Les deux candidats qui doivent disputer le second tour ont démarré les tractations pour élargir leurs électorats. Face à la presse, lundi dernier, le président sortant, Me Abdoulaye Wade a déclaré que dans la perspective du second tour, son camp va s’ouvrir à d’autres forces politiques pour augmenter ses voix.
De son côté, Macky Sall a dit qu’il ira à la rencontre de tous les candidats avec qui, sa coalition avait entrepris « le combat contre la candidature de Me Abdoulaye Wade ».
Qui aura le soutien des forces de l’opposition qui arrivent derrière les deux protagonistes du second tour ? Ousmane Tanor Dieng, Idrissa Seck, Cheikh Tidiane Gadio et Moustapha Niasse avaient déclaré avant le scrutin du 26 février qu’ils vont voter pour le candidat de l’opposition le mieux placé. Niasse, Tanor et Gadio ont réitéré leurs positions à la lecture des premiers résultats du scrutin. « Je suis un homme de parole », a dit Ousmane Tanor Dieng qui ne veut visiblement pas taxé d’homme qui fait du « wakh wakhet ».
Jusqu’où les leaders de l’opposition comptent-ils aller pour respecter leurs paroles ? Les calculs ne manqueront sûrement pas avec les ambitions affichées par ténors politiques. Idrissa Seck a toujours dit que son souhait est d’être le quatrième président de la République du Sénégal. Une élection du maire de Fatick va briser ce rêve. Mais le maire de Thiès n’a sûrement pas oublié les critiques proférées à son endroit par nombre de Sénégalais lors des « audiences du midi » au Palais de la République avec le chef de l’Etat sortant, Me Abdoulaye Wade. Beaucoup d’observateurs pensent que ce comportement a joué en défaveur du maire de Thiès qui était arrivé deuxième à la présidentielle de 2007. Le dilemme va certainement habiter le maire de Thiès. C’est ce qui explique peut-être son silence depuis le dépouillement du scrutin du 26 février.
Le jeu d’alliances risque d’être complexe pour les acteurs politiques qui seront obligés de tâter le pool de leurs militants. Le syndrome du 19 mars est toujours présent. Avec ses 7% à la présidentielle de 2000, Djibo Ka n’a pas sauvé le président sortant d’alors, Abdou Diouf d’une défaite. Une moindre erreur peut-être fatale pour les acteurs politiques.
ISSA NDIAYE
De son côté, Macky Sall a dit qu’il ira à la rencontre de tous les candidats avec qui, sa coalition avait entrepris « le combat contre la candidature de Me Abdoulaye Wade ».
Qui aura le soutien des forces de l’opposition qui arrivent derrière les deux protagonistes du second tour ? Ousmane Tanor Dieng, Idrissa Seck, Cheikh Tidiane Gadio et Moustapha Niasse avaient déclaré avant le scrutin du 26 février qu’ils vont voter pour le candidat de l’opposition le mieux placé. Niasse, Tanor et Gadio ont réitéré leurs positions à la lecture des premiers résultats du scrutin. « Je suis un homme de parole », a dit Ousmane Tanor Dieng qui ne veut visiblement pas taxé d’homme qui fait du « wakh wakhet ».
Jusqu’où les leaders de l’opposition comptent-ils aller pour respecter leurs paroles ? Les calculs ne manqueront sûrement pas avec les ambitions affichées par ténors politiques. Idrissa Seck a toujours dit que son souhait est d’être le quatrième président de la République du Sénégal. Une élection du maire de Fatick va briser ce rêve. Mais le maire de Thiès n’a sûrement pas oublié les critiques proférées à son endroit par nombre de Sénégalais lors des « audiences du midi » au Palais de la République avec le chef de l’Etat sortant, Me Abdoulaye Wade. Beaucoup d’observateurs pensent que ce comportement a joué en défaveur du maire de Thiès qui était arrivé deuxième à la présidentielle de 2007. Le dilemme va certainement habiter le maire de Thiès. C’est ce qui explique peut-être son silence depuis le dépouillement du scrutin du 26 février.
Le jeu d’alliances risque d’être complexe pour les acteurs politiques qui seront obligés de tâter le pool de leurs militants. Le syndrome du 19 mars est toujours présent. Avec ses 7% à la présidentielle de 2000, Djibo Ka n’a pas sauvé le président sortant d’alors, Abdou Diouf d’une défaite. Une moindre erreur peut-être fatale pour les acteurs politiques.
ISSA NDIAYE
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