Selon la radio du groupe Présence Médias en effet, c’est dans les hangars d’EAS Industries à Perpignan, en France qu’avaient été entreposés les moteurs présentés aux journalistes sénégalais comme étant ceux de l'avion présidentiel, la Pointe de Sangomar. C’était en 2004, au plus fort de la polémique sur la vente supposée de ces moteurs, révélée par le journaliste Abdou Latif Coulibaly, dans son ouvrage «Wade, un opposant au pouvoir, Alternance piégée». L’information avait été démentie par le pouvoir qui avait organisé à l’époque un voyage de presse à Perpignan, avec un groupe de journalistes pour constater que les moteurs n’avaient pas été vendus, mais bien emballés dans les installations d’EAS Industries dans la ville française.
Un épisode que ne rappelle pas le porte-parole du ministère de la Coopération internationale dans son communiqué annonçant la signature de la convention d’établissement entre l’entreprise française et le ministre d’Etat Karim Wade, pour le développement d’activités aéronautiques au Sénégal. Selon le communiqué, la signature de cette convention rejoint l’ambition du Président de la République, qui est de créer à Dakar un site de maintenance de référence mondiale, pour remplacer le Centre industriel de Dakar, disparu en même temps que la défunte compagnie Air Afrique. Ce qui permettra de positionner le Sénégal au troisième rang sur le continent, en matière de maintenance aéroportuaire, aux côtés de l’Afrique du Sud et de l’Egypte. Pour atteindre cet objectif, le Sénégal semble avoir trouvé un partenaire de taille, avec EAS Industries, présentée comme un des leaders mondiaux dans le domaine.
La nouvelle entité, sera créée en septembre prochain et son capital va être ouvert aux acteurs du secteur privé sénégalais et notamment à la future compagnie aérienne nationale.
Un épisode que ne rappelle pas le porte-parole du ministère de la Coopération internationale dans son communiqué annonçant la signature de la convention d’établissement entre l’entreprise française et le ministre d’Etat Karim Wade, pour le développement d’activités aéronautiques au Sénégal. Selon le communiqué, la signature de cette convention rejoint l’ambition du Président de la République, qui est de créer à Dakar un site de maintenance de référence mondiale, pour remplacer le Centre industriel de Dakar, disparu en même temps que la défunte compagnie Air Afrique. Ce qui permettra de positionner le Sénégal au troisième rang sur le continent, en matière de maintenance aéroportuaire, aux côtés de l’Afrique du Sud et de l’Egypte. Pour atteindre cet objectif, le Sénégal semble avoir trouvé un partenaire de taille, avec EAS Industries, présentée comme un des leaders mondiaux dans le domaine.
La nouvelle entité, sera créée en septembre prochain et son capital va être ouvert aux acteurs du secteur privé sénégalais et notamment à la future compagnie aérienne nationale.
Autres articles
-
Ziguinchor : l'ordination de Monseigneur Jean B Valter Manga reporté au 23 novembre
-
Hydrologie : la gestion du barrage de Diama s’est normalisée, selon un expert
-
Le lutteur Ada Fass libéré, mais placé sous contrôle judiciaire
-
Horreur à Pikine : un fœtus enveloppé dans un sachet tombe de la charrette qui le transportait
-
Législatives anticipées : Jean Baptiste Tine rencontre ce samedi les acteurs politiques