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Journée des enfants en situation de rue : plaidoyer pour l’adoption du code de l’enfant



À l’occasion de la Journée internationale des enfants en situation de rue, célébrée ce samedi 12 avril, le ministère de la Famille et des Solidarités, à travers la Direction de la Promotion des Droits et de la Protection des Enfants (DPDPE), a organisé une grande randonnée pédestre sous le thème de la défense des droits de l’enfant. Un moment fort, qui a permis aux enfants du Sénégal d’exprimer leurs préoccupations et de formuler des recommandations aux autorités à savoir l'adoption du code des enfants.
 
Le comité de pilotage a remis un mémorandum au Premier ministre Ousmane Sonko.
 
 
 1. Cadre juridique
Les enfants dénoncent l’absence d’un code de l’enfant, pourtant indispensable selon eux pour tout État qui se veut protecteur et promoteur des droits de l’enfant. Ils appellent urgemment à son adoption.

2. Exploitation et errance
Le mémorandum déplore la persistance du phénomène des enfants en situation de rue et de la mendicité forcée, qui constitue une violation flagrante de leurs droits fondamentaux.

3. Éducation et formation
Ce volet met l’accent sur la non-scolarisation, la déscolarisation, le manque d’établissements adaptés aux enfants en situation de handicap, ainsi que l’absence de dispositifs d’insertion professionnelle pour les enfants issus des daaras.

4. Santé et bien-être
Les enfants évoquent l’insuffisance des structures de santé adaptées, le manque de personnel qualifié, ainsi que l'inaccessibilité à des soins essentiels comme la crème solaire pour les enfants atteints d’albinisme. Ils dénoncent également les conditions de vie précaires dans certains daaras.
 
5. Technologie et réseaux sociaux
Ils s’inquiètent de la faible protection en ligne, du cyberharcèlement, de la mauvaise influence des contenus numériques, de l’absence de contrôle parental et de l’accès non régulé aux jeux de hasard.

6. Sécurité et violence
 Le mémorandum dénonce les violences sexuelles, physiques et psychologiques, y compris les violations graves comme le viol, la pédophilie, le harcèlement sexuel, les châtiments corporels, ainsi que les mariages précoces, les mutilations génitales féminines, et l’implication des enfants dans l’émigration clandestine.
 
Les recommandations
 
Nous recommandons au Premier ministre dans le cadre juridique : l'adoption du code de l'enfant, le relèvement de l'âge légal du mariage des filles de 16 à 18 ans, de l'assistance obligatoire d'un conseil pour les affaires concernant les enfants. Ils proposent la gratuité des soins pour tous les enfants couverture sanitaire universelle.

Moussa Ndongo

Samedi 12 Avril 2025 - 18:31


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