La LSDH estime, dans un communiqué, que l’ouverture de ce procès longtemps attendu par les familles des victimes de ce naufrage permettra aux ‘’dirigeants africains’’ de ‘’comprendre que la politique de l’impunité ne saurait plus prospérer’’.
L’impunité, selon cette organisation de défense des droits de l’homme, ‘’va inéluctablement sombrer dans les ténèbres de l’obscurantisme‘’.
Ce procès s’ouvre presque neuf ans après le début de l’instruction, le 1-er avril 2003, par le tribunal d’Evry, à la demande de l’Association des familles des victimes du ‘’Joola’’ (AFV-Joola).
Cette association réunit les proches de 22 Français disparus lorsque ce bateau sénégalais faisait naufrage, le 26 septembre 2002, au large de la Gambie. La catastrophe avait officiellement fait 1.863 morts et 64 rescapés.
Des personnalités sénégalaises sont présumées responsables de cette catastrophe.
APS