Journée Mondiale de lutte contre la corruption: La France appelée à montrer l’exemple

La journée mondiale de lutte contre la corruption est célébrée ce mercredi 9 décembre. A cette occasion, Sept (7) organisations de la société civile dont Transparence International France ont appelé les autorités françaises à montrer l’exemple en appliquant l’ensemble des dispositions facultatives de la convention de Doha, et à œuvrer pour que les autres pays fassent de même. Pour elles, la Conférence de Doha est loin d’avoir répondu aux attentes qu’a fait naître l’adoption de la Convention des Nations Unies Contre la Corruption (UNCAC) en 2003.



A l’occasion de la journée mondiale de lutte contre la corruption, marquée par l’anniversaire de la signature, en 2003, de la Convention des Nations Unies Contre la Corruption (UNCAC), Transparence International France et six autres organisations de la société civile (CCFD-Terre Solidaire, Les Amis de la Terre, Publiez Ce Que Vous Payez, Secours Catholique et Sherpa, Survie) ont rappelé à l’ordre la France. «Nous appelons les autorités françaises à montrer l’exemple en appliquant l’ensemble des dispositions facultatives, et à œuvrer pour que les autres pays fassent de même» ont-elles soutenu. Pour elles, la dernière Conférence des Etats-parties à cette Convention, qui s’est tenue à Doha en novembre dernier, s’est soldée par l’adoption d’un mécanisme de suivi des engagements des Etats très en-deçà des attentes de la société civile et des entreprises. Suite à cet échec, elles ont appelé les gouvernements, et notamment la France, à faire beaucoup plus pour répondre aux attentes des citoyens du monde entier quant à la pleine application des dispositions de la Convention. Les Etats-parties s’étant finalement mis d’accord pour la mise en œuvre d’un processus facultatif, ces organisations ont estimé qu’«il est essentiel que les pays comme la France, qui ont milité pour un mécanisme de suivi efficace, maintiennent et accentuent leurs efforts pour que l’harmonisation des pratiques des Etats se fasse par le haut».
Elles sont d’avis que, «la Conférence de Doha est loin d’avoir répondu aux attentes qu’a fait naître l’adoption de la Convention UNCAC en 2003. L’échec de cette conférence est d’autant plus regrettable que l’expérience de la Convention OCDE contre la corruption avait permis de montrer l’utilité d’un mécanisme de suivi crédible. Le mécanisme de suivi adopté à Doha ne rend pas obligatoires les dispositions qui permettraient de garantir l’application effective de l’UNCAC».

Papa Mamadou Diéry Diallo

Mercredi 9 Décembre 2009 14:19


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