La journée internationale du Travail sera fêtée ce 1er mai 2024. Au Sénégal, la question des conditions des travailleurs est également à l’ordre du jour. Invité de Midikeng sur PressAfrik TVHD, ce 30 avril, Magatte Ngom évoque la responsabilité de l’Etat dans ce sens.
« Dans ces genres de fête, il faudra faire des échanges avec les travailleurs, notamment les informer sur le respect de la législation et sur l’environnement de leur travail. En général, les cahiers de doléances ne sont pas scrutés. Parce que s’il était le cas, les salariés, les stagiaires ne seraient pas parfois mal traités », a soulevé le syndicaliste. Il a ajouté : « Il y a aussi des attentes dans leurs conditions de travail notamment dans les avancements et avantages des employés. Ils n’ont pas certaines indemnités, à l’instar de celles de congé et la sécurité sociale, entre autres. Parfois, tout cela n’est pas fait ».
Pour M. Ngom, l’Etat doit tout faire pour que chaque Sénégalais ait un travail décent. « L’évasion sociale est le fait que ceux qui doivent cotiser à la sécurité sociale, aux autres cotisations sociales, ne le font pas. Dans ce cas, l’Etat du Sénégal en perd beaucoup. Maintenant pour que l’Etat en profite, il faut qu’il défende le travail ».
Rappelant les enjeux des conditions de travail au nouveau ministre du Travail, Magatte Ngom de souligner que cet aspect reste « une priorité pour le nouveau régime ». « A chaque fois qu’on entend un ministre sur ce cas, c’est à l’Assemblée nationale. Si nous avons un bon ministre, conscient des enjeux, nous pourrons avoir un secteur du travail fort. 9 sur 10 travailleurs évoluent dans le secteur informel. Le regard de l’Etat est également important pour protéger les travailleurs », a-t-il soutenu.
« Dans ces genres de fête, il faudra faire des échanges avec les travailleurs, notamment les informer sur le respect de la législation et sur l’environnement de leur travail. En général, les cahiers de doléances ne sont pas scrutés. Parce que s’il était le cas, les salariés, les stagiaires ne seraient pas parfois mal traités », a soulevé le syndicaliste. Il a ajouté : « Il y a aussi des attentes dans leurs conditions de travail notamment dans les avancements et avantages des employés. Ils n’ont pas certaines indemnités, à l’instar de celles de congé et la sécurité sociale, entre autres. Parfois, tout cela n’est pas fait ».
Pour M. Ngom, l’Etat doit tout faire pour que chaque Sénégalais ait un travail décent. « L’évasion sociale est le fait que ceux qui doivent cotiser à la sécurité sociale, aux autres cotisations sociales, ne le font pas. Dans ce cas, l’Etat du Sénégal en perd beaucoup. Maintenant pour que l’Etat en profite, il faut qu’il défende le travail ».
Rappelant les enjeux des conditions de travail au nouveau ministre du Travail, Magatte Ngom de souligner que cet aspect reste « une priorité pour le nouveau régime ». « A chaque fois qu’on entend un ministre sur ce cas, c’est à l’Assemblée nationale. Si nous avons un bon ministre, conscient des enjeux, nous pourrons avoir un secteur du travail fort. 9 sur 10 travailleurs évoluent dans le secteur informel. Le regard de l’Etat est également important pour protéger les travailleurs », a-t-il soutenu.
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