« Après l'ouverture le 14 mai de l'ambassade américaine en Israël à Jérusalem, nous prévoyons d'avoir un rendement significatif et d'augmenter notre efficacité » grâce à cette fusion, a indiqué Mike Pompeo dans un communiqué, annonçant la création d'une « nouvelle unité pour les Affaires palestiniennes au sein de l'ambassade ».
La réaction du numéro deux de l'Organisation de libération de la Palestine est venue très rapidement.
« démanteler les fondations de la diplomatie américaine »
Quelques minutes à peine après la publication du communiqué du secrétaire d'Etat, Saëb Erakat a jugé que « l'administration Trump clarifie qu'elle travaille avec le gouvernement israélien pour imposer un Grand Israël plutôt que la solution à deux Etats dans les frontières de 1967 », l'option internationalement soutenue depuis les accords d'Oslo.
Le principal négociateur palestinien réfute l'argument du secrétaire d'Etat américain : cette décision n'a, dit-il, « rien à voir avec l'efficacité » des services diplomatiques américains. Il s'agit, affirme t-il, de « démanteler les fondations de la diplomatie américaine et du système international ». Assurant que « l'administration Trump fait partie du problème et non de la solution », il promet que les dirigeants palestiniens « répondront » à cette décision.
Silence de Netanyahu
A l'inverse, les responsables israéliens sont restés assez silencieux sur le sujet. Aucune réaction officielle du Premier ministre, Benyamin Netanyahu. Seul son vice-ministre en charge de la diplomatie s'est réjoui de cette décision.
Michael Oren estime que celle-ci « met un terme aux derniers vestiges du soutien américain à la division » de Jérusalem.
La réaction du numéro deux de l'Organisation de libération de la Palestine est venue très rapidement.
« démanteler les fondations de la diplomatie américaine »
Quelques minutes à peine après la publication du communiqué du secrétaire d'Etat, Saëb Erakat a jugé que « l'administration Trump clarifie qu'elle travaille avec le gouvernement israélien pour imposer un Grand Israël plutôt que la solution à deux Etats dans les frontières de 1967 », l'option internationalement soutenue depuis les accords d'Oslo.
Le principal négociateur palestinien réfute l'argument du secrétaire d'Etat américain : cette décision n'a, dit-il, « rien à voir avec l'efficacité » des services diplomatiques américains. Il s'agit, affirme t-il, de « démanteler les fondations de la diplomatie américaine et du système international ». Assurant que « l'administration Trump fait partie du problème et non de la solution », il promet que les dirigeants palestiniens « répondront » à cette décision.
Silence de Netanyahu
A l'inverse, les responsables israéliens sont restés assez silencieux sur le sujet. Aucune réaction officielle du Premier ministre, Benyamin Netanyahu. Seul son vice-ministre en charge de la diplomatie s'est réjoui de cette décision.
Michael Oren estime que celle-ci « met un terme aux derniers vestiges du soutien américain à la division » de Jérusalem.