Le rappeur l’a dit face aux enquêteurs avant d’être placé sous mandat de dépôt hier et rejoindre Rebeuss pour outrage à agents dans l’exercice de ses fonctions. En effet, avant son déferrement au parquet ce vendredi, Malal Talla alias Fou Malade a passé 18 heures de garde-à-vue. Un chaud face-à-face avec les limiers au cours desquels, le rappeur membre du mouvement « Y’en a marre » n’a pas manqué de présenter ses excuses tout en donnant sa version des faits. Fou Malade de dire avoir été invité par l’association « Magum Keur » à une manifestation qui portait sur la lutte contre la drogue à l’esplanade de Guédiawaye et lorsque la parole lui a été donnée, il s’est prononcé. Ce, pour sensibiliser l’assistance sur les méfaits de la drogue, « en faisant savoir que moi-même j’ai été fumeur de chanvre indien durant des années. Mais lorsque je me suis rendu compte que cela m’empêchait d’avoir de l’ambition, j’ai fini par laisser tomber.
Mais « avant de terminer mon discours, j’ai attiré l’attention du public sur un point en déclarant ce qui suit : il est important quand on parle de lutte contre la drogue, de sécuriser nos frontières parce qu’elles sont poreuses. Dans nos quartiers comme Yeumbeul, Guinaw Rail, Thiaroye, les populations assistent à des scènes de rackets. On ne sait pas si ce sont les policiers ou des gens qui se font passer pour des policiers. L’Etat doit lutter contre cela. Les populations ont besoin de sécurité de proximité parce que si nos élus mettent en place un gouvernement, celui-ci à l’obligation de nous sécuriser ». Mais, « je n’ai pas pris la parole pour accuser qui que ce soit », dira par ailleurs le rappeur sert « l’observateur » où il précise n’avoir jamais été victime de racket parce qu’il n’est pas un trafiquant de drogue ».
Mieux, il ne pense pas avoir tenu des « propos diffamatoires ». « J’ai parlé pour qu’on prenne des dispositions. Et puis, je suis allé féliciter publiquement le ministre de l’Intérieur (Abdoulaye Daouda Diallo) pour son bon travail. Juste pour dire que je n’ai aucune intention malveillante. Si mes propos ont offensé l’autorité ou outragé un agent, je m’en excuse ».
Mais « avant de terminer mon discours, j’ai attiré l’attention du public sur un point en déclarant ce qui suit : il est important quand on parle de lutte contre la drogue, de sécuriser nos frontières parce qu’elles sont poreuses. Dans nos quartiers comme Yeumbeul, Guinaw Rail, Thiaroye, les populations assistent à des scènes de rackets. On ne sait pas si ce sont les policiers ou des gens qui se font passer pour des policiers. L’Etat doit lutter contre cela. Les populations ont besoin de sécurité de proximité parce que si nos élus mettent en place un gouvernement, celui-ci à l’obligation de nous sécuriser ». Mais, « je n’ai pas pris la parole pour accuser qui que ce soit », dira par ailleurs le rappeur sert « l’observateur » où il précise n’avoir jamais été victime de racket parce qu’il n’est pas un trafiquant de drogue ».
Mieux, il ne pense pas avoir tenu des « propos diffamatoires ». « J’ai parlé pour qu’on prenne des dispositions. Et puis, je suis allé féliciter publiquement le ministre de l’Intérieur (Abdoulaye Daouda Diallo) pour son bon travail. Juste pour dire que je n’ai aucune intention malveillante. Si mes propos ont offensé l’autorité ou outragé un agent, je m’en excuse ».
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