Des missions de concertations ont été entamées dans les Cours d’Appel de Sénégal. Après l’étape de Kaolack, les concertations sur la dématérialisation des procédures judiciaires se sont poursuivies, avec la tenue, mercredi, d'une rencontre à Thiès. Et c'était sous la présidence effective du Procureur général près la Cour d’Appel de Thiès, avec à ses côtés le Secrétaire général de la Cour d’Appel, les magistrats et autres acteurs de la chaîne judiciaire ont massivement pris part à cette rencontre.
Ces acteurs judiciaires venus de Thiès, de Mbour, de Mbacké et de Diourbel, comme l'indique une note du département du ministère de la Justice sont largement revenus sur les difficultés auxquelles ils sont confrontés au quotidien. Lesquelles difficultés tournent principalement autour des infrastructures de base. Pour ces professionnels du Droit, pour arriver à une dématérialisation et une digitalisation des services judiciaires," il faudrait d’abord régler au préalable, le problème de l’accès à l’électricité et à l’internet", ont -ils indiqués.
Et quant aux magistrats, greffiers, et secrétaires, ils ont beaucoup insisté sur la nécessité d’avoir accès à une "connectivité stable et permanente, pour une meilleure diligence dans leur travail."
Et quant aux magistrats, greffiers, et secrétaires, ils ont beaucoup insisté sur la nécessité d’avoir accès à une "connectivité stable et permanente, pour une meilleure diligence dans leur travail."
Selon M. le Procureur général, beaucoup d’initiatives avaient déjà été développées auparavant, relativement à la digitalisation de certains services judiciaires. Malheureusement toutes celles-ci n’ont pas connu un suivi adéquat afin d’aboutir à terme.
A noter que cette mission nationale est conduite sous la houlette du Programme d’Appui à la Modernisation de l’Administration (PAMA), avec comme ministère pilote, celui de la Justice. Celui-ci est accompagné par le ministère de Economie numérique et le consortium InnoSEN (Innovation Senegal) avec ses consultants Papa Amadou Konté pour la thématique « Gouvernance numérique et Systèmes sociaux » et Robert-Martin SILO-SAME pour la « Gestion du changement dans un écosystème administratif dématérialisé ».