Le président de l'Union burundaise des journalistes (UBJ), Alexandre Niyungeko Radio Télévision Renaissance / capture
Le service national de renseignement est finalement sorti de son silence, au troisième jour de la détention de Lucien Rukevya.
Le porte-parole du SNR, Télésphore Bigirimana, a confirmé à RFI que le journaliste burundais avait été arrêté en compagnie de trois autres personnes : Ignace Bankamwamo, professeur d’université et ancien ministre, cet homme approche plutôt les 70 ans, et, surtout, deux Congolais rwandophones présentés par les services secrets burundais comme des membres de la rébellion congolaise du M23. L’un d’eux, Shaka Jean-Marie Muhoza, serait colonel au sein de ce mouvement actif dans le Nord-Kivu en RDC.
Documents compromettants
Selon toujours le service de renseignement du Burundi, ils ont été arrêtés en possession de documents compromettants et sont tous accusés d’« atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat ».
Mais toutes ces explications n’ont pas réussi à calmer l’inquiétude de l’UBJ. Son président, Alexandre Niyungeko, continue d’exiger que le journaliste soit entendu en présence de son avocat.
« Nous sommes d’autant plus inquiets », insiste le leader syndical, « que des détenus ont souvent été torturé dans les cachots des services secrets burundais, parfois jusqu’à la mort ».
Source: RFI
Le porte-parole du SNR, Télésphore Bigirimana, a confirmé à RFI que le journaliste burundais avait été arrêté en compagnie de trois autres personnes : Ignace Bankamwamo, professeur d’université et ancien ministre, cet homme approche plutôt les 70 ans, et, surtout, deux Congolais rwandophones présentés par les services secrets burundais comme des membres de la rébellion congolaise du M23. L’un d’eux, Shaka Jean-Marie Muhoza, serait colonel au sein de ce mouvement actif dans le Nord-Kivu en RDC.
Documents compromettants
Selon toujours le service de renseignement du Burundi, ils ont été arrêtés en possession de documents compromettants et sont tous accusés d’« atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat ».
Mais toutes ces explications n’ont pas réussi à calmer l’inquiétude de l’UBJ. Son président, Alexandre Niyungeko, continue d’exiger que le journaliste soit entendu en présence de son avocat.
« Nous sommes d’autant plus inquiets », insiste le leader syndical, « que des détenus ont souvent été torturé dans les cachots des services secrets burundais, parfois jusqu’à la mort ».
Source: RFI