Le nombre d’enfants des rues dans le monde, bien que très difficile à chiffrer, est estimé par l’Unicef à 120 millions (soit un enfant sur cinq), dont 30 millions en Afrique.
Cette situation des enfants vivant dans les rues des villes africaines est une des violations massives des droits dont sont victimes des milliers d’enfants. Les causes sont multiples et très souvent dénoncées : la pauvreté, l’explosion démographique, l’exode rural et les injustices dues à la mondialisation. Sont régulièrement identifiées et également dénoncées d’autres causes plus directes comme les familles qui confient leurs enfants à des tuteurs, les mauvais traitements, les conflits armés, les séparations et les conséquences directes liées au virus du sida, entre autres.
La vie terrifiante des enfants de la rue
La présidente du Comité africain d’experts sur les droits et le bien-être de l’enfant, Agnès Kabore-Ouattara, rappelle, à l’occasion de cette Journée de l’enfant africain 2011, les dangers et les dérives qu’ils rencontrent : « Dans les rues, ces enfants sont meurtris par les intempéries, les privations, le dénuement, les maladies, les accidents et l’indifférence. A cela s’ajoutent la précarité, la violence, les sévices sexuels, la loi du plus fort qui les exposent aux rencontres et influences les plus nuisibles. Les petites filles sont sollicitées sexuellement dès leur plus jeune âge et finissent par se prostituer. La plupart des enfants des rues connaissent la drogue, même les plus petits, et sont exposés au VIH / Sida. Par ailleurs, et dans certains cas, les personnes chargées de protéger les enfants sont celles qui commettent des crimes contre eux. »
L'Unicef lance une alerte sur la situation des enfants des rues au Mozambique
L’Unicef souligne la situation des enfants au Mozambique. Elle estime à 5 000 le nombre d’enfants abandonnés vivant dans les rues. L’Unicef insiste également sur le nombre impressionnant de 24 000 familles dont le chef de famille est un enfant.
Le Mozambique compte actuellement 1,8 millions d’orphelins dont les parents sont morts du sida. Plus de 20 000 de ces enfants se sont retrouvés ainsi chefs de famille, en charge de leurs frères, plus jeunes. Obligés d’abandonner l’école, ils se retrouvent souvent livrés à eux-mêmes. Ces chiffres ont été indiqués par le ministère de la Femme et de l'Action sociale du Mozambique, lors de la Journée internationale de l’enfant, le 1er juin 2011.
La Journée de l’enfant africain est un événement annuel célébré le 16 juin et qui commémore le massacre des enfants de Soweto, en 1976, par le régime raciste de l’apartheid, en Afrique du Sud. Elle a été instituée par une résolution de l’Organisation de l’unité africaine datée du 18 juillet 1990. L’organisation panafricaine a tenu à ce que ses Etats membres marquent, tous les ans, un temps d’arrêt pour réfléchir sur une situation de violation des droits de l’enfant et pour qu'ils puissent prendre des mesures appropriées afin d'assurer le bien-être de l’enfant. C’est pour cette raison que le thème de la réflexion varie d’une année à une autre.
La tragédie des enfants talibés en Guinée-Bissau
Chaque année, de nombreux enfants, essentiellement originaires des provinces de Bafatá et Gabu, respectivement à 80 et 200 kilomètres à l’est de Bissau, sont confiés à un leader religieux au Sénégal pour apprendre le Coran et devenir ainsi des supposés étudiants des écoles coraniques. Il s’avère, la plupart du temps, que ce sont de faux maîtres coraniques qui obligent les enfants à mendier de l’argent et de la nourriture dans les rues de Dakar. Par ailleurs, la plupart de ces enfants sont régulièrement battus et atteints de maladies diverses.
Cette « traite » des enfants talibés se fait dans les deux sens. Des enfants de Guinée-Bissau sont majoritairement envoyés au Sénégal et des enfants sénégalais et de Guinée Conakry sont, quant à eux, envoyés en Guinée-Bissau.
A Bissau, et avec l’appui de l’Unicef, il existe un programme qui vise l’intégration de ces enfants. Lors d’une conférence nationale sur la problématique des enfants talibés en Guinée-Bissau, au mois de mai dernier, la responsable de ce projet, Helena Said, annonçait que 50 enfants avaient été recueillis des rues de Bissau et intégrés dans des familles d’accueil. Et en ce qui concerne les autres enfants talibés, ceux-ci apprennent le Coran mais fréquentent également l’école publique.
Source: Rfi.fr
Cette situation des enfants vivant dans les rues des villes africaines est une des violations massives des droits dont sont victimes des milliers d’enfants. Les causes sont multiples et très souvent dénoncées : la pauvreté, l’explosion démographique, l’exode rural et les injustices dues à la mondialisation. Sont régulièrement identifiées et également dénoncées d’autres causes plus directes comme les familles qui confient leurs enfants à des tuteurs, les mauvais traitements, les conflits armés, les séparations et les conséquences directes liées au virus du sida, entre autres.
La vie terrifiante des enfants de la rue
La présidente du Comité africain d’experts sur les droits et le bien-être de l’enfant, Agnès Kabore-Ouattara, rappelle, à l’occasion de cette Journée de l’enfant africain 2011, les dangers et les dérives qu’ils rencontrent : « Dans les rues, ces enfants sont meurtris par les intempéries, les privations, le dénuement, les maladies, les accidents et l’indifférence. A cela s’ajoutent la précarité, la violence, les sévices sexuels, la loi du plus fort qui les exposent aux rencontres et influences les plus nuisibles. Les petites filles sont sollicitées sexuellement dès leur plus jeune âge et finissent par se prostituer. La plupart des enfants des rues connaissent la drogue, même les plus petits, et sont exposés au VIH / Sida. Par ailleurs, et dans certains cas, les personnes chargées de protéger les enfants sont celles qui commettent des crimes contre eux. »
L'Unicef lance une alerte sur la situation des enfants des rues au Mozambique
L’Unicef souligne la situation des enfants au Mozambique. Elle estime à 5 000 le nombre d’enfants abandonnés vivant dans les rues. L’Unicef insiste également sur le nombre impressionnant de 24 000 familles dont le chef de famille est un enfant.
Le Mozambique compte actuellement 1,8 millions d’orphelins dont les parents sont morts du sida. Plus de 20 000 de ces enfants se sont retrouvés ainsi chefs de famille, en charge de leurs frères, plus jeunes. Obligés d’abandonner l’école, ils se retrouvent souvent livrés à eux-mêmes. Ces chiffres ont été indiqués par le ministère de la Femme et de l'Action sociale du Mozambique, lors de la Journée internationale de l’enfant, le 1er juin 2011.
La Journée de l’enfant africain est un événement annuel célébré le 16 juin et qui commémore le massacre des enfants de Soweto, en 1976, par le régime raciste de l’apartheid, en Afrique du Sud. Elle a été instituée par une résolution de l’Organisation de l’unité africaine datée du 18 juillet 1990. L’organisation panafricaine a tenu à ce que ses Etats membres marquent, tous les ans, un temps d’arrêt pour réfléchir sur une situation de violation des droits de l’enfant et pour qu'ils puissent prendre des mesures appropriées afin d'assurer le bien-être de l’enfant. C’est pour cette raison que le thème de la réflexion varie d’une année à une autre.
La tragédie des enfants talibés en Guinée-Bissau
Chaque année, de nombreux enfants, essentiellement originaires des provinces de Bafatá et Gabu, respectivement à 80 et 200 kilomètres à l’est de Bissau, sont confiés à un leader religieux au Sénégal pour apprendre le Coran et devenir ainsi des supposés étudiants des écoles coraniques. Il s’avère, la plupart du temps, que ce sont de faux maîtres coraniques qui obligent les enfants à mendier de l’argent et de la nourriture dans les rues de Dakar. Par ailleurs, la plupart de ces enfants sont régulièrement battus et atteints de maladies diverses.
Cette « traite » des enfants talibés se fait dans les deux sens. Des enfants de Guinée-Bissau sont majoritairement envoyés au Sénégal et des enfants sénégalais et de Guinée Conakry sont, quant à eux, envoyés en Guinée-Bissau.
A Bissau, et avec l’appui de l’Unicef, il existe un programme qui vise l’intégration de ces enfants. Lors d’une conférence nationale sur la problématique des enfants talibés en Guinée-Bissau, au mois de mai dernier, la responsable de ce projet, Helena Said, annonçait que 50 enfants avaient été recueillis des rues de Bissau et intégrés dans des familles d’accueil. Et en ce qui concerne les autres enfants talibés, ceux-ci apprennent le Coran mais fréquentent également l’école publique.
Source: Rfi.fr
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