«Je ne réponds donc à aucune de vos questions, et ne peux participer à une parodie de justice», a fait comprendre aux magistrats de la CREI Karim Wade. C’est à travers une déclaration reçue à PressAfrik peu avant la diffusion du message de Macky Sall que l’ancien ministre des Infrastructures, de la Coopération Internationale, des Transports aériens et de l’Energie l’a signalé.
Dans cette note, il a déclaré sans ambages : «je ne peux pas collaborer à la violation de mes droits et de mes droits de l’homme consacrés par la loi, les traités/conventions internationales ratifiés par le Sénégal, et une décision de justice notamment la Cour de Justice de la CEDEAO. Vous êtes radicalement incompétents car vous n’êtes pas mes juges. Je relève de la Haute Cour de Justice».
Il se dit être convaincu d’être devant une «juridiction politique qui ne garantit aucun droit à un procès juste et équitable» et estime qu’il est un «otage politique» des nouvelles autorités sénégalaises. Il se considère tout simplement comme un «détenu politique».
Karim Wade de développer : «sur la première inculpation, la Commission d’Instruction avait l’obligation au bout de six (06) mois de rendre un arrêt de non-lieu ou de saisir la juridiction de jugement, de sorte que le fait de m’interroger douze (12) mois après est une illégalité manifeste». Pour ce qui est de la seconde inculpation, a-t-il poursuivi, «nous sommes encore à l’expiration du délai de six (06) mois imparti à la Commission d’Instruction, sans qu’aucun acte d’instruction n’ait été posé, ce qui prouve que ce n’était qu’une manœuvre pour prolonger ma détention et me maintenir en otage».
Le fils de l’ancien président de la République a, en outre, relevé : «alors que mes avocats consultent le dossier tous les jours depuis un (01) an, c’est la presse qui annonce ma convocation et mon prochain renvoi devant le Tribunal pour un jugement qui me condamnera à une peine d’emprisonnement pour m’empêcher de me présenter à la prochaine élection présidentielle».
Et de faire constater : «après toutes ces enquêtes menées depuis deux (02) ans, vous n’avez à ce jour, aucune preuve ou charge contre moi».
En réalité, a martelé l’ancien patron de la Génération du concret, «vous n’aviez jamais eu l’intention d’instruire sur la seconde inculpation et pour preuve, mes avocats découvrent à l’instant sur l’audience, que les deux (02) procédures ont été jointes par une ordonnance qui nous a été notifiée il y a seulement cinq (05) minutes».
Dans cette note, il a déclaré sans ambages : «je ne peux pas collaborer à la violation de mes droits et de mes droits de l’homme consacrés par la loi, les traités/conventions internationales ratifiés par le Sénégal, et une décision de justice notamment la Cour de Justice de la CEDEAO. Vous êtes radicalement incompétents car vous n’êtes pas mes juges. Je relève de la Haute Cour de Justice».
Il se dit être convaincu d’être devant une «juridiction politique qui ne garantit aucun droit à un procès juste et équitable» et estime qu’il est un «otage politique» des nouvelles autorités sénégalaises. Il se considère tout simplement comme un «détenu politique».
Karim Wade de développer : «sur la première inculpation, la Commission d’Instruction avait l’obligation au bout de six (06) mois de rendre un arrêt de non-lieu ou de saisir la juridiction de jugement, de sorte que le fait de m’interroger douze (12) mois après est une illégalité manifeste». Pour ce qui est de la seconde inculpation, a-t-il poursuivi, «nous sommes encore à l’expiration du délai de six (06) mois imparti à la Commission d’Instruction, sans qu’aucun acte d’instruction n’ait été posé, ce qui prouve que ce n’était qu’une manœuvre pour prolonger ma détention et me maintenir en otage».
Le fils de l’ancien président de la République a, en outre, relevé : «alors que mes avocats consultent le dossier tous les jours depuis un (01) an, c’est la presse qui annonce ma convocation et mon prochain renvoi devant le Tribunal pour un jugement qui me condamnera à une peine d’emprisonnement pour m’empêcher de me présenter à la prochaine élection présidentielle».
Et de faire constater : «après toutes ces enquêtes menées depuis deux (02) ans, vous n’avez à ce jour, aucune preuve ou charge contre moi».
En réalité, a martelé l’ancien patron de la Génération du concret, «vous n’aviez jamais eu l’intention d’instruire sur la seconde inculpation et pour preuve, mes avocats découvrent à l’instant sur l’audience, que les deux (02) procédures ont été jointes par une ordonnance qui nous a été notifiée il y a seulement cinq (05) minutes».
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