La ville de Kolda a accueilli ce samedi 19 avril la célébration anticipée de la 10e édition de la Journée nationale des talibés. Un rendez-vous empreint de réflexion, de plaidoyer et d'engagement pour une réforme en profondeur du système des daaras au Sénégal. Placée sous le signe de la modernisation et du respect des droits de l’enfant, cette édition a réuni acteurs institutionnels, religieux, éducateurs et membres de la société civile, tous unis autour d’une même préoccupation : améliorer les conditions de vie des talibés.
La cérémonie, marquée par une table ronde riche en échanges, a permis de mettre en lumière les nombreuses attentes autour de ce chantier de réforme. Les participants ont insisté sur la nécessité de former les serignes daaras, garants de l’encadrement des enfants, et de lutter fermement contre la mendicité forcée, encore trop présente dans certaines zones. Les violences faites aux enfants, souvent passées sous silence, ont également été dénoncées avec vigueur.
« Il est temps de changer radicalement les conditions d’existence des talibés. Ce sont des enfants qui méritent protection, soins et avenir », a déclaré un intervenant lors des débats. La prise en charge sanitaire et nutritionnelle des enfants a été identifiée comme une urgence, au même titre que leur accès à une éducation complète et de qualité, qui leur offre de réelles perspectives dans la vie active.
Des recommandations fortes ont émergé de cette rencontre, parmi lesquelles : la création d’un cadre juridique renforcé pour encadrer les daaras, l’implication des collectivités locales dans la surveillance des conditions de vie des talibés, et le financement de projets pilotes de daaras modernes intégrant les standards éducatifs nationaux.
En célébrant cette journée par anticipation, Kolda a réaffirmé son engagement à porter haut la voix des enfants talibés, trop souvent oubliés. Les acteurs appellent désormais à une mobilisation nationale afin que les engagements pris aujourd’hui ne restent pas lettre morte.
La réforme des daaras n’est plus une option, mais une exigence pour un Sénégal plus juste, plus solidaire et plus respectueux de ses enfants.
La cérémonie, marquée par une table ronde riche en échanges, a permis de mettre en lumière les nombreuses attentes autour de ce chantier de réforme. Les participants ont insisté sur la nécessité de former les serignes daaras, garants de l’encadrement des enfants, et de lutter fermement contre la mendicité forcée, encore trop présente dans certaines zones. Les violences faites aux enfants, souvent passées sous silence, ont également été dénoncées avec vigueur.
« Il est temps de changer radicalement les conditions d’existence des talibés. Ce sont des enfants qui méritent protection, soins et avenir », a déclaré un intervenant lors des débats. La prise en charge sanitaire et nutritionnelle des enfants a été identifiée comme une urgence, au même titre que leur accès à une éducation complète et de qualité, qui leur offre de réelles perspectives dans la vie active.
Des recommandations fortes ont émergé de cette rencontre, parmi lesquelles : la création d’un cadre juridique renforcé pour encadrer les daaras, l’implication des collectivités locales dans la surveillance des conditions de vie des talibés, et le financement de projets pilotes de daaras modernes intégrant les standards éducatifs nationaux.
En célébrant cette journée par anticipation, Kolda a réaffirmé son engagement à porter haut la voix des enfants talibés, trop souvent oubliés. Les acteurs appellent désormais à une mobilisation nationale afin que les engagements pris aujourd’hui ne restent pas lettre morte.
La réforme des daaras n’est plus une option, mais une exigence pour un Sénégal plus juste, plus solidaire et plus respectueux de ses enfants.
Autres articles
-
Soutien à la presse : E-media salue l’appui financier de l’ADPME pour sa restructuration numérique
-
Secteur de l’audiovisuel : l'Etat récolte 180 millions de FCFA de redevances
-
Préparatifs de la Tabaski 2025 : l'État mobilisé pour un approvisionnement sécurisé et organisé en moutons
-
Problèmes d'accès aux financements et cherté de la matière première : les transformateurs de l’anacarde crient leur détresse ...
-
Prévention des inondations à Matam : recensement des zones à risque et mobilisation communautaire