade, considérés par les uns et autres comme des "prisonniers politiques".
"Beaucoup de choses ont été faites, mais souvent la justice est accusée à tort. C’est pourquoi qu’il est un ministère exaltant, mais c’est un ministère aussi difficile. C’est un ministère délicat, sensible. Et ces deux dernières années ont été marquées par deux facteurs : une année préélectorale et une année électorale. La justice est toujours critiquée en période électorale, aussi loin qu’on ne remonte dans l’histoire de notre pays", a-t-il déclaré
Celui qui fut surnommé le "Tailleur de la Constitution" de souligner: "En matière électorale, la justice est critiquée à tort ou à raison. Souvent c’est à tort. C’est après qu’on se rende compte que les critiques n’étaient fondées sur rien. Mais aussi, nous avons eu une particularité ces deux dernières années. Il y a eu quelques justiciables qui sont des politiques. Quand les justiciables sont des citoyens ordinaires, souvent ça ne pose pas de problème. Mais quand les justiciables sont des politiques, il y a des critiques qui sont articulées à l’endroit de la justice. Tout cela donne l’impression que la justice a des problèmes ou qu’il y a un désordre dans la justice. Monsieur le Ministre, je vous rassure, il n’en est absolument rien », affirme-t-il.
"Mon premier mot sera un mot de gratitude. En effet, après avoir rendu grâce à Dieu, je voudrais exprimer ma gratitude à son excellence, le Président Macky Sall pour nous avoir fait confiance en nous nommant à la tête du ministère de la Justice", a-t-il indiqué.
Ismaila Madior Fall de rappeler ensuite les différentes missions qui lui ont été confiées par le chef de l'Etat. "Après m’avoir confié par le passé beaucoup de mission comme conseiller juridique, il m’avait confié la réforme de l’Acte 3 de la Décentralisation, il m’avait confié la réforme constitutionnelle qui a abouti au référendum de 2016, il m’avait demandé de mettre sur pied l’initiative sur la transparence dans les éditions extractives, il m’a nommé ministre de la Justice, Garde des Sceaux et aujourd’hui il m’a nommé ministre d’Etat auprès du Président de la République", dit-il .
Toutefois, le ministre sortant n’a pas manqué de prévenir son remplaçant, sur la sensibilité de la Justice, surtout que si les justiciables sont des politiques à l’instar de Khalifa Ababacar Sall ou même Karim Wade, considérés par les uns et autres comme des "prisonniers politiques".
"Beaucoup de choses ont été faites, mais souvent la justice est accusée à tort. C’est pourquoi qu’il est un ministère exaltant, mais c’est un ministère aussi difficile. C’est un ministère délicat, sensible. Et ces deux dernières années ont été marquées par deux facteurs : une année préélectorale et une année électorale. La justice est toujours critiquée en période électorale, aussi loin qu’on ne remonte dans l’histoire de notre pays", a-t-il déclaré
"Il n'y a ni de désordre ni de problème dans la justice"
Celui qui fut surnommé le "Tailleur de la Constitution" de souligner: "En matière électorale, la justice est critiquée à tort ou à raison. Souvent c’est à tort. C’est après qu’on se rende compte que les critiques n’étaient fondées sur rien. Mais aussi, nous avons eu une particularité ces deux dernières années. Il y a eu quelques justiciables qui sont des politiques. Quand les justiciables sont des citoyens ordinaires, souvent ça ne pose pas de problème. Mais quand les justiciables sont des politiques, il y a des critiques qui sont articulées à l’endroit de la justice. Tout cela donne l’impression que la justice a des problèmes ou qu’il y a un désordre dans la justice. Monsieur le Ministre, je vous rassure, il n’en est absolument rien », affirme-t-il.
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