Les défis du changement climatique, l’érosion côtière, la surexploitation des ressources halieutiques, le déclin de la biodiversité marine, la pollution des océans, l’accaparement des domines publique maritime, etc. ont été au cœur de la célébration du la journée mondiale de l’Océan organisée hier à Dakar.
A cette occasion, le Partenariat Régional pour la Conservation de la zone côtière et Marine en Afrique de l'Ouest (PRCM) a lancé un appel pour la conservation de la zone côtière et Marine en Afrique de l’Ouest.
Selon Ahmed Senhoury, Directeur du PRCM, « cette journée sera l’occasion de sensibiliser sur les questions d’actualité, les préoccupations ouest-africaines et des Sénégalais en particulier, sur l’Océan, de faire le point sur l’état d’avancement des actions de conservation des littoraux mais aussi d’alerter sur les autres problématiques ».
Dirigeant de l’unité de conservation pour la zone côtière en Afrique de l’Ouest basé au Sénégal depuis ans (2), le Directeur du PRCM revient sur l’importance de la mer. « Ce qui se fait en haute mer n’est pas visible. Et donc on ne voit pas ce qui se passe à l’intérieur des fonds marins tous les jours, mais le citoyen lambda n'a pas l’occasion de le voir. On n’a pas souvent de concertations avec la population pour venir voir ce qui se passe en haute mer. On voit juste ce qui se passe sur la côte.
Malheureusement l’océan est le grand absent. Parce qu’il n’est pas habité, il n’a pas d’électeur pour les hommes politique. L’océan couvre déjà, 70% de la surface du globe. Doc c’est un parti important dans notre écosystème et il fournit de l’oxygène que nous respirons. Plus de 50% de l’oxygène produit est respiré par l’être humain est produit à partir de l’océan», a regretté ce dernier.
Et Ahmed Senhoury de poursuivre: «On parle toujours de forêt amazonienne, on parle toujours des forêts en Afrique centrale" alors que "l’océan fait partir des éléments qui nous fourni de l’oxygène. Mais quand il emmagasine du dioxyde de carbone, il emmagasine des pierres, plus de 30% du dioxyde de carbone est capté par l’océan, on dit de 80% de la chaleur qui arrive chez nous est absorbé par l’océan. Il régule aussi le climat. Avec sa production halieutique, c’est un secteur vital. Ces ressources halieutiques apportent 15% de protéine à toute l’humanité. Et nous avons à peu près de 90 millions de tonnes de ressources halieutiques qui sont pêchés chaque année dans l’océan. C’est vraiment un chiffre important».
Pis pour le panéliste, «l’océan fait l’objet d’une pollution. Près de 80% des eaux usées sont jetées en mer. On sait qu’il existe maintenant ce qu’on appelle un "continent de plastique". On le décrit comme une immense plaque de déchets évoluant dans le Nord de l'océan pacifique, sa taille est de six (6) fois la France, qui mettent fin à toute possibilité de vie dans cette fond marin". "Avec la fonte des glaciers, nous avons une élévation de mer estimée à peu près à deux (2) mètres. D’ici 2020, on risque d’avoir deux (2) mètre de hauteur de l’océan si les mesures ne sont pas mis en œuvre. Pêchant plus l’espèce risque de se dégrader et disparaître même. Plus de 90% des grands prédateurs qui on disparu», a-t-il souligné.
Député et Secrétaire du REPES (Réseau des Parlementaires pour la Protection de l'Environnement au Sénégal) a jugé que les menaces sont multiples. « Aujourd’hui, il n’y pas une seule menace, mais des menaces sur les océans. Et c’est nos sources de vie. Ce que nous consommons, près de 60% viennent des ressources halieutiques. Donc c’est important qu’on puisse sensibiliser et faire un plaidoyer pour que les citoyens soient conscients de l’importance de l’océan car au Sénégal nous sommes de plein pied sur l’océan atlantique».
Cheikhou Oumar SY d’expliquer: «En tant qu’acteurs, nous les parlementaires faisons un plaidoyer surtout pour que les gouvernements puissent prendre en compte les politiques environnementales dans les budgets que nous votons. La première plaque de déchets et la plus importante, a été découverte par hasard par le navigateur Charles Moore en 1997. Il a découvert cette plaque au niveau du Pacifique et comme il l'a dit, cela fait six (6) fois la France et à peu près 3,4 millions de Km2, la taille de l’Inde à peu près. Vous voyez les conséquences. Et cette même plaque on la retrouve aujourd’hui au niveau de l’Océan Atlantique...Il faut qu’ont conscientise nos citoyens. Nous sommes en train de détruire nos ressources halieutiques».
Selon le représentant du peuple, il fait régler le préalable au Sénégal à savoir «la loi sur le littoral». «Je répète à la coproduction de cette loi là mais à chaque fois que nous poussons le gouvernement à voter cette loi, il nous dit oui, c’est dans tel ou tel circuit. Donc c’est devenu un jeu de yoyo. Au même moment il y a un accaparement féroce du littoral. Il s’y ajoute aussi qu’on vient de découvrir du pétrole offshore qui va mettre la pression sur nos qui sur nos côtes. Tout ce débat doit être mis sur la table pour voir comment nous devons avoir une politique environnementale saine, une politique plus engagé après la Cop 21. On ne peut pas ratifier aujourd’hui les accords de Paris et de venir faire comme si rien n’était », a-t-il dénoncé.
Woré Gana Seck, Directrice de l'ONG Green Sénégal a pour sa part, rappelé les dégâts occasionnés entre 2014 et 2015 par les houles avec des maisons détruites, des cimetières envahies par les eaux, des centaines de pirogues cassées.
A cette occasion, le Partenariat Régional pour la Conservation de la zone côtière et Marine en Afrique de l'Ouest (PRCM) a lancé un appel pour la conservation de la zone côtière et Marine en Afrique de l’Ouest.
Selon Ahmed Senhoury, Directeur du PRCM, « cette journée sera l’occasion de sensibiliser sur les questions d’actualité, les préoccupations ouest-africaines et des Sénégalais en particulier, sur l’Océan, de faire le point sur l’état d’avancement des actions de conservation des littoraux mais aussi d’alerter sur les autres problématiques ».
Dirigeant de l’unité de conservation pour la zone côtière en Afrique de l’Ouest basé au Sénégal depuis ans (2), le Directeur du PRCM revient sur l’importance de la mer. « Ce qui se fait en haute mer n’est pas visible. Et donc on ne voit pas ce qui se passe à l’intérieur des fonds marins tous les jours, mais le citoyen lambda n'a pas l’occasion de le voir. On n’a pas souvent de concertations avec la population pour venir voir ce qui se passe en haute mer. On voit juste ce qui se passe sur la côte.
Malheureusement l’océan est le grand absent. Parce qu’il n’est pas habité, il n’a pas d’électeur pour les hommes politique. L’océan couvre déjà, 70% de la surface du globe. Doc c’est un parti important dans notre écosystème et il fournit de l’oxygène que nous respirons. Plus de 50% de l’oxygène produit est respiré par l’être humain est produit à partir de l’océan», a regretté ce dernier.
Et Ahmed Senhoury de poursuivre: «On parle toujours de forêt amazonienne, on parle toujours des forêts en Afrique centrale" alors que "l’océan fait partir des éléments qui nous fourni de l’oxygène. Mais quand il emmagasine du dioxyde de carbone, il emmagasine des pierres, plus de 30% du dioxyde de carbone est capté par l’océan, on dit de 80% de la chaleur qui arrive chez nous est absorbé par l’océan. Il régule aussi le climat. Avec sa production halieutique, c’est un secteur vital. Ces ressources halieutiques apportent 15% de protéine à toute l’humanité. Et nous avons à peu près de 90 millions de tonnes de ressources halieutiques qui sont pêchés chaque année dans l’océan. C’est vraiment un chiffre important».
Pis pour le panéliste, «l’océan fait l’objet d’une pollution. Près de 80% des eaux usées sont jetées en mer. On sait qu’il existe maintenant ce qu’on appelle un "continent de plastique". On le décrit comme une immense plaque de déchets évoluant dans le Nord de l'océan pacifique, sa taille est de six (6) fois la France, qui mettent fin à toute possibilité de vie dans cette fond marin". "Avec la fonte des glaciers, nous avons une élévation de mer estimée à peu près à deux (2) mètres. D’ici 2020, on risque d’avoir deux (2) mètre de hauteur de l’océan si les mesures ne sont pas mis en œuvre. Pêchant plus l’espèce risque de se dégrader et disparaître même. Plus de 90% des grands prédateurs qui on disparu», a-t-il souligné.
Député et Secrétaire du REPES (Réseau des Parlementaires pour la Protection de l'Environnement au Sénégal) a jugé que les menaces sont multiples. « Aujourd’hui, il n’y pas une seule menace, mais des menaces sur les océans. Et c’est nos sources de vie. Ce que nous consommons, près de 60% viennent des ressources halieutiques. Donc c’est important qu’on puisse sensibiliser et faire un plaidoyer pour que les citoyens soient conscients de l’importance de l’océan car au Sénégal nous sommes de plein pied sur l’océan atlantique».
Cheikhou Oumar SY d’expliquer: «En tant qu’acteurs, nous les parlementaires faisons un plaidoyer surtout pour que les gouvernements puissent prendre en compte les politiques environnementales dans les budgets que nous votons. La première plaque de déchets et la plus importante, a été découverte par hasard par le navigateur Charles Moore en 1997. Il a découvert cette plaque au niveau du Pacifique et comme il l'a dit, cela fait six (6) fois la France et à peu près 3,4 millions de Km2, la taille de l’Inde à peu près. Vous voyez les conséquences. Et cette même plaque on la retrouve aujourd’hui au niveau de l’Océan Atlantique...Il faut qu’ont conscientise nos citoyens. Nous sommes en train de détruire nos ressources halieutiques».
Selon le représentant du peuple, il fait régler le préalable au Sénégal à savoir «la loi sur le littoral». «Je répète à la coproduction de cette loi là mais à chaque fois que nous poussons le gouvernement à voter cette loi, il nous dit oui, c’est dans tel ou tel circuit. Donc c’est devenu un jeu de yoyo. Au même moment il y a un accaparement féroce du littoral. Il s’y ajoute aussi qu’on vient de découvrir du pétrole offshore qui va mettre la pression sur nos qui sur nos côtes. Tout ce débat doit être mis sur la table pour voir comment nous devons avoir une politique environnementale saine, une politique plus engagé après la Cop 21. On ne peut pas ratifier aujourd’hui les accords de Paris et de venir faire comme si rien n’était », a-t-il dénoncé.
Woré Gana Seck, Directrice de l'ONG Green Sénégal a pour sa part, rappelé les dégâts occasionnés entre 2014 et 2015 par les houles avec des maisons détruites, des cimetières envahies par les eaux, des centaines de pirogues cassées.