La décision israélienne a été dénoncée par les Etats-Unis, l'Union européenne et plusieurs pays arabes, alors que du côté israélien, Benyamin Netanyahu a justifié ces constructions. L'ambassadeur palestinien aux Nations unies s'est fendu d'une lettre aux responsables de l'organisation afin de dénoncer ce qu'il appelle les « provocations israéliennes et la poursuite de la colonisation à Jérusalem-Est ». Ryiad Mansour a appelé de ses vœux une condamnation unanime des dernières annonces du gouvernement israélien.
Un haut dirigeant du Fatah, le parti du président Mahmoud Abbas, a même été jusqu'à craindre une «explosion» dans la ville triplement sainte, si la colonisation se poursuit à ce rythme. Les affrontements entre Palestiniens et forces de l'ordre israéliennes sont quotidiens. Les manifestants dénoncent les restrictions imposées sur l'esplanade des mosquées. La visite du maire de Jérusalem sur ce lieu saint de l'Islam, mardi matin, a réveillé les craintes d'annexion par Israël.
Depuis plusieurs années, une partie des ultra-religieux juifs revendique le droit de prier sur ce lieu sacré. Tout en condamnant les projets israéliens, Nabil Abou Roudeina, le porte-parole du président palestinien, a de son côté dénoncé les agressions dont sont victimes quotidiennement selon lui les habitants arabes de la ville. Selon lui, la politique israélienne est un « danger inacceptable ».
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