Ils ont participé à un rassemblement, à la suite de la diffusion, la semaine dernière, d'une vidéo qui montre deux policiers frappant un soldat d'origine éthiopienne.
Dans la vidéo à l’origine des manifestations, on voit les policiers se jeter sans raison apparente sur un soldat. Ils le frappent et le mettent à terre violemment. Le soldat affirme avoir été victime d'une attaque raciste.
Les mains levées et les poignets croisés pour simuler les menottes, les manifestants ont bloqué dimanche après-midi plusieurs grandes artères de Tel-Aviv, selon la correspondante de BBC Afrique.
"Nous demandons l'égalité des droits", pouvait-on lire sur des pancartes.
Des heurts
La manifestation se voulait pacifique, mais dans la soirée, des heurts ont opposé les forces de l'ordre aux manifestants, dont certains ont été arrêtés. Au moins cinq policiers ont été blessés.
Une autre manifestation, jeudi dernier, à Jérusalem, avait dégénéré. Trois policiers et dix manifestants avaient été blessés.
Les juifs d'Ethiopie, appelés les Falashas, manifestent depuis plusieurs jours pour crier leur colère.
L’agression a depuis jeté des milliers de juifs éthiopiens dans la rue. Ils sont plus de 120 000 à vivre en Israël.
Le Premier ministre Benyamin Netanyahou a condamné la violence exercée sur le soldat agressé. Il a prévu de le rencontrer ce lundi.
Les manifestants annoncent qu'ils descendront de nouveau dans la rue.