Des frappes aériennes menées mardi avant l'aube par l'armée israélienne ont détruit et endommagé deux des plus hautes tours de bureaux et d'appartements de Gaza et deux Palestiniens ont été tués dans des bombardements, selon les services de santé palestiniens.
Israël, qui n'a pas fait de commentaire dans l'immédiat sur la tour Bacha, un immeuble comprenant des habitations et des bureaux, et la tour résidentielle connue sous le nom de "complexe italien", a dit avoir attaqué 15 "sites terroristes", dont des bâtiments abritant des centres de commandement et de contrôle du Hamas.
Le principal groupe islamiste dans la bande de Gaza a pour sa part accusé l'Etat hébreu d'un "acte de vengeance sans précédent contre des civils" visant à dissuader les Palestiniens de soutenir le mouvement islamiste.
Vingt personnes ont été blessées dans le bombardement du complexe italien, les avertissements lancés aux habitants et deux projectiles non-explosifs tirés par des drones en guise de coups de semonce ayant permis d'éviter un bilan plus lourd.
Deux personnes ont été tuées dans d'autres frappes israéliennes sur la bande de Gaza, selon des responsables médicaux.
Une roquette palestinienne a par ailleurs endommagé une maison de la ville côtière d'Ashkelon et fait dix blessés légers, selon la police. Une autre roquette a été interceptée dans les environs de Tel Aviv, a annoncé une porte-parole de l'armée israélienne.
L'armée israélienne a mené ces raids au lendemain de tirs de roquettes et de mortiers en provenance de la bande de Gaza: plus de 130 projectiles ont été lancés lundi sur le territoire israélien, selon des sources militaires. L'un d'entre eux a blessé un civil.
Un immeuble d'habitation de 12 étages avait déjà été détruit samedi par l'aviation israélienne à Gaza-Ville.
NOUVELLE PROPOSITION DE TRÊVE
Malgré la tension toujours vive, l'Egypte - qui joue le rôle de médiateur dans cette crise - a proposé une nouvelle trêve indéfinie, a annoncé Kaïs Abou Leila, représentant palestinien participant aux discussions indirectes au Caire.
Le Caire attend une réponse d'Israël, a précisé un responsable du Hamas, Ossama Hamdan.
La dernière proposition égyptienne, selon des responsables palestiniens, consisterait en un cessez-le-feu permanent, en l'ouverture immédiate des points de passage aux frontières israélienne et égyptienne et en un élargissement de la zone de pêche autorisée aux Palestiniens en mer méditerranée.
Dans une seconde phase, Israéliens et Palestiniens se réuniraient un mois après pour discuter de la construction d'un port à Gaza et de la libération par Israël de prisonniers membres du Hamas en Cisjordanie, selon les représentants palestiniens.
De leur côté, certains médias israéliens croient savoir qu'un accord de cessez-le-feu pourrait être imminent.
Pour Israël comme pour l'Egypte, le Hamas représente une menace à la sécurité et les deux pays exigent des garanties que des armes n'entreront pas dans le territoire enclavé.
Les Etats-Unis ont par ailleurs commencé à travailler, en collaboration avec des puissances européennes et la Jordanie, sur une proposition de résolution demandant un cessez-le-feu à présenter aux Nations unies, a-t-on appris de source diplomatique.
Selon les autorités médicales palestiniennes, le bilan des sept semaines d'hostilités s'élève désormais à 2.125 morts dans la bande de Gaza, dont une majorité de civils parmi lesquels plus de 490 enfants.
Les affrontements ont également entraîné le déplacement de près d'un demi-million de personnes parmi les Palestiniens qui disent ne pas trouver de lieu sûr en raison des bombardements qui frappent les mosquées ou les écoles.
Israël rejette la responsabilité sur le Hamas, accusé de cacher des armes dans des bâtiments civils et de s'en servir comme sites de lancement de roquettes.
Du côté israélien, 64 soldats et quatre civils ont été tués depuis le 8 juillet.
Israël, qui n'a pas fait de commentaire dans l'immédiat sur la tour Bacha, un immeuble comprenant des habitations et des bureaux, et la tour résidentielle connue sous le nom de "complexe italien", a dit avoir attaqué 15 "sites terroristes", dont des bâtiments abritant des centres de commandement et de contrôle du Hamas.
Le principal groupe islamiste dans la bande de Gaza a pour sa part accusé l'Etat hébreu d'un "acte de vengeance sans précédent contre des civils" visant à dissuader les Palestiniens de soutenir le mouvement islamiste.
Vingt personnes ont été blessées dans le bombardement du complexe italien, les avertissements lancés aux habitants et deux projectiles non-explosifs tirés par des drones en guise de coups de semonce ayant permis d'éviter un bilan plus lourd.
Deux personnes ont été tuées dans d'autres frappes israéliennes sur la bande de Gaza, selon des responsables médicaux.
Une roquette palestinienne a par ailleurs endommagé une maison de la ville côtière d'Ashkelon et fait dix blessés légers, selon la police. Une autre roquette a été interceptée dans les environs de Tel Aviv, a annoncé une porte-parole de l'armée israélienne.
L'armée israélienne a mené ces raids au lendemain de tirs de roquettes et de mortiers en provenance de la bande de Gaza: plus de 130 projectiles ont été lancés lundi sur le territoire israélien, selon des sources militaires. L'un d'entre eux a blessé un civil.
Un immeuble d'habitation de 12 étages avait déjà été détruit samedi par l'aviation israélienne à Gaza-Ville.
NOUVELLE PROPOSITION DE TRÊVE
Malgré la tension toujours vive, l'Egypte - qui joue le rôle de médiateur dans cette crise - a proposé une nouvelle trêve indéfinie, a annoncé Kaïs Abou Leila, représentant palestinien participant aux discussions indirectes au Caire.
Le Caire attend une réponse d'Israël, a précisé un responsable du Hamas, Ossama Hamdan.
La dernière proposition égyptienne, selon des responsables palestiniens, consisterait en un cessez-le-feu permanent, en l'ouverture immédiate des points de passage aux frontières israélienne et égyptienne et en un élargissement de la zone de pêche autorisée aux Palestiniens en mer méditerranée.
Dans une seconde phase, Israéliens et Palestiniens se réuniraient un mois après pour discuter de la construction d'un port à Gaza et de la libération par Israël de prisonniers membres du Hamas en Cisjordanie, selon les représentants palestiniens.
De leur côté, certains médias israéliens croient savoir qu'un accord de cessez-le-feu pourrait être imminent.
Pour Israël comme pour l'Egypte, le Hamas représente une menace à la sécurité et les deux pays exigent des garanties que des armes n'entreront pas dans le territoire enclavé.
Les Etats-Unis ont par ailleurs commencé à travailler, en collaboration avec des puissances européennes et la Jordanie, sur une proposition de résolution demandant un cessez-le-feu à présenter aux Nations unies, a-t-on appris de source diplomatique.
Selon les autorités médicales palestiniennes, le bilan des sept semaines d'hostilités s'élève désormais à 2.125 morts dans la bande de Gaza, dont une majorité de civils parmi lesquels plus de 490 enfants.
Les affrontements ont également entraîné le déplacement de près d'un demi-million de personnes parmi les Palestiniens qui disent ne pas trouver de lieu sûr en raison des bombardements qui frappent les mosquées ou les écoles.
Israël rejette la responsabilité sur le Hamas, accusé de cacher des armes dans des bâtiments civils et de s'en servir comme sites de lancement de roquettes.
Du côté israélien, 64 soldats et quatre civils ont été tués depuis le 8 juillet.