Marchal maintient que le FPR, rébellion tutsie arrivée au pouvoir en 1994 après avoir stoppé le génocide, a abattu l’avion du président Juvenal Habyarimana, provoquant, selon lui, une réaction des extrémistes hutus.
Il a même défendu à Arusha, le colonel Théoneste Bagosora au Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR), qui le considère comme l’un des principaux planificateurs du génocide. Ce dernier purge une peine de 35 ans de prison, après avoir été condamné à la perpétuité dans un premier temps.
Aujourd’hui, Jean Luc Marchal semble ne rien regretter en prenant la défense de Bagosora.
Il reconnait qu’il y a eu génocide, même s’il pense toujours que le FPR avait les moyens militaires de l’empêcher.
Jean Luc Marchal continue d’être un personnage controversé car ayant tenu des propos contradictoires, a différentes époques, sur le génocide. Aujourd’hui, il en veut à son ex-patron, le général canadien Romeo Dallaire pour avoir pris part aux commémorations du dixième anniversaire du génocide et pour avoir rencontré le président Kagame lors des cérémonies.
Source : BBC Afrique