« Contrairement à ce qui se dit, Jérôme n’était pas à son domicile. Lorsque nous l’avons appelé pour lui dire que les policiers étaient là, il est venu de son propre chef, et les policiers l’ont arrêté. Il n’y a eu aucune bagarre », a expliqué Me Djiby Diallo. Il a tenu ces propos ce vendredi lors d’une conférence de presse consacrée à ce sujet.
Selon l’avocat, l’affaire Bandiaky, qui fait couler beaucoup d’encre, n’est pas ce que les gens croient. « Quand j’ai été contacté par un ami commun pour cette affaire, je me suis dit que j’allais avoir un dossier extraordinaire et scandaleux. Mais grande a été ma surprise en constatant, au fil des différents épisodes de l’enquête, que la montagne avait accouché d’une souris », a souligné l’avocat.
Me Diallo a déploré la manière dont son client a été arrêté. « Dans une république démocratique, on doit protéger la liberté des citoyens, c’est-à-dire que son domicile ne doit pas être violé, son intimité ne doit pas être mise à mal. La police ne doit pas débarquer chez quelqu’un sans avoir constaté une infraction ou sans un mandat. Ce qui s’est passé avec Jérôme me semble anormal, car la police aurait pu le convoquer pour qu’il réponde aux questions, étant donné qu’ils ont affirmé l’avoir appelé pour les besoins de l’enquête. S’il avait été convoqué, il aurait répondu. La preuve, il n’a pas fui : lorsque les policiers sont arrivés chez lui, il s’est lui-même rendu. Il n’y a pas eu de bagarre, comme l’ont rapporté certains médias. Il s’est rendu sans résister, c’est même mentionné dans le procès-verbal. Tout ce qui se raconte sur son arrestation est faux. D’après le procès-verbal, les policiers se sont rendus chez Bandiaky, non pas sur la base d’une plainte retenue contre lui, ni sur celle d’une infraction qu’il aurait commise, mais sur instruction d’une autorité non précisée. Donc, la police a fait une descente musclée chez Jérôme Bandiaky », a affirmé l’avocat. Il a ajouté qu’en plus de l’avoir arrêté de manière « anormale », les policiers avaient récupéré son sac contenant 1 400 000 FCFA. Ils ont également pris des passeports et des outils de gardiennage. « Je précise que Jérôme Bandiaky possède une société de gardiennage agréée, donc il n’est rien d’anormal qu’il détienne ces outils », a-t-il souligné.
Revenant sur les faits reprochés à Jérôme Bandiaky, l’avocat a expliqué en détail que Bandiaky assurait la sécurité de l’ancien Président et de son Premier ministre, ce qui nécessitait qu’il dispose d’un passeport diplomatique pour voyager avec eux. Il a précisé qu’il avait plusieurs passeports, dont certains étaient expirés mais régulièrement renouvelés.
« Là où se trouve le problème », déclare l’avocat, « c’est qu’on lui a demandé pourquoi son passeport indiquait "agent administratif" alors qu’il n’est pas agent administratif. Il a répondu qu’on lui avait attribué cette qualité. Donc, normalement, » souligne Me Diallo, « si ce fait devait faire l’objet de poursuites, il faudrait entendre la personne qui a inscrit cette mention sur son passeport, car ce n’est pas lui qui l’a fait. Ainsi, il est poursuivi pour usurpation de fonction.
« On lui demande ce qu’il fait dans un logement administratif. Il a expliqué que, en tant que responsable de la sécurité du Premier ministre puis du président de la République, la Primature lui avait attribué un logement administratif. Sur ce point, indique l’avocat, il est poursuivi pour obtention d’avantages indus au détriment de l’État.
« Quant au trafic d’armes », selon Me Diallo, « s’il s’avère qu’il a effectivement trafiqué des armes, pourquoi la justice ne convoque-t-elle pas ses fournisseurs, s’ils sont connus ?
Concernant la détention illégale d’armes sans autorisation, pour une personne chargée d’assurer la sécurité du président de la République, même dans le cadre privé, est-il surprenant qu’on trouve une arme chez lui ? On débarque chez lui à l’improviste, on y trouve une arme, et on l’accuse de détention illégale. Pourquoi ne pas interroger ceux qui y travaillent et la personne qui lui a vendu cette arme ? », a soutenu Me Djiby Diallo.
En réponse aux rumeurs, Me Diallo a déclaré : « Quant à ceux qui prétendent que mon client est un assassin et qu’il a tué des gens, je le lave de tout soupçon : il n’est pas poursuivi pour meurtre. Si c’est cela le laver à grande eau, je le laverai avec de l’eau de javel. »
Selon l’avocat, l’affaire Bandiaky, qui fait couler beaucoup d’encre, n’est pas ce que les gens croient. « Quand j’ai été contacté par un ami commun pour cette affaire, je me suis dit que j’allais avoir un dossier extraordinaire et scandaleux. Mais grande a été ma surprise en constatant, au fil des différents épisodes de l’enquête, que la montagne avait accouché d’une souris », a souligné l’avocat.
Me Diallo a déploré la manière dont son client a été arrêté. « Dans une république démocratique, on doit protéger la liberté des citoyens, c’est-à-dire que son domicile ne doit pas être violé, son intimité ne doit pas être mise à mal. La police ne doit pas débarquer chez quelqu’un sans avoir constaté une infraction ou sans un mandat. Ce qui s’est passé avec Jérôme me semble anormal, car la police aurait pu le convoquer pour qu’il réponde aux questions, étant donné qu’ils ont affirmé l’avoir appelé pour les besoins de l’enquête. S’il avait été convoqué, il aurait répondu. La preuve, il n’a pas fui : lorsque les policiers sont arrivés chez lui, il s’est lui-même rendu. Il n’y a pas eu de bagarre, comme l’ont rapporté certains médias. Il s’est rendu sans résister, c’est même mentionné dans le procès-verbal. Tout ce qui se raconte sur son arrestation est faux. D’après le procès-verbal, les policiers se sont rendus chez Bandiaky, non pas sur la base d’une plainte retenue contre lui, ni sur celle d’une infraction qu’il aurait commise, mais sur instruction d’une autorité non précisée. Donc, la police a fait une descente musclée chez Jérôme Bandiaky », a affirmé l’avocat. Il a ajouté qu’en plus de l’avoir arrêté de manière « anormale », les policiers avaient récupéré son sac contenant 1 400 000 FCFA. Ils ont également pris des passeports et des outils de gardiennage. « Je précise que Jérôme Bandiaky possède une société de gardiennage agréée, donc il n’est rien d’anormal qu’il détienne ces outils », a-t-il souligné.
Revenant sur les faits reprochés à Jérôme Bandiaky, l’avocat a expliqué en détail que Bandiaky assurait la sécurité de l’ancien Président et de son Premier ministre, ce qui nécessitait qu’il dispose d’un passeport diplomatique pour voyager avec eux. Il a précisé qu’il avait plusieurs passeports, dont certains étaient expirés mais régulièrement renouvelés.
« Là où se trouve le problème », déclare l’avocat, « c’est qu’on lui a demandé pourquoi son passeport indiquait "agent administratif" alors qu’il n’est pas agent administratif. Il a répondu qu’on lui avait attribué cette qualité. Donc, normalement, » souligne Me Diallo, « si ce fait devait faire l’objet de poursuites, il faudrait entendre la personne qui a inscrit cette mention sur son passeport, car ce n’est pas lui qui l’a fait. Ainsi, il est poursuivi pour usurpation de fonction.
« On lui demande ce qu’il fait dans un logement administratif. Il a expliqué que, en tant que responsable de la sécurité du Premier ministre puis du président de la République, la Primature lui avait attribué un logement administratif. Sur ce point, indique l’avocat, il est poursuivi pour obtention d’avantages indus au détriment de l’État.
« Quant au trafic d’armes », selon Me Diallo, « s’il s’avère qu’il a effectivement trafiqué des armes, pourquoi la justice ne convoque-t-elle pas ses fournisseurs, s’ils sont connus ?
Concernant la détention illégale d’armes sans autorisation, pour une personne chargée d’assurer la sécurité du président de la République, même dans le cadre privé, est-il surprenant qu’on trouve une arme chez lui ? On débarque chez lui à l’improviste, on y trouve une arme, et on l’accuse de détention illégale. Pourquoi ne pas interroger ceux qui y travaillent et la personne qui lui a vendu cette arme ? », a soutenu Me Djiby Diallo.
En réponse aux rumeurs, Me Diallo a déclaré : « Quant à ceux qui prétendent que mon client est un assassin et qu’il a tué des gens, je le lave de tout soupçon : il n’est pas poursuivi pour meurtre. Si c’est cela le laver à grande eau, je le laverai avec de l’eau de javel. »