Le président du Forum du Justiciable Babacar Ba a averti sur la nécessité de renforcer les compétences des magistrats récemment nommés au sein du pool judiciaire financier. Tout en saluant la création de cette juridiction spécialisée, issue du dernier Conseil supérieur de la magistrature, M. Ba a souligné « la complexité de la criminalité financière, qui nécessite une expertise particulière pour mener à bien les enquêtes et assurer des procès équitables. »
Invité de l’émission "Objection" sur la radio Sud FM, dimanche 18 août, Babacar Ba a appelé les autorités « à outiller ces magistrats », notamment « en leur offrant des opportunités de formation et de benchmarking, pour leur permettre de maîtriser pleinement les enjeux de la criminalité financière. »
Sur la question de la présence du président de la République et du Garde des Sceaux au sein du Conseil supérieur de la magistrature, Babacar Ba a réitéré la position du Forum du Justiciable, qui est « favorable à leur maintien. »
Selon lui, « retirer l’exécutif de ce conseil pourrait engendrer des conflits entre anciens et jeunes magistrats, un risque qui, d'après son analyse, est déjà apparu dans d'autres pays ayant fait ce choix. »
Toutefois, M. Ba a recommandé que la force de proposition en matière de nomination de magistrats, actuellement détenue par l’exécutif, soit confiée aux magistrats eux-mêmes, avec des règles claires et bien définies.
Invité de l’émission "Objection" sur la radio Sud FM, dimanche 18 août, Babacar Ba a appelé les autorités « à outiller ces magistrats », notamment « en leur offrant des opportunités de formation et de benchmarking, pour leur permettre de maîtriser pleinement les enjeux de la criminalité financière. »
Sur la question de la présence du président de la République et du Garde des Sceaux au sein du Conseil supérieur de la magistrature, Babacar Ba a réitéré la position du Forum du Justiciable, qui est « favorable à leur maintien. »
Selon lui, « retirer l’exécutif de ce conseil pourrait engendrer des conflits entre anciens et jeunes magistrats, un risque qui, d'après son analyse, est déjà apparu dans d'autres pays ayant fait ce choix. »
Toutefois, M. Ba a recommandé que la force de proposition en matière de nomination de magistrats, actuellement détenue par l’exécutif, soit confiée aux magistrats eux-mêmes, avec des règles claires et bien définies.