Des extraits d'un livre-révélations sur Johnny Hallyday, publiés en exclusivité ce mardi dans Le Parisien, nous apprennent que des obsèques nationales étaient en préparation au sommet de l'Etat.
Un livre-choc sur Johnny Hallyday paraîtra ce jeudi. Intitulé Johnny, Les 100 jours Où Tout A Basculé, cet ouvrage écrit par les journalistes Catherine Rambert et Renaud Revel nous apprend notamment que l'Elysée avait organisé les obsèques du rocker, en proie à des complications graves après une opération.
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C'est en tout cas ce que l'on découvre dans l'un des extraits du livre publiés ce mardi dans Le Parisien. En particulier ces détails, saisissants, mais après tout pas si improbables: "Tandis que la France retient son souffle et prie pour que Johnny s’en sorte, on se prépare au pire au sommet de l’Etat (...). Lors de réunions, la"stratégie du deuil" est même ébauchée: "Parmi les pistes retenues -mais non validées par le chef de l’Etat- on évoque un rapatriement du corps dans l’avion présidentiel, des obsèques nationales et même une descente du cercueil le long des Champs-Elysées."
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Quant aux péripéties malheureuses qui ont suivi l'opération du chanteur pour une hernie discale, le livre rapporte, selon le Parisien encore, que "Johnny décide de quitter la clinique Monceau. Il dîne à la Maison du caviar avec Jean Reno. Le lendemain il décide d’organiser une soirée couscous pour arroser "sa sortie au milieu des siens". Blagues de potaches, confidences de lendemain d’opération et razzia sur le minibar: l’artiste revit. Mais au milieu de la nuit, voilà qu’il fait une chute dans l’escalier qui mène à sa chambre. Et pas n’importe quel gadin, puisqu’il provoque l’ouverture de sa cicatrice et un début de saignement. Johnny appelle aussitôt Stéphane Delajoux. Les deux hommes conviennent de se voir le lendemain à la clinique, où le médecin reprendra son ouvrage, en posant au chanteur quelques points de suture."
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Mais là n'est pas la seule blessure de Johnny Hallyday qui, nous apprend le livre à paraître chez First, a été déçu par le décorum de son Tour 66 et "vexé" par les fastes du show donné par U2 au Stade de France en juillet: "Ce qu’il découvre le rend fou de rage. Ce show dépasse en tout point le sien. C’est de cela qu’il avait envie pour ses adieux. La dispute qui suivra avec Camus sera homérique". Des difficultés entre les deux hommes qui auraient porté, en février dernier, sur des demandes d'avances sur recettes par le rockeur à Jean-Claude Camus, car Johnny, selon le livre, "n'a plus d’argent, ou presque. Quelques centaines de milliers d’euros, peut-être, en faisant les fonds de tiroirs, mais rien à voir avec les sommes que Johnny engrangeait par le passé et qu’il exige aujourd’hui (…). Les deux hommes s’insultent."
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Outre la publication de ces bonnes feuilles, Le Parisien a aussi questionné l'un de ses deux auteurs, en la personne de Renaud Revel, journaliste de l’Express, qui souligne le comportement de David Hallyday. Selon notre confrère, le fils de Jojo "a montré un visage inattendu pendant l’hospitalisation de son père : courageux, responsable, loin de l’image dilettante qu’il a pu avoir. Il a une force de caractère que j’ignorais. Et il a effectivement beaucoup sensibilisé son père à l’idée qu’il n’avait pas le producteur qu’il méritait. Jean-Claude Camus a eu tort de vouloir tout régenter ces derniers temps autour de Johnny." Le producteur, quant à lui, n'a pas encore réagi à cette attaque.
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