L'Organisation internationale de défense des migrants, Horizon sans frontières, a tenu une conférence de presse ce 18 décembre 2024 à l'occasion de la Journée internationale des migrants. Face aux médias, Boubacar Seye, président de l'organisation, a révélé la mort de "21 Sénégalais" retrouvés assassinés ou morts dans des circonstances troublantes.
"Aujourd'hui, rien qu'en 2024, nous avons recensé 21 Sénégalais de l'extérieur, assassinés ou retrouvés morts dans des circonstances troublantes. Nous aurions souhaité que l'État du Sénégal se constitue partie civile dans chaque cas d'assassinat, afin de permettre au procureur du pays d'accueil d'ouvrir une enquête judiciaire, ne serait-ce que pour soulager les familles", a-t-il déclaré.
Il a également dénoncé le non-respect des droits des migrants, systématiquement bafoués, et a appelé à des solutions durables pour résoudre cette problématique, notamment en proposant la mise en place d'une commission nationale indépendante.
Selon Boubacar Seye : "Les migrants sont aujourd'hui estimés à plus de 281 millions à travers le monde, soit 3,1 % de la population mondiale. Ce chiffre augmente chaque année malgré les politiques migratoires répressives dans les pays d'accueil."
Concernant le pacte sur l'immigration et le droit d'asile mis en place depuis avril, Boubacar Seye a appelé les dirigeants européens à revoir leurs obligations envers les migrants. "Aujourd'hui, nombreux sont les migrants qui rencontrent d'énormes difficultés pour effectuer un regroupement familial, alors que cela ne devrait pas être le cas. Le droit à la santé est également un problème dans les pays d'accueil. L'Europe doit revoir sa position sur cette question", a-t-il exhorté.
Boubacar Seye a aussi rappelé les drames migratoires récurrents, qui dévastent particulièrement la jeunesse africaine. "Entre 2014 et 2024, on parle de plus de 30 000 morts par estimation", a-t-il ajouté.
En plus de ces chiffres alarmants, il a évoqué le sort de 300 Sénégalais emprisonnés au Maroc, pour lesquels il a demandé une "grâce royale" au roi Mohammed VI.
Face à cette situation migratoire désastreuse, Boubacar Seye a recommandé aux autorités sénégalaises d'adopter une approche plus constructive, au-delà des mesures répressives, afin de trouver une solution durable qui pourrait "éradiquer l'idée" du voyage risqué.
"Pour un changement radical dans la gestion de ce fléau, nous estimons qu'il est impératif de mettre en place une commission nationale indépendante ou une délégation spéciale exclusivement dédiée à cette problématique. Cela permettra d'aborder le sujet dans sa diversité et sa transversalité", a-t-il conclu. "Cette commission mettra l'accent sur les priorités actuelles et, avec l'aide de l'État du Sénégal, elle organisera dans les plus brefs délais des assises sur la migration internationale. C'est là qu'il faut concentrer nos efforts pour un changement de paradigme", a affirmé Boubacar Seye.
"Aujourd'hui, rien qu'en 2024, nous avons recensé 21 Sénégalais de l'extérieur, assassinés ou retrouvés morts dans des circonstances troublantes. Nous aurions souhaité que l'État du Sénégal se constitue partie civile dans chaque cas d'assassinat, afin de permettre au procureur du pays d'accueil d'ouvrir une enquête judiciaire, ne serait-ce que pour soulager les familles", a-t-il déclaré.
Il a également dénoncé le non-respect des droits des migrants, systématiquement bafoués, et a appelé à des solutions durables pour résoudre cette problématique, notamment en proposant la mise en place d'une commission nationale indépendante.
Selon Boubacar Seye : "Les migrants sont aujourd'hui estimés à plus de 281 millions à travers le monde, soit 3,1 % de la population mondiale. Ce chiffre augmente chaque année malgré les politiques migratoires répressives dans les pays d'accueil."
Concernant le pacte sur l'immigration et le droit d'asile mis en place depuis avril, Boubacar Seye a appelé les dirigeants européens à revoir leurs obligations envers les migrants. "Aujourd'hui, nombreux sont les migrants qui rencontrent d'énormes difficultés pour effectuer un regroupement familial, alors que cela ne devrait pas être le cas. Le droit à la santé est également un problème dans les pays d'accueil. L'Europe doit revoir sa position sur cette question", a-t-il exhorté.
Boubacar Seye a aussi rappelé les drames migratoires récurrents, qui dévastent particulièrement la jeunesse africaine. "Entre 2014 et 2024, on parle de plus de 30 000 morts par estimation", a-t-il ajouté.
En plus de ces chiffres alarmants, il a évoqué le sort de 300 Sénégalais emprisonnés au Maroc, pour lesquels il a demandé une "grâce royale" au roi Mohammed VI.
Face à cette situation migratoire désastreuse, Boubacar Seye a recommandé aux autorités sénégalaises d'adopter une approche plus constructive, au-delà des mesures répressives, afin de trouver une solution durable qui pourrait "éradiquer l'idée" du voyage risqué.
"Pour un changement radical dans la gestion de ce fléau, nous estimons qu'il est impératif de mettre en place une commission nationale indépendante ou une délégation spéciale exclusivement dédiée à cette problématique. Cela permettra d'aborder le sujet dans sa diversité et sa transversalité", a-t-il conclu. "Cette commission mettra l'accent sur les priorités actuelles et, avec l'aide de l'État du Sénégal, elle organisera dans les plus brefs délais des assises sur la migration internationale. C'est là qu'il faut concentrer nos efforts pour un changement de paradigme", a affirmé Boubacar Seye.