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JLS condamnée à réfectionner l’axe Fatick-Kaolack sous astreinte de 20 millions par jour de retard

La Cour d’appel de Dakar a eu la main lourde contre l’entreprise de Bara Tall, Jean Lefebvre Sénégal (JLS). Elle l’a condamnée à réfectionner le tronçon Fatick-Kaolack sous astreinte de 20.000.000 FCFA par jour de retard à compter de la date de signification de l’arrêt. C’est ce jeudi 10 décembre que la Cour d’appel a rendu ce délibéré lié à l’affaire qui oppose l’Etat du Sénégal et JLS concernant la dégradation de l’axe Fatick-Kaolack quelques mois après sa livraison.



JLS condamnée à réfectionner l’axe Fatick-Kaolack  sous astreinte de 20 millions par jour de retard
Rebondissement sur le litige du tronçon Fatick-Kaolack entre l’Etat du Sénégal et l’entreprise privée, Jean Lefebvre Sénégal (JLS). En effet, «la deuxième Chambre Civile et Commerciale de la Cour d’appel de Dakar a rendu ce jeudi 10 décembre 2009 son délibéré dans l’affaire opposant l’Etat représenté par l’Agence Autonome des Travaux Routiers (AATR) à l’entreprise Jean Lefebvre Sénégal (JLS)», a renseigné un communiqué reçu à la rédaction. Selon les termes de l’arrêt, la Cour d’appel a enjoint à l’entreprise Jean Lefebvre de procéder à la réparation des malfaçons et dégradations du tronçon Dakar – Kaolack sous astreinte de 20.000.000 FCFA par jour de retard à compter de la date de signification de l’arrêt.

L’arrêt précise, si l’on en croit au communiqué, que les sommes réclamées par l’entreprise Jean Lefebvre ne lui seront payées qu’après réparation et réhabilitation de la route. Enfin, JLS est condamnée « aux entiers dépens d’appel et d’instance » par la deuxième Chambre civile et commerciale de la Cour d’Appel de Dakar.

Pour rappel, le Gouvernement du Sénégal avait porté plainte par le biais de l’AATR contre l’entreprise Jean Le Febvre dirigée par Monsieur Bara Tall pour travaux mal faits. En effet, livrée en 2004, cette route qui a couté près de 10 Milliards FCFA avait connu des dégradations avancées dès le premier hivernage.

La route Fatick – Kaolack financée par la Banque Africaine de Développement est doublement importante en ce qu’elle constitue, selon le communiqué, à la fois un tronçon stratégique de la transsahalienne Dakar- Bamako et de la transcôtière Dakar- Conakry- Abidjan, deux corridors essentiels pour le transport des personnes et des biens dans la sous-région ouest africaine.

Pape Modou LO

Jeudi 10 Décembre 2009 - 22:15


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