Comme prévu, le para-cyclisme et la para-natation auront été de loin les disciplines les plus pourvoyeuses de médailles pour les Bleus, avec entre autres les sacres de Marie Patouillet, Alexandre Léauté, Mathieu Bosredon, Florian Jouanny, Ugo Didier ou encore Emeline Pierre. Mais c’est encore une fois la Chine qui a tiré son épingle du jeu, comme à Tokyo en 2021. Dans la capitale française, les athlètes chinois ont glané 94 médailles d'or, deux fois plus que la Grande-Bretagne qui termine deuxième devant les États-Unis.
La plus grande délégation avec 284 athlètes
Et ces Jeux de Paris auront mis en lumière plusieurs grands champions venus de Chine, dont la nageuse Yuyan Jiang, 19 ans, qui repart avec sept médailles d'or autour du cou, et devient l'athlète la plus titrée à Paris. Elle a représenté un pays peuplé de plus de 1,4 milliard d'habitants, soit environ un sixième de la population mondiale.
À Paris, la Chine possédait la plus grande délégation avec 284 athlètes, engagée dans 20 disciplines sur 22 possibles. Les Chinois ont raflé 22 médailles d’or en para-natation, 21 en para-athlétisme ou encore 11 en para-tennis de table.
Lors d’une des épreuves les plus attendues des Jeux paralympiques, le relais universel 4x100 m du para-athlétisme, un relais mixte et doit s'effectuer avec un ordre précis. Il est composé d'un athlète atteint d'une déficience visuelle, d'un sprinteur amputé d'un membre, d'une personne en situation de handicap moteur cérébral et d'un athlète en fauteuil. Les Chinois ont établi un nouveau record du monde en 45''07, juste devant la Grande-Bretagne (46''01) et les États-Unis (47''32), qui avaient remporté l'or à Tokyo il y a trois ans.
En Chine, on estime qu’environ 85 millions de personnes sont en situation de handicap. Mais ce chiffre n'explique pas à lui seul cette moisson de médailles. En 2001, lorsque la ville de Pékin a été choisie pour organiser les JO et les Paralympiques de 2008, le gouvernement met en place un programme spécifique pour aider les para-athlètes dans la préparation et dans la détection. En 2007, le pays ouvre même un grand centre de préparation entièrement dédié au sport paralympique avec des infrastructures modernes. Pour la Chine, le sport reste un véritable outil de « soft power » à l’international.
Depuis les Jeux paralympiques d’Athènes en 2004, la Chine écrase la concurrence. Mais ces résultats suffisent-ils à améliorer le sort des personnes handicapées en Chine ?
Dans un rapport publié en 2022, une experte du Comité des droits des personnes handicapées, chargés de surveiller l’application de la Convention relative aux droits des personnes handicapées par les États parties, a regretté que les personnes handicapées qui vivent en Chine soient toujours victimes de préjugés qui les empêchent de participer pleinement à la vie sociale et au monde du travail.
La vice-présidente du Comité de travail sur le handicap du Conseil d’État chinois, avait indiqué de son côté que le pays est un défenseur actif et un partisan convaincu de la Convention. « Au cours des dix dernières années, la Chine a fait des progrès considérables dans la promotion et la protection des droits fondamentaux des personnes handicapées. À ce jour, plus de 90 lois chinoises sont directement liées à la protection des droits et des intérêts des personnes handicapées », avait fait valoir la Chine.
La plus grande délégation avec 284 athlètes
Et ces Jeux de Paris auront mis en lumière plusieurs grands champions venus de Chine, dont la nageuse Yuyan Jiang, 19 ans, qui repart avec sept médailles d'or autour du cou, et devient l'athlète la plus titrée à Paris. Elle a représenté un pays peuplé de plus de 1,4 milliard d'habitants, soit environ un sixième de la population mondiale.
À Paris, la Chine possédait la plus grande délégation avec 284 athlètes, engagée dans 20 disciplines sur 22 possibles. Les Chinois ont raflé 22 médailles d’or en para-natation, 21 en para-athlétisme ou encore 11 en para-tennis de table.
Lors d’une des épreuves les plus attendues des Jeux paralympiques, le relais universel 4x100 m du para-athlétisme, un relais mixte et doit s'effectuer avec un ordre précis. Il est composé d'un athlète atteint d'une déficience visuelle, d'un sprinteur amputé d'un membre, d'une personne en situation de handicap moteur cérébral et d'un athlète en fauteuil. Les Chinois ont établi un nouveau record du monde en 45''07, juste devant la Grande-Bretagne (46''01) et les États-Unis (47''32), qui avaient remporté l'or à Tokyo il y a trois ans.
En Chine, on estime qu’environ 85 millions de personnes sont en situation de handicap. Mais ce chiffre n'explique pas à lui seul cette moisson de médailles. En 2001, lorsque la ville de Pékin a été choisie pour organiser les JO et les Paralympiques de 2008, le gouvernement met en place un programme spécifique pour aider les para-athlètes dans la préparation et dans la détection. En 2007, le pays ouvre même un grand centre de préparation entièrement dédié au sport paralympique avec des infrastructures modernes. Pour la Chine, le sport reste un véritable outil de « soft power » à l’international.
Depuis les Jeux paralympiques d’Athènes en 2004, la Chine écrase la concurrence. Mais ces résultats suffisent-ils à améliorer le sort des personnes handicapées en Chine ?
Dans un rapport publié en 2022, une experte du Comité des droits des personnes handicapées, chargés de surveiller l’application de la Convention relative aux droits des personnes handicapées par les États parties, a regretté que les personnes handicapées qui vivent en Chine soient toujours victimes de préjugés qui les empêchent de participer pleinement à la vie sociale et au monde du travail.
La vice-présidente du Comité de travail sur le handicap du Conseil d’État chinois, avait indiqué de son côté que le pays est un défenseur actif et un partisan convaincu de la Convention. « Au cours des dix dernières années, la Chine a fait des progrès considérables dans la promotion et la protection des droits fondamentaux des personnes handicapées. À ce jour, plus de 90 lois chinoises sont directement liées à la protection des droits et des intérêts des personnes handicapées », avait fait valoir la Chine.