Les velléités de confrontation entre Karim Wade et Souleymane Ndéné Ndiaye se précisent de jour en jour. Entre ces deux hommes, on glisse tout droit vers une guéguerre. Après avoir supporté plus d’un an la forte prégnance de Karim Wade au sein du gouvernement et au cœur de l’Etat, le Premier ministre se rebiffe. Il cherche à s’affirmer, à donner de la voix. En effet, le chef du gouvernement ne s’est pas privé de rabattre le caquet à un conseiller spécial du ministre des Infrastructures, de la Coopération internationale, de l’Aménagement du Territoire et des Transports aériens (MICCATI), Fallou Touré qui se vantait des réalisations du fils du chef de l’Etat. Le maire de Guinguinéo, par ailleurs chef du gouvernement, lui aurait dit «ici c’est moi le chef, Karim Wade est sous ma tutelle, tout ce qu’il fait c’est au nom du gouvernement que je dirige». Souleymane Ndéné Ndiaye a fait comprendre à qui veut l’entendre : «ces fumistes qui cherchent à saper mes relations avec le président de la République n’y peuvent rien. Donc, il faut qu’ils arrêtent». Ces déclarations en disent long sur la frustration qu’il rumine depuis qu’il est à la tête du gouvernement. Mais aussi elles laissent entrevoir une volonté de dire non et de ne plus jouer au postiche ou d’être un Premier ministre lampiste. Va-t-il mettre en application sa fameuse allégation à l’encontre de Karim Wade alors qu’il n’était que simple ministre : «je ne serai jamais derrière ce gosse».
En tout cas, cela en a tout l’air. Le maire de Guinguinéo est en train de poser ses marques depuis quelques mois. Il place ses hommes de main à des postes de responsabilité. Et en retour, il tente de manière implicite ou explicite de barrer la route à des personnalités ou encore à déstabiliser des ministres et directeurs généraux proches de Karim Wade. Le Premier ministre a défenestré le journaliste et directeur de l’Agence de Presse Sénégalaise (APS), Mamadou Koumé qui était à quelques mois de la retraite pour mettre à sa place un de ses conseillers techniques, Mohamed Joseph Henri Sarre. Même ce rigoureux et éminent journaliste n’a rien à voir avec la chose politique, encore moins avec la Génération du concret, ce limogeage est très mal vu. Le président de la République qui a été informé lui aurait dit «de prendre ses responsabilités dans cette affaire». Le chef du gouvernement aurait aussi selon nos sources, transmis une note salée contre le directeur général de l’Office pour l’Emploi des Jeunes de la Banlieue (OFEBAN) pour avoir sa tête. Alors que tout le monde sait que Boubacar Ba est non seulement un cacique du Parti Démocratique Sénégalais (PDS) mais aussi l’ami du fils du président de la République. Il n’a pas été suivi dans cette volonté par le chef de l’Etat qui au contraire a renforcé le Directeur Général de l’OFEJBAN.
D’autres pontes de la Génération du concret se plaignent, l’ancien vice-président de la Communauté rurale de Touba, Fallou Touré crie sur tous les toits que c’est Souleymane Ndéné Ndiaye qui a bloqué sa nomination à la tête de la Société immobilière du Cap vert (SICAP). Avant lui et avant que Souleymane Ndéné Ndiaye ne soit Premier ministre, il avait aussi eu à s’opposer de la nomination de Boubacar Ba à la tête de la société Dakar Nave. Il avait mis son pied sur ce décret présidentiel. C’est après coup qu’il a mis à ce poste un de ses parents.
A force de continuer à s’en prendre à ses frères libéraux et responsables de la Génération du concret, est ce que cela nous mener vers un conflit ouvert entre lui et Karim Wade ou le père de ce dernier ? Va-t-on vers un autre feuilleton Wade/Idy ou Wade/Macky ?
En tout cas, cela en a tout l’air. Le maire de Guinguinéo est en train de poser ses marques depuis quelques mois. Il place ses hommes de main à des postes de responsabilité. Et en retour, il tente de manière implicite ou explicite de barrer la route à des personnalités ou encore à déstabiliser des ministres et directeurs généraux proches de Karim Wade. Le Premier ministre a défenestré le journaliste et directeur de l’Agence de Presse Sénégalaise (APS), Mamadou Koumé qui était à quelques mois de la retraite pour mettre à sa place un de ses conseillers techniques, Mohamed Joseph Henri Sarre. Même ce rigoureux et éminent journaliste n’a rien à voir avec la chose politique, encore moins avec la Génération du concret, ce limogeage est très mal vu. Le président de la République qui a été informé lui aurait dit «de prendre ses responsabilités dans cette affaire». Le chef du gouvernement aurait aussi selon nos sources, transmis une note salée contre le directeur général de l’Office pour l’Emploi des Jeunes de la Banlieue (OFEBAN) pour avoir sa tête. Alors que tout le monde sait que Boubacar Ba est non seulement un cacique du Parti Démocratique Sénégalais (PDS) mais aussi l’ami du fils du président de la République. Il n’a pas été suivi dans cette volonté par le chef de l’Etat qui au contraire a renforcé le Directeur Général de l’OFEJBAN.
D’autres pontes de la Génération du concret se plaignent, l’ancien vice-président de la Communauté rurale de Touba, Fallou Touré crie sur tous les toits que c’est Souleymane Ndéné Ndiaye qui a bloqué sa nomination à la tête de la Société immobilière du Cap vert (SICAP). Avant lui et avant que Souleymane Ndéné Ndiaye ne soit Premier ministre, il avait aussi eu à s’opposer de la nomination de Boubacar Ba à la tête de la société Dakar Nave. Il avait mis son pied sur ce décret présidentiel. C’est après coup qu’il a mis à ce poste un de ses parents.
A force de continuer à s’en prendre à ses frères libéraux et responsables de la Génération du concret, est ce que cela nous mener vers un conflit ouvert entre lui et Karim Wade ou le père de ce dernier ? Va-t-on vers un autre feuilleton Wade/Idy ou Wade/Macky ?
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