Le remplacement à la tête du département de l’Energie hier, lundi 4 octobre de Samuel Amète Sarr par Karim Wade qui croule déjà sous le poids de plusieurs ministères en un : Ministère des Infrastructures, de la coopération et des transports aériens ouf ! sans encore prouver quoi que ce soit,- est indécent ! Indécent d’autant plus que l’opinion est entretenue d’une querelle vraie ou fausse, qui opposerait les deux hommes depuis quelque temps. Samuel malgré sa proximité avec le président de la République devant se plier aux ordres du prince.
Un prince qui semble fort intéressé par le département. Au point que l’on ne s’est point attardé sur les formes. Même si on a invité le Premier ministre à formuler une proposition de quelques profils qui feraient l’affaire, on a vite fait de lui demander tout bonnement d’entériner la nomination du fils à la place de l’autre fils, Samuel Sarr. Il faut le dire, il n’est cependant qu’un fils d’emprunt comme Idrissa Seck, Macky Sall et ou un certain Cheikh Tidiane Gadio. Il faut renforcer « l’héritier » en ses moyens d’interventions « politiques » et financiers en lui permettant de rebondir après la débâcle de mars 2009.
D’autant plus qu’on semble disposer d’une solution toute prête pour le secteur de l’Energie qu’on lui affecte ainsi qui préserverait désormais d’ici à 2012 les Sénégalais du rationnement pire qu’en temps de guerre de l’électricité auquel ils sont encore astreints et qu’on a refusé jusqu’ici de mettre à la disposition du « remercié » qui a essuyé la colère du peuple. Loin de nous l’intention d’absoudre Samuel Sarr, sa gestion parle pour lui, mais sinon, on ne prendrait point un tel risque au palais d’ajouter à une impopularité qu’on éprouve toutes les difficultés du monde à inverser en laissant le fils patauger dans la crise. Il est la solution, non le problème, vend-on aux Sénégalais depuis l’immeuble Tamaro ? Karim Wade ne faisant point mystère de son souhait de contrôler le juteux département de l’Energie. Ce que Samuel Sarr ne voulait entendre de cette oreille. Le programme d’investissement du secteur depuis quatre maintenant, rien que pour la Senelec est estimé à près de 1000 milliards de nos francs. Un programme qui gagnerait néanmoins à être audité.
Les Sénégalais sont en droit de connaître de l’utilisation des fonds empruntés ou reçus en leur nom et qu’ils rembourseront tôt ou tard et que l’on décline en milliards sans qu’ils en voient la couleur ou les retombées. Mais on peut s’attendre avec l’arrivée des Chinois et autres investisseurs peu regardants des pays du Golf ou des dits émergents pour qui la transparence et la régularité ne sont point le fort dans le secteur comme annoncer à grande pompe, à un doublement de cet investissement. Ce qui peut faire saliver plus d’un, surtout quand on vous prête de coûteuses ambitions présidentielles. Karim Wade peut donc engranger sur le dos de son « ami » qui aura fait tout le travail en amont. Et son père de redire aux Sénégalais que son fils a encore bien travaillé.
A cela s’ajoute le sous-secteur des hydrocarbures, gouffre à sous et terrain propice à tous les accommodements fructueux pour des poches qui demandent qu’à être remplies. Quand on sait que le système fonctionne sur la base de pénuries perlées et domestiquées qui permettent le contournement des dispositions contraignantes du Code des marchés en ouvrant les vannes du gré à gré où le manque d’orthodoxie se le dispute à la possibilité des rétro commissions, on voit d’ici, les raisons d’un forcing.
Cependant les Sénégalais sont loin d’être dupes et ne sont pas prêts à avaler un si gros leurre. Ils savent que le souci de construire au forceps un destin politique expliquerait l’arnachement monstrueux qui ne rime à rien du fils qu’on veut présenter pour plus fort que le génie des Carpates, capable à lui seul de gérer six départements en un. Une espiègle relation avance même, pince sans rire, que les milliards sont le dénominateur commun du département à particules du fils. Autrement, il est difficile de trouver une quelconque cohérence à un ministère à l’effigie difficilement inscrite sur un tampon circulaire. Jusqu’ici, on peine à lui trouver une quelconque réussite. Les milliards de la Corniche, on n’a pas encore fini de les payer alors que les travaux restent encore en grande partie non réceptionnés. La nouvelle compagnie aérienne tarde à voir le jour malgré les multiples promesses. Aucun projet du Micatti n’est achevé comme si tout était dans l’énoncé et non dans la réalisation.
Pourquoi si tant est qu’on n’a pas un projet politique secret de faire adouber le fils, n’a t-on pas fait gré aux propositions de l’ancien Premier ministre, Idrissa Seck en le propulsant à la tête de ce département lui qui a récemment formulé des solutions de sortie de crise ? Une occasion de le tester et de tester ses solutions. Craint-on qu’il fasse de l’ombre au fils ? Pourquoi ne pas associer également l’autre ancien Premier ministre, Moustapha Niasse qui s’y connaît en matière d’énergie et de gestion du secteur ?
A ce jeu cependant de quitte ou double, Wade en cédant aux appétits boulimiques de son fils appuyé par la famille et le clan, l’expose tout autant à la vindicte populaire. Il est désormais dans la position du chasseur qui peut à tout moment se retrouver la cible. Tous les « crimes » et les infanticides perpétués n’y changeront rien. Car il revient aux Sénégalais et à eux seuls, le droit d’octroyer par le biais des urnes place et position dans la chaîne de commandement national à tous les citoyens qui en formuleraient régulièrement la demande. Les artifices ne sauraient emporter leur adhésion. Ils sauront faire les comptes. Le fils de son père dont les initiales KW (Karim Wade) se décline dorénavant en KW/heure n’a pas droit à l’erreur. Il court en effet le risque fatal d’électrocution ou à tout le moins un court-circuit tout aussi lourd de conséquence pour lui-même, pour son père, surtout pour le pays.
En tout état de cause, l’acharnement de Wade and family à imposer Karim au pays contre toute décence et simplement la raison et le bon sens, si on n’y prend garde l’emporterait lui-même et son régime. Ce serait une tragique réédition du meurtre du père, c’est-à-dire, d’un « parricide » commis par le père lui-même. Ce qui en politique comme dans la vie tout court s’appelle simplement un suicide.
Un prince qui semble fort intéressé par le département. Au point que l’on ne s’est point attardé sur les formes. Même si on a invité le Premier ministre à formuler une proposition de quelques profils qui feraient l’affaire, on a vite fait de lui demander tout bonnement d’entériner la nomination du fils à la place de l’autre fils, Samuel Sarr. Il faut le dire, il n’est cependant qu’un fils d’emprunt comme Idrissa Seck, Macky Sall et ou un certain Cheikh Tidiane Gadio. Il faut renforcer « l’héritier » en ses moyens d’interventions « politiques » et financiers en lui permettant de rebondir après la débâcle de mars 2009.
D’autant plus qu’on semble disposer d’une solution toute prête pour le secteur de l’Energie qu’on lui affecte ainsi qui préserverait désormais d’ici à 2012 les Sénégalais du rationnement pire qu’en temps de guerre de l’électricité auquel ils sont encore astreints et qu’on a refusé jusqu’ici de mettre à la disposition du « remercié » qui a essuyé la colère du peuple. Loin de nous l’intention d’absoudre Samuel Sarr, sa gestion parle pour lui, mais sinon, on ne prendrait point un tel risque au palais d’ajouter à une impopularité qu’on éprouve toutes les difficultés du monde à inverser en laissant le fils patauger dans la crise. Il est la solution, non le problème, vend-on aux Sénégalais depuis l’immeuble Tamaro ? Karim Wade ne faisant point mystère de son souhait de contrôler le juteux département de l’Energie. Ce que Samuel Sarr ne voulait entendre de cette oreille. Le programme d’investissement du secteur depuis quatre maintenant, rien que pour la Senelec est estimé à près de 1000 milliards de nos francs. Un programme qui gagnerait néanmoins à être audité.
Les Sénégalais sont en droit de connaître de l’utilisation des fonds empruntés ou reçus en leur nom et qu’ils rembourseront tôt ou tard et que l’on décline en milliards sans qu’ils en voient la couleur ou les retombées. Mais on peut s’attendre avec l’arrivée des Chinois et autres investisseurs peu regardants des pays du Golf ou des dits émergents pour qui la transparence et la régularité ne sont point le fort dans le secteur comme annoncer à grande pompe, à un doublement de cet investissement. Ce qui peut faire saliver plus d’un, surtout quand on vous prête de coûteuses ambitions présidentielles. Karim Wade peut donc engranger sur le dos de son « ami » qui aura fait tout le travail en amont. Et son père de redire aux Sénégalais que son fils a encore bien travaillé.
A cela s’ajoute le sous-secteur des hydrocarbures, gouffre à sous et terrain propice à tous les accommodements fructueux pour des poches qui demandent qu’à être remplies. Quand on sait que le système fonctionne sur la base de pénuries perlées et domestiquées qui permettent le contournement des dispositions contraignantes du Code des marchés en ouvrant les vannes du gré à gré où le manque d’orthodoxie se le dispute à la possibilité des rétro commissions, on voit d’ici, les raisons d’un forcing.
Cependant les Sénégalais sont loin d’être dupes et ne sont pas prêts à avaler un si gros leurre. Ils savent que le souci de construire au forceps un destin politique expliquerait l’arnachement monstrueux qui ne rime à rien du fils qu’on veut présenter pour plus fort que le génie des Carpates, capable à lui seul de gérer six départements en un. Une espiègle relation avance même, pince sans rire, que les milliards sont le dénominateur commun du département à particules du fils. Autrement, il est difficile de trouver une quelconque cohérence à un ministère à l’effigie difficilement inscrite sur un tampon circulaire. Jusqu’ici, on peine à lui trouver une quelconque réussite. Les milliards de la Corniche, on n’a pas encore fini de les payer alors que les travaux restent encore en grande partie non réceptionnés. La nouvelle compagnie aérienne tarde à voir le jour malgré les multiples promesses. Aucun projet du Micatti n’est achevé comme si tout était dans l’énoncé et non dans la réalisation.
Pourquoi si tant est qu’on n’a pas un projet politique secret de faire adouber le fils, n’a t-on pas fait gré aux propositions de l’ancien Premier ministre, Idrissa Seck en le propulsant à la tête de ce département lui qui a récemment formulé des solutions de sortie de crise ? Une occasion de le tester et de tester ses solutions. Craint-on qu’il fasse de l’ombre au fils ? Pourquoi ne pas associer également l’autre ancien Premier ministre, Moustapha Niasse qui s’y connaît en matière d’énergie et de gestion du secteur ?
A ce jeu cependant de quitte ou double, Wade en cédant aux appétits boulimiques de son fils appuyé par la famille et le clan, l’expose tout autant à la vindicte populaire. Il est désormais dans la position du chasseur qui peut à tout moment se retrouver la cible. Tous les « crimes » et les infanticides perpétués n’y changeront rien. Car il revient aux Sénégalais et à eux seuls, le droit d’octroyer par le biais des urnes place et position dans la chaîne de commandement national à tous les citoyens qui en formuleraient régulièrement la demande. Les artifices ne sauraient emporter leur adhésion. Ils sauront faire les comptes. Le fils de son père dont les initiales KW (Karim Wade) se décline dorénavant en KW/heure n’a pas droit à l’erreur. Il court en effet le risque fatal d’électrocution ou à tout le moins un court-circuit tout aussi lourd de conséquence pour lui-même, pour son père, surtout pour le pays.
En tout état de cause, l’acharnement de Wade and family à imposer Karim au pays contre toute décence et simplement la raison et le bon sens, si on n’y prend garde l’emporterait lui-même et son régime. Ce serait une tragique réédition du meurtre du père, c’est-à-dire, d’un « parricide » commis par le père lui-même. Ce qui en politique comme dans la vie tout court s’appelle simplement un suicide.