L'armée de l'air israélienne a mené une large offensive sur la bande de Gaza, détruisant plusieurs bâtiments de la police du Hamas et tuant plus de 140 personnes, ont rapporté des témoins et la chaîne de télévision panarabe Al Djazira.
L'armée israélienne a confirmé avoir lancé des frappes, précisant avoir visé "l'infrastructure terroriste".
"Cette opération sera poursuivie, élargie et intensifiée autant qu'il sera nécessaire", ont prévenu les forces de défense israéliennes dans un communiqué, qui présentent les objectifs visés comme étant des "quartiers généraux, des camps d'entraînement et des entrepôts d'armes".
Une trentaine de missiles ont été tirés par l'armée israélienne.
Le Hamas et d'autres factions palestiniennes ont annoncé avoir ordonné à leurs combattants de venger les victimes de l'offensive israélienne.
"Tous les combattants sont appelés à répondre au massacre israélien", proclamait un communiqué du Djihad islamique, qui faisait écho à des déclarations similaires du Hamas et d'autres groupes armés.
La télévision palestinienne a diffusé des images de cadavres éparpillés sur la route tandis que des secouristes emportaient blessés et tués. Plusieurs bâtiments ont subi de lourds dégâts.
Plus de 120 personnes ont été tuées et 200 blessées par les attaques dans la ville de Gaza, a rapporté Al Djazira, citant le témoignage du chef des services de secours de la bande de Gaza.
Parmi les tués figure le chef de la police du Hamas, Taoufik Djabber, a annoncé la radio du mouvement islamiste.
23 MORTS DANS LE SUD DU TERRITOIRE
Islam Chahouane, porte-parole de la police du Hamas interrogé par la radio du parti islamiste, a indiqué que l'un des bâtiments du siège de la police de Gaza accueillait une cérémonie de remise des diplômes de nouvelles recrues au moment de l'attaque.
Plusieurs cadavres vêtus d'uniforme gisaient en tas tandis que des blessés se tordaient de douleur, montraient des images de la télévision. Des sauveteurs emmenaient les blessés vers des véhicules ou tentaient de ranimer des victimes inconscientes.
Plusieurs sauveteurs se frappaient la tête en criant "Dieu est grand", tandis qu'un blessé, prostré, récitait à voix basse des versets du Coran.
D'autres attaques dans le camp de réfugiés de Khan Younès et à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, ont fait 23 morts, selon des responsables médicaux.
Selon des témoins, l'attaque sur Khan Younès a été menée par des avions de combat et des hélicoptères.
Un correspondant de Reuters a indiqué que les bâtiments de la sécurité portuaire de la ville de Gaza avaient également été lourdement endommagés. Une épaisse fumée noire s'élevait au-dessus de la principale ville du territoire.
L'attaque israélienne fait suite à la décision du conseil de sécurité du Premier ministre Ehud Olmert d'intensifier les représailles contre les tirs de roquettes palestiniens.
Une trêve de six mois entre les activistes de Gaza et Israël a pris fin la semaine dernière et une douzaine de roquettes et d'obus de mortiers ont été tirés vendredi en direction du sud de l'Etat juif.
L'armée israélienne a confirmé avoir lancé des frappes, précisant avoir visé "l'infrastructure terroriste".
"Cette opération sera poursuivie, élargie et intensifiée autant qu'il sera nécessaire", ont prévenu les forces de défense israéliennes dans un communiqué, qui présentent les objectifs visés comme étant des "quartiers généraux, des camps d'entraînement et des entrepôts d'armes".
Une trentaine de missiles ont été tirés par l'armée israélienne.
Le Hamas et d'autres factions palestiniennes ont annoncé avoir ordonné à leurs combattants de venger les victimes de l'offensive israélienne.
"Tous les combattants sont appelés à répondre au massacre israélien", proclamait un communiqué du Djihad islamique, qui faisait écho à des déclarations similaires du Hamas et d'autres groupes armés.
La télévision palestinienne a diffusé des images de cadavres éparpillés sur la route tandis que des secouristes emportaient blessés et tués. Plusieurs bâtiments ont subi de lourds dégâts.
Plus de 120 personnes ont été tuées et 200 blessées par les attaques dans la ville de Gaza, a rapporté Al Djazira, citant le témoignage du chef des services de secours de la bande de Gaza.
Parmi les tués figure le chef de la police du Hamas, Taoufik Djabber, a annoncé la radio du mouvement islamiste.
23 MORTS DANS LE SUD DU TERRITOIRE
Islam Chahouane, porte-parole de la police du Hamas interrogé par la radio du parti islamiste, a indiqué que l'un des bâtiments du siège de la police de Gaza accueillait une cérémonie de remise des diplômes de nouvelles recrues au moment de l'attaque.
Plusieurs cadavres vêtus d'uniforme gisaient en tas tandis que des blessés se tordaient de douleur, montraient des images de la télévision. Des sauveteurs emmenaient les blessés vers des véhicules ou tentaient de ranimer des victimes inconscientes.
Plusieurs sauveteurs se frappaient la tête en criant "Dieu est grand", tandis qu'un blessé, prostré, récitait à voix basse des versets du Coran.
D'autres attaques dans le camp de réfugiés de Khan Younès et à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, ont fait 23 morts, selon des responsables médicaux.
Selon des témoins, l'attaque sur Khan Younès a été menée par des avions de combat et des hélicoptères.
Un correspondant de Reuters a indiqué que les bâtiments de la sécurité portuaire de la ville de Gaza avaient également été lourdement endommagés. Une épaisse fumée noire s'élevait au-dessus de la principale ville du territoire.
L'attaque israélienne fait suite à la décision du conseil de sécurité du Premier ministre Ehud Olmert d'intensifier les représailles contre les tirs de roquettes palestiniens.
Une trêve de six mois entre les activistes de Gaza et Israël a pris fin la semaine dernière et une douzaine de roquettes et d'obus de mortiers ont été tirés vendredi en direction du sud de l'Etat juif.