« Je le soupçonnais hier, j’en ai la démonstration aujourd’hui : la prise d’otage ainsi que la guerre fratricide au sein de ATIKA étaient commanditées depuis Dakar. C’est de bonne guerre. La présence à Dakar de combattants repentis du MFDC, présentés comme un trophée de guerre, est également de bonne guerre », c’est l’avis de Jean-Marie François BIAGUI après la manifestation de ce jeudi.
Pour preuve il avance ces explications, « en effet, aussitôt débarqué à Dakar, j’apprends, le lundi 7 mars 11, de source autorisée, la présence à Rufisque (près de Dakar) d’ex-combattants du MFDC, dont certains faisaient jadis la pluie et le beau temps dans le maquis casamançais. Exfiltrés, comme par enchantement, dudit maquis par les autorités sénégalaises, pour un voyage en Espagne, leur séjour à Barcelone tournera court ; ce qui va leur valoir un retour « non valorisant » au pays. Ainsi, à peine espèrent-ils un exil en Espagne, par la grâce de l’Etat, qu’ils se retrouvent déjà au Sénégal ».
M. Biagui accuse aussi ses frères de torpiller sa volonté de retrouver la paix en arrêtant ses propres émissaires. Un des manifestant d’hier, déçus de l’attitude de l’Etat, était « un chef de guerre aguerri, il se signalera, cependant, par l’absurde, le 18 janvier 2005, en prenant en otage quatre de mes émissaires dans son maquis de Cassolole, à la frontière avec la Guinée-Bissau… C’est que mes amis, Xavier Sambou, Rémy Coly, Emmanuel Bassène et Valère Diatta, auront eu la « mauvaise idée » d’aller prêcher, dans ses prairies, mon fédéralisme ou ma vision fédéraliste, en tant qu’une formidable alternative à l’indépendance de la Casamance ».
Dénonçant la démarche de l’Etat qualifiée « de cécité politique », Jean-Marie François BIAGUI, demande aux combattants « de se repentir auprès de qui de droit ».
Pour preuve il avance ces explications, « en effet, aussitôt débarqué à Dakar, j’apprends, le lundi 7 mars 11, de source autorisée, la présence à Rufisque (près de Dakar) d’ex-combattants du MFDC, dont certains faisaient jadis la pluie et le beau temps dans le maquis casamançais. Exfiltrés, comme par enchantement, dudit maquis par les autorités sénégalaises, pour un voyage en Espagne, leur séjour à Barcelone tournera court ; ce qui va leur valoir un retour « non valorisant » au pays. Ainsi, à peine espèrent-ils un exil en Espagne, par la grâce de l’Etat, qu’ils se retrouvent déjà au Sénégal ».
M. Biagui accuse aussi ses frères de torpiller sa volonté de retrouver la paix en arrêtant ses propres émissaires. Un des manifestant d’hier, déçus de l’attitude de l’Etat, était « un chef de guerre aguerri, il se signalera, cependant, par l’absurde, le 18 janvier 2005, en prenant en otage quatre de mes émissaires dans son maquis de Cassolole, à la frontière avec la Guinée-Bissau… C’est que mes amis, Xavier Sambou, Rémy Coly, Emmanuel Bassène et Valère Diatta, auront eu la « mauvaise idée » d’aller prêcher, dans ses prairies, mon fédéralisme ou ma vision fédéraliste, en tant qu’une formidable alternative à l’indépendance de la Casamance ».
Dénonçant la démarche de l’Etat qualifiée « de cécité politique », Jean-Marie François BIAGUI, demande aux combattants « de se repentir auprès de qui de droit ».