Le Président du comité de la réforme de l’acte 3 de la décentralisation et ministre-conseiller juridique du Président Macky Sall, le Professeur Ismaïla Madior Fall, décrypte les enjeux de ce texte sur la décision du gouvernement de chambouler le calendrier de ladite réforme qui fait débat. Ismaïla Madior Fall dans les colonnes du journal « L’Observateur », a évoqué qu’«il ne s’agit pas d’une volte-face, mais d’un redimensionnement de la réforme motivée par deux facteurs : la volonté du président de la République de respecter le calendrier Républicain et de tenir les élections locales à la date prévue. Ensuite, les consultations menées dans les cadres régionaux de partage présidés par les gouverneurs et comprenant les élus locaux, les services déconcentrés de l’Etat et les organisations de la société civile nous ont permis d’identifier avec les populations les options qui font l’objet d’un large consensus et celles qui ont généré des incompréhensions, voire des récriminations ».
Interpelé sur la question de certains élus appartenant à la coalition Benno Bokk Yakaar qui ont eu à dénoncer une certaine « précipitation à réformer » et un « parfum politique-politicien », le Professeur Ismaïla Madior Fall dit : « je dois vous dire, en tant que président du comité de pilotage, que je n’ai senti à aucun moment des considérations politiques dans la réforme. Il s’agit pour le président de la République d’opter entre tout réformer tout de suite ou réformer progressivement notre système de décentralisation pour avoir des collectivités territoriales viables et promotrices de développement économique… », a-t-il fait savoir.
Pour lui, il n’y a certainement pas d’urgence, mais nécessité absolue au regard du diagnostic de notre système de décentralisation connu de tous. La rationalisation des communes d’arrondissement dans le sens non pas de les supprimer, mais de les regrouper pour en faire des entités plus viables. Une meilleure harmonisation de la gouvernance des territoires urbains à travers la communalisation intégrale et une dévolution démocratique de la gestion du département aux populations.
Interpelé sur la question de certains élus appartenant à la coalition Benno Bokk Yakaar qui ont eu à dénoncer une certaine « précipitation à réformer » et un « parfum politique-politicien », le Professeur Ismaïla Madior Fall dit : « je dois vous dire, en tant que président du comité de pilotage, que je n’ai senti à aucun moment des considérations politiques dans la réforme. Il s’agit pour le président de la République d’opter entre tout réformer tout de suite ou réformer progressivement notre système de décentralisation pour avoir des collectivités territoriales viables et promotrices de développement économique… », a-t-il fait savoir.
Pour lui, il n’y a certainement pas d’urgence, mais nécessité absolue au regard du diagnostic de notre système de décentralisation connu de tous. La rationalisation des communes d’arrondissement dans le sens non pas de les supprimer, mais de les regrouper pour en faire des entités plus viables. Une meilleure harmonisation de la gouvernance des territoires urbains à travers la communalisation intégrale et une dévolution démocratique de la gestion du département aux populations.