Un an avant l'ouverture des Jeux Olympiques de Londres (le 27 juillet 2012), c’est l’heure du bilan du chantier olympique, et du coup d'envoi officiel du compte à rebours. Tout est sous contrôle, pour le bonheur non seulement du Comité international olympique et des athlètes, mais aussi des habitants autour du parc olympique, à l’Est de Londres. Le quartier le plus déshérité de la capitale britannique se verra léguer un riche héritage, car Londres 2012 se veut à la fois un projet sportif et social.
Il y a eu déjà en mars dernier l’installation de la gigantesque horloge au Trafalgar Square pour les 500 jours séparant les Londoniens du début des JO 2012. Mais le vrai compte à rebours est celui du 27 juillet 2011, soit un an jour pour jour avant la cérémonie d’ouverture des JO. C’est Jacques Rogge, le président du Comité International Olympique (CIO), qui donne lui-même le coup d’envoi du compte à rebours et invite les Londoniens à vivre désormais au rythme des jours qui vont défiler pendant un an jusqu’au jour J. Et pour cause ! Londres a tellement voulu organiser ces Jeux que la ville s’est obstinée même lorsque tous les pronostics la donnaient perdante face à la candidature de Paris. A 54 voix contre 50 à l’issue du vote du CIO, c’est Londres qui a remporté ce pari fou contre Paris, le 6 juillet 2005.
Comment d’une décharge nait un temple olympique
Il fallait maintenant gagner le deuxième pari, faire jaillir comme par une baguette magique une cité olympique de la zone urbaine la plus ingrate de l’Est londonien, connue sous le sobriquet de « Stratford puant ». Une ancienne friche industrielle qui abritait des usines polluantes de produits chimiques, ingrate (voire inhabitable) sur le plan économique, social et écologique. A un an du début des Jeux, le même lieu offre un tout autre paysage.
Il y trône désormais l’imposant stade olympique de 80.000 places, flanqué dans son voisinage du vélodrome, de la piscine olympique, d’une série d’autres installations sportives, sans oublier le village olympique qui abritera les milliers d’athlètes. C’est Sebastian Coe, président du comité d'organisation de Londres 2012, ancien champion olympique du 1500 mètres, qui supervise l’avancement des travaux. Il n’est pas peu fier de montrer que le chantier est « légèrement en avance sur le calendrier », soit 90% de la partie construction entièrement achevée.
Des chiffres impressionnants
Au total, le projet aura avalé presque 11 milliards d’euros. Il a donné du travail à 11 000 personnes dont le quart a été recruté localement sur le site défavorisé, comme promis dans le dossier de Londres 2012. D’ailleurs le fait de tout construire au même endroit permet à Londres de tenir ses Jeux sur un même site d'une centaine d'hectares, une facilité qui ne va pas toujours de soi dans l’organisation des JO. La première installation qui a été construite, et en un temps record, est le vélodrome de 6 000 places. Signe que les Britanniques tiennent beaucoup au cyclisme sur piste, qui leur a apporté le tiers de leurs médailles d’or lors des JO de Pékin.
Parmi les autres chiffres à retenir : la billetterie et la sécurité. Vingt millions de billets ont été demandés lors de leur mise en vente en avril dernier alors que le nombre total de places à vendre n'est « que » de 6,6 millions. Une demande qualifiée de « sans précédent » par les organisateurs qui regrettent de ne pas avoir eu recours au tirage au sort. Face à la fréquentation maximale des installations olympiques, les dépenses en matière de sécurité seront conséquentes prévues, à hauteur de 670 millions euros. Mais le coût le plus élevé vient après les Jeux avec la dégradation et l’abandon des sites quand ils ne sont plus utilisés, ce qui s’est produit notamment à Athènes. Londres a donc anticipé. La construction la plus onéreuse, le stade olympique, a déjà retrouvé un repreneur : le club de football de West Ham, qui a même du batailler dur pour écarter l’autre rival, le club de Tottenham.
Source: Rfi
Il y a eu déjà en mars dernier l’installation de la gigantesque horloge au Trafalgar Square pour les 500 jours séparant les Londoniens du début des JO 2012. Mais le vrai compte à rebours est celui du 27 juillet 2011, soit un an jour pour jour avant la cérémonie d’ouverture des JO. C’est Jacques Rogge, le président du Comité International Olympique (CIO), qui donne lui-même le coup d’envoi du compte à rebours et invite les Londoniens à vivre désormais au rythme des jours qui vont défiler pendant un an jusqu’au jour J. Et pour cause ! Londres a tellement voulu organiser ces Jeux que la ville s’est obstinée même lorsque tous les pronostics la donnaient perdante face à la candidature de Paris. A 54 voix contre 50 à l’issue du vote du CIO, c’est Londres qui a remporté ce pari fou contre Paris, le 6 juillet 2005.
Comment d’une décharge nait un temple olympique
Il fallait maintenant gagner le deuxième pari, faire jaillir comme par une baguette magique une cité olympique de la zone urbaine la plus ingrate de l’Est londonien, connue sous le sobriquet de « Stratford puant ». Une ancienne friche industrielle qui abritait des usines polluantes de produits chimiques, ingrate (voire inhabitable) sur le plan économique, social et écologique. A un an du début des Jeux, le même lieu offre un tout autre paysage.
Il y trône désormais l’imposant stade olympique de 80.000 places, flanqué dans son voisinage du vélodrome, de la piscine olympique, d’une série d’autres installations sportives, sans oublier le village olympique qui abritera les milliers d’athlètes. C’est Sebastian Coe, président du comité d'organisation de Londres 2012, ancien champion olympique du 1500 mètres, qui supervise l’avancement des travaux. Il n’est pas peu fier de montrer que le chantier est « légèrement en avance sur le calendrier », soit 90% de la partie construction entièrement achevée.
Des chiffres impressionnants
Au total, le projet aura avalé presque 11 milliards d’euros. Il a donné du travail à 11 000 personnes dont le quart a été recruté localement sur le site défavorisé, comme promis dans le dossier de Londres 2012. D’ailleurs le fait de tout construire au même endroit permet à Londres de tenir ses Jeux sur un même site d'une centaine d'hectares, une facilité qui ne va pas toujours de soi dans l’organisation des JO. La première installation qui a été construite, et en un temps record, est le vélodrome de 6 000 places. Signe que les Britanniques tiennent beaucoup au cyclisme sur piste, qui leur a apporté le tiers de leurs médailles d’or lors des JO de Pékin.
Parmi les autres chiffres à retenir : la billetterie et la sécurité. Vingt millions de billets ont été demandés lors de leur mise en vente en avril dernier alors que le nombre total de places à vendre n'est « que » de 6,6 millions. Une demande qualifiée de « sans précédent » par les organisateurs qui regrettent de ne pas avoir eu recours au tirage au sort. Face à la fréquentation maximale des installations olympiques, les dépenses en matière de sécurité seront conséquentes prévues, à hauteur de 670 millions euros. Mais le coût le plus élevé vient après les Jeux avec la dégradation et l’abandon des sites quand ils ne sont plus utilisés, ce qui s’est produit notamment à Athènes. Londres a donc anticipé. La construction la plus onéreuse, le stade olympique, a déjà retrouvé un repreneur : le club de football de West Ham, qui a même du batailler dur pour écarter l’autre rival, le club de Tottenham.
Source: Rfi