On l'a dit mort, ou caché en Algérie. Les militaires français en ont fait une cible prioritaire. Iyad Ag Ghali, à l'origine de l'attaque sur la ville de Konna, dans le nord du Mali en janvier 2013, est réapparu. Turban, barbe longue et moustache rasée, arme automatique dans un coin, logo d'Ansar Dine en haut à droite et drapeau noir des jihadistes. Iyad Ag Ghali s'exprime 13 minutes dans cette vidéo qui en dure 24. Détail important, le combattant ne fait aucune référence à Aqmi (al-Qaïda au Maghreb islamique). Seul compte son groupe, pourtant en sommeil depuis l'intervention Serval.
Sa cible : les « croisés, la France en tête »
Iyad Ag Ghali est présenté comme l' « émir » de l'organisation et, s'il reconnait un manque de communication pour contrer la propagande française, cette vidéo, tournée comme une émission de télévision, est le premier pas vers le renouveau de son mouvement, explique-t-il. Dans sa première prise de parole, Iyad Ag Ghali pointe son ennemi : l'Etat français. «Nous allons nous débarrasser des croisés, la France en tête. » Il affirme d'ailleurs qu'une fatwa a été lancée et qu'elle oblige à lutter contre la France et ses alliés. Dans un montage vidéo, Paris est accusé de coloniser à nouveau la région, d'intervenir au Mali pour piller les richesses : l'or, le cuivre et l'uranium.
Ag Ghali revient ensuite à l'écran. Visiblement en train de lire un texte, il revendique des tirs de roquettes et des attaques de kamikazes contre les soldats de Serval, sans donner de précisions. « Voilà ce que nous allons faire », explique-t-il ensuite : « Notre objectif, c'est de mettre en place la charia dans la région. » Le leader d'Ansar Dine conclut en saluant tous ses « frères du jihad » au Nigeria, en RCA mais aussi en Egypte, au Pakistan et en Afghanistan.
Source : Rfi.fr
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