L’armée israélienne, qui commente rarement ses attaques en Syrie, a dit dans un communiqué avoir « mené une opération aérienne et frappé [...] des cibles appartenant au quartier général du renseignement du Hezbollah en Syrie. »
Elle a ajouté que la branche syrienne du renseignement du mouvement libanais possédait « un réseau indépendant de collecte d’informations, de coordination et d’examen sous le commandement direct du chef des services du renseignement du Hezbollah ».
L’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH) a de son côté fait état d’une frappe israélienne lundi au sud de Damas sur « une maison dans une ferme du secteur de Sayyida Zeinab utilisée par des membres du Hezbollah libanais et des Gardiens de la révolution iraniens ».
Deux combattants du Hezbollah, en guerre ouverte contre Israël depuis le 23 septembre, ont été tués et cinq autres blessés, selon l’Observatoire, basé au Royaume-Uni et qui dispose d’un vaste réseau de sources en Syrie. D’après l’OSDH, les groupes pro-iraniens sont fortement implantés dans la région de Sayyida Zeinab, un important lieu de pèlerinage chiite.
La Syrie condamne l'attaque israélienne, invoquant la présence de « zones civiles »
Le ministère des Affaires étrangères syrien a condamné l’attaque, affirmant qu’elle avait visé des « zones civiles » au sud de Damas et causé des dommages matériels importants. Il n’a pas fait mention de victimes. Les médias officiels syriens ont rapporté que la frappe a eu lieu aux alentours de 17h18 et provenait « de la direction du Golan occupé » par Israël.
« J’ai entendu trois explosions successives, dont une très forte », a dit à l’AFP un habitant de la région, Mehdi Mahfouz, 34 ans. Il a ajouté avoir vu par la suite « une colonne de fumée noire s’élevant de terres agricoles ». Les explosions ont été entendues dans les quartiers voisins, et des ambulances se sont précipitées sur les lieux.
Depuis le début de la guerre civile en 2011 en Syrie, Israël a mené des centaines de frappes sur le pays visant l’armée syrienne, mais surtout des groupes soutenus par Téhéran, notamment le Hezbollah, déployés en soutien aux forces gouvernementales.
La cadence de ces frappes a augmenté depuis le 23 septembre. Israël, qui commente rarement ces raids, a notamment visé récemment les points de passage entre la Syrie et le Liban pour couper les routes d’approvisionnement du Hezbollah.
Elle a ajouté que la branche syrienne du renseignement du mouvement libanais possédait « un réseau indépendant de collecte d’informations, de coordination et d’examen sous le commandement direct du chef des services du renseignement du Hezbollah ».
L’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH) a de son côté fait état d’une frappe israélienne lundi au sud de Damas sur « une maison dans une ferme du secteur de Sayyida Zeinab utilisée par des membres du Hezbollah libanais et des Gardiens de la révolution iraniens ».
Deux combattants du Hezbollah, en guerre ouverte contre Israël depuis le 23 septembre, ont été tués et cinq autres blessés, selon l’Observatoire, basé au Royaume-Uni et qui dispose d’un vaste réseau de sources en Syrie. D’après l’OSDH, les groupes pro-iraniens sont fortement implantés dans la région de Sayyida Zeinab, un important lieu de pèlerinage chiite.
La Syrie condamne l'attaque israélienne, invoquant la présence de « zones civiles »
« J’ai entendu trois explosions successives, dont une très forte », a dit à l’AFP un habitant de la région, Mehdi Mahfouz, 34 ans. Il a ajouté avoir vu par la suite « une colonne de fumée noire s’élevant de terres agricoles ». Les explosions ont été entendues dans les quartiers voisins, et des ambulances se sont précipitées sur les lieux.
Depuis le début de la guerre civile en 2011 en Syrie, Israël a mené des centaines de frappes sur le pays visant l’armée syrienne, mais surtout des groupes soutenus par Téhéran, notamment le Hezbollah, déployés en soutien aux forces gouvernementales.
La cadence de ces frappes a augmenté depuis le 23 septembre. Israël, qui commente rarement ces raids, a notamment visé récemment les points de passage entre la Syrie et le Liban pour couper les routes d’approvisionnement du Hezbollah.