Israël a donné son feu vert au médiateur américain pour finaliser les modalités d’un cessez-le-feu sur le front libanais dimanche soir. Cela concerne un accord en trois phases. Et la première, estime-t-on, pourrait intervenir très vite, peut-être même cette semaine encore.
Elle concerne un arrêt des combats et le redéploiement du Hezbollah en dehors du Liban-sud. Dans un second temps, ce sont les troupes israéliennes qui mettront fin à leur présence sur le territoire libanais. Et finalement, plus tard, il devrait y avoir des négociations pour définir la frontière entre les deux pays.
Ces discussions interviennent alors que la journée de dimanche a été la plus intense depuis le début de cette guerre. Près de 300 roquettes ont été tirées sur Israël qui a envoyé un million d’Israéliens dans les abris. D'innombrables frappes israéliennes, en particulier sur la banlieue Sud de Beyrouth, ont eu lieu tout au long de cette journée, dont 12 pour la seule soirée de dimanche.
Et ce lundi, les médias israéliens soulignent qu’un détail retarde la mise en place immédiate d’une trêve : un refus d'Israël de la voir contrôlée par la France. Selon des médias, Israël estime que ces pourparlers relèvent avant tout du domaine des États-Unis et refuse de voir la France prendre une part importante des discussions à cause de prises de position françaises qui ont déplu à l’État hébreu.
Du côté de l'Union européenne, Josep Borrell a plaidé dimanche pour une fin des combats entre les deux pays. « Nous ne voyons qu'une seule voie possible: un cessez-le-feu immédiat et l'application intégrale de la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l'ONU », a dit M. Borrell après ses entretiens avec le Premier ministre libanais Najib Mikati et le chef du Parlement Nabih Berri. « Nous devons faire pression sur le gouvernement israélien et maintenir la pression sur le Hezbollah pour qu'ils acceptent la proposition américaine de cessez-le-feu », a dit M. Borrell, en soulignant que l'UE était prête à fournir 200 millions d'euros pour aider à renforcer l'armée libanaise.
Elle concerne un arrêt des combats et le redéploiement du Hezbollah en dehors du Liban-sud. Dans un second temps, ce sont les troupes israéliennes qui mettront fin à leur présence sur le territoire libanais. Et finalement, plus tard, il devrait y avoir des négociations pour définir la frontière entre les deux pays.
Ces discussions interviennent alors que la journée de dimanche a été la plus intense depuis le début de cette guerre. Près de 300 roquettes ont été tirées sur Israël qui a envoyé un million d’Israéliens dans les abris. D'innombrables frappes israéliennes, en particulier sur la banlieue Sud de Beyrouth, ont eu lieu tout au long de cette journée, dont 12 pour la seule soirée de dimanche.
Et ce lundi, les médias israéliens soulignent qu’un détail retarde la mise en place immédiate d’une trêve : un refus d'Israël de la voir contrôlée par la France. Selon des médias, Israël estime que ces pourparlers relèvent avant tout du domaine des États-Unis et refuse de voir la France prendre une part importante des discussions à cause de prises de position françaises qui ont déplu à l’État hébreu.